L’hôpital El-Maarouf à l’abandon ! L’hôpital El-Maarouf, considéré comme le centre hospitalier de référence aux Comores, vit une situatio...
L’hôpital El-Maarouf à l’abandon !
L’hôpital El-Maarouf, considéré comme le centre hospitalier de référence aux Comores, vit une situation critique ces derniers jours. Les patients sont livrés à eux-mêmes faute d’une prise en charge adéquate des soins, a-t-on constaté mercredi en visitant de nombreux services du centre. Outre la grève illimitée des paramédicaux, l’établissement ne dispose ni d’eau ni de courant électrique. Le groupe électrogène est à l’arrêt total, la société Ma-Mwé n’approvisionne pas le bâtiment en électricité. «Il y a risque d’une catastrophe ici», a résumé un journaliste lui aussi de passage sur les lieux.
De nombreux patients, essentiellement des femmes et des enfants, rencontrés dans les principaux services (pédiatrie, réanimation, chirurgie, analyses médicales…) se disent outrés par «l’indifférence» des autorités, soulignant que «les consultations et les visites ont cessé» cela fait cinq jours que des agents de l’hôpital ont fait état de «la mauvaise condition de travail et de l’absence de moyens». Il arrive à l’hôpital de manquer des réactifs et autres produits. Cette fois, c’est l’existence même de l’établissement qui est en jeu avec le risque d’infections chez les nouveau-nés. Le service pédiatrie est dépourvue de tout ou presque.
Des patients arrivés aux services des urgences patientent des heures sur des matelas ou des morceaux de cartons nappés de blanc sans bénéficier des consultations. Certains préfèrent aller dans des cliniques privées dont la plupart sont assurées par les mêmes médecins de l’hôpital. «Ils veulent tuer El-Maarouf pour pouvoir s’enrichir dans leurs cliniques», s’est insurgé Ali Said venu accompagner sa femme pour une césarienne. «Je n’ai vu personne depuis lundi soir», a-t-il lâché au milieu de sa grosse colère. L’hôpital El-Maarouf devrait bénéficier d’une subvention d’environ 750.000 euros pour pouvoir fonctionner. L’établissement enregistre des recettes mensuelles estimées 80.000 euros mais les fonds assurent seulement les salaires des agents contractuels. Le directeur de l’hôpital est actuellement en mission à l’étranger (…).
Publié par : APOI
Vétusté des infrastructures, insalubrité, manque deau, délectricité, de médicaments et dentretien, tels sont entre autre létat des structures sanitaires de l’hôpital El Maarouf.
Les malades et leurs parents sont partagés entre moustiques, punaises et odeurs nauséabondes dégagées par les toilettes dont la plupart est bouché. A la question de savoir dans quel état les malades sont reçus dans cet hôpital dit de référence explique un visiteur : « Ici, les malades souffrent beaucoup, toutes les toilettes sont bouchées. Lautre problématique ce quil ya beaucoup de punaises dans les lits des malades qui dorment à peine et même nous les parents il faut quon sorte les nattes le matin pour les étaler au soleil.
Malgré tout ce qui se passe dans cet hôpital, on peut dire sans risque de se tromper que le président Dhoinine et le directeur de l’Hôpital ont eu le courage de quitter le pays.
Par la rédaction
L’hôpital El-Maarouf, considéré comme le centre hospitalier de référence aux Comores, vit une situation critique ces derniers jours. Les patients sont livrés à eux-mêmes faute d’une prise en charge adéquate des soins, a-t-on constaté mercredi en visitant de nombreux services du centre. Outre la grève illimitée des paramédicaux, l’établissement ne dispose ni d’eau ni de courant électrique. Le groupe électrogène est à l’arrêt total, la société Ma-Mwé n’approvisionne pas le bâtiment en électricité. «Il y a risque d’une catastrophe ici», a résumé un journaliste lui aussi de passage sur les lieux.
De nombreux patients, essentiellement des femmes et des enfants, rencontrés dans les principaux services (pédiatrie, réanimation, chirurgie, analyses médicales…) se disent outrés par «l’indifférence» des autorités, soulignant que «les consultations et les visites ont cessé» cela fait cinq jours que des agents de l’hôpital ont fait état de «la mauvaise condition de travail et de l’absence de moyens». Il arrive à l’hôpital de manquer des réactifs et autres produits. Cette fois, c’est l’existence même de l’établissement qui est en jeu avec le risque d’infections chez les nouveau-nés. Le service pédiatrie est dépourvue de tout ou presque.
Des patients arrivés aux services des urgences patientent des heures sur des matelas ou des morceaux de cartons nappés de blanc sans bénéficier des consultations. Certains préfèrent aller dans des cliniques privées dont la plupart sont assurées par les mêmes médecins de l’hôpital. «Ils veulent tuer El-Maarouf pour pouvoir s’enrichir dans leurs cliniques», s’est insurgé Ali Said venu accompagner sa femme pour une césarienne. «Je n’ai vu personne depuis lundi soir», a-t-il lâché au milieu de sa grosse colère. L’hôpital El-Maarouf devrait bénéficier d’une subvention d’environ 750.000 euros pour pouvoir fonctionner. L’établissement enregistre des recettes mensuelles estimées 80.000 euros mais les fonds assurent seulement les salaires des agents contractuels. Le directeur de l’hôpital est actuellement en mission à l’étranger (…).
Publié par : APOI
L’hôpital confronté à un manque d’eau, d’électricité et à l’insalubrité
©Faïza Al-watwan |
Vétusté des infrastructures, insalubrité, manque deau, délectricité, de médicaments et dentretien, tels sont entre autre létat des structures sanitaires de l’hôpital El Maarouf.
Les malades et leurs parents sont partagés entre moustiques, punaises et odeurs nauséabondes dégagées par les toilettes dont la plupart est bouché. A la question de savoir dans quel état les malades sont reçus dans cet hôpital dit de référence explique un visiteur : « Ici, les malades souffrent beaucoup, toutes les toilettes sont bouchées. Lautre problématique ce quil ya beaucoup de punaises dans les lits des malades qui dorment à peine et même nous les parents il faut quon sorte les nattes le matin pour les étaler au soleil.
Malgré tout ce qui se passe dans cet hôpital, on peut dire sans risque de se tromper que le président Dhoinine et le directeur de l’Hôpital ont eu le courage de quitter le pays.
Par la rédaction