Monsieur le Délégué ; Monsieur le Coordonnateur de l’Union à Ndzuwani ; Mesdames et Messieurs les Commissaires ; Monsieur le Coordonnate...
Monsieur le Délégué ;
Monsieur le Coordonnateur de l’Union à Ndzuwani ;
Mesdames et Messieurs les Commissaires ;
Monsieur le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies aux Comores ;
Monsieur le Représentant de la Directrice du Centre de Commerce International ;
Mesdames et Messieurs les Secrétaires Généraux ;
Mesdames et Messieurs les Conseillers ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs de l’Administration insulaire ;
Messieurs les Officiers des forces de Sécurité et de Défense ;
Mesdames et Messieurs en vos titres et rangs respectifs ;
Honorable assistance ;
Monsieur le Coordonnateur de l’Union à Ndzuwani ;
Mesdames et Messieurs les Commissaires ;
Monsieur le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies aux Comores ;
Monsieur le Représentant de la Directrice du Centre de Commerce International ;
Mesdames et Messieurs les Secrétaires Généraux ;
Mesdames et Messieurs les Conseillers ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs de l’Administration insulaire ;
Messieurs les Officiers des forces de Sécurité et de Défense ;
Mesdames et Messieurs en vos titres et rangs respectifs ;
Honorable assistance ;
Je suis heureux et honoré de représenter le Président de la République, Son Excellence Docteur IKILILOU DHOININE et le Vice Président en charge des Finances qui devaient se trouver parmi nous dans cette cérémonie mais qui, pour des raisons météorologiques, n’ont pas pu faire le déplacement. Ils sont de tout cœur avec nous.
Je voudrais ainsi en cette occasion, vous présenter leurs salutations fraternelles et leurs remerciements pour votre présence et votre mobilisation.
C’est un réel plaisir et une grande joie pour moi, de vous accueillir à nouveau à Ndzuwani et au Palais de Dar Nadjah, et de vous y souhaiter une chaleureuse bienvenue, à l’occasion de cette cérémonie de lancement officiel, du « Projet Amélioration de la Compétitivité des Exportations des filières des produits de rente de notre pays : la Vanille, le Girofle et l’Ylang-ylang ».
Je souhaite particulièrement la bienvenue à Monsieur HEILEMAN, nouveau Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies en Union des Comores, pour sa première visite à Ndzuwani.
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| Photo d'archives |
Permettez-moi, ensuite, d’exprimer notre reconnaissance, notre gratitude et nos remerciements les plus sincères, à Son Excellence, Dr IKILILOU Dhoinine, Président de l’Union des Comores, pour avoir accepté que cette cérémonie se tienne à Ndzuwani et, pour l’installation, à Mutsamudu, de la Coordination Nationale de ce projet.
Qu’il me soit permis également, de féliciter la Vice-présidence en charge de l’Economie et des Finances et le Ministère en charge de la Production, pour avoir su convaincre et mener à bien, les négociations qui ont abouti à la validation de ce projet avec nos partenaires.
Nos remerciements s’adressent aussi à nos partenaires au développement, qui ont répondu positivement aux demandes d’appui technique et financier de notre pays, pour la concrétisation de ce projet : le PNUD et le Centre du Commerce International en tant que principales entités de mise en œuvre.
Enfin, je remercie chaleureusement l’ensemble des officiels et invités ici présents, d’avoir honoré cette cérémonie en répondant positivement à notre invitation.
Mesdames et Messieurs ;
Le Projet Amélioration de la Compétitivité des Exportations des filières des produits de rente de notre pays : la Vanille, le Girofle et l’Ylang-ylang » qui vise entre autres à organiser les producteurs du secteur, en vue de leur permettre de mieux tirer profit des bénéfices découlant du commerce international de nos produits de rentes, revêt d’une importance particulière pour notre pays.
En effet, c’est un projet qui, premièrement, mobilisera, durant sa période de réalisation, un budget conséquent de près de 1 milliard 400 millions de francs comoriens.
Deuxièmement, ce projet qui tient compte des problèmes du secteur, en termes d’organisation, vise aussi, d’une part, l’amélioration des conditions économiques des opérateurs, tout au long de la chaîne de valeurs des trois principaux produits de rente d’exportation. D’autre part, il s’inscrit dans la Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable, que nous venons de valider pour la période 2015-2019, répondant ainsi à nos priorités.
Si nous convenons que la contribution du secteur de l’Agriculture à la croissance économique dans notre pays est supérieure à 49%, mobilisant près de 80% des emplois nationaux et générant 90% des recettes d’exportations, alors, la réalisation d’un projet comme celui-ci, constitue une initiative louable, qui mérite l’attention des responsables publiques à tous les échelons de notre pays : Union, Îles et Communes.
En effet, ce projet qui a pour objectif, le renforcement des capacités de nos structures, appelle à une assistance technique pour des formations adaptées aux acteurs cibles et favorise la multiplication des études d’amélioration de nos pratiques agricoles et la rentabilité du secteur.
Nous savons toutefois, que malgré l’importance de ce secteur, les principales filières agricoles d’exportation : le Girofle, la Vanille et l’Ylang-ylang, sont caractérisées par des faiblesses organisationnelles de la chaîne de valeur, spécialement au niveau des producteurs.
En outre, nos producteurs ont des capacités techniques, financières et institutionnelles, inadaptées à la demande du marché international et aux exigences des consommateurs, comparativement à leurs concurrents des autres pays exportateurs.
Ces difficultés s’observent tout au long de la chaîne, au niveau des divers acteurs intervenants, notamment les préparateurs, les conditionneurs et les exportateurs de notre pays.
A Ndzuwani, en particulier, c’est au niveau de la filière du Girofle que ces difficultés s’observent le plus, notamment dans les campagnes de récolte non maitrisées par les producteurs eux-mêmes, dans la faible organisation des acteurs en charge de la collecte et de l’expédition des produits à l’étranger, et enfin, des pratiques de conditionnement non conforme aux normes de qualité, exigées par les acheteurs internationaux.
C’est dans ce contexte que j’ai demandé à mon Exécutif, le Commissariat en charge de la Production en particulier, de préparer et d’organiser un Atelier avec les opérateurs de ce secteur, pour mieux organiser la prochaine campagne de récolte, de manière à protéger les intérêts des uns et des autres.
Le lancement officiel de ce projet arrive donc à point nommé et nous rassure par rapport aux initiatives que nous envisageons de mettre en œuvre, à l’issue de cet atelier.
En somme, face aux obstacles dont sont confrontés les acteurs du secteur, nous espérons que ce projet facilitera et accompagnera l’opérationnalisation des institutions concernées, à commencer par les Chambres d’Agricultures, créées récemment, les Centres Ruraux de Développement Economique aux niveaux des îles mais aussi l’organisation des coopératives spécifiques à chaque produit de rente.
Nous voulons que ce projet se concrétise surtout par la mise en place d’unités semi-industrielles de transformation du girofle, de la vanille et des huiles d’ylang-ylang, de sorte à ne plus exporter des produits bruts sans aucune valeur ajoutée.
Aussi souhaiterions-nous que ce projet agricole et économique, engage les filières cibles, dans une stratégie de transformation et de diversification de l’offre des produits, plutôt qu’une stratégie d’augmentation des volumes des produits où nous présentons un désavantage absolu, comparativement à nos principaux concurrents, plus vastes géographiquement, notamment le Brésil, Madagascar, la Tanzanie ou encore l’Indonésie.
Mesdames et Messieurs ;
Les différents intervenants qui m’ont précédé à cette tribune, nous ont explicité le but, les objectifs, les retombées attendues et l’intérêt de ce projet pour nos producteurs de vanille, de girofle et d’huile d’ylang-ylang.
Cependant, permettez-moi de saisir cette opportunité pour interpeller les acteurs et les responsables qui ont désormais la lourde tâche de conduire à bien ce projet, pour leur dire qu’il leur revient effectivement, de concrétiser ce projet en atteignant les objectifs fixés et dans les délais prévus et de faire en sorte, que ce projet ne soit pas le énième qui mobilise tant de milliards de nos francs avec l’implication de toutes les autorités de ce pays, pour des résultats en deçà des espérances de nos concitoyens.
Je tiens également à leur assurer que mon Exécutif et moi-même serons mobilisés à leurs côtés pour les accompagner dans l’exercice de leur fonction et l’accomplissement de leur mission.
Je les accompagnerai sur le terrain pour leur faciliter le dialogue avec l’ensemble des acteurs concernés et lever ensemble tout obstacle à la réussite de ce projet. Toutefois, je serai également un inspecteur imprévisible pour vérifier qu’ils respectent bien les termes de ce projet, dans les régions cibles les plus reculées de Ndzuwani.
Pour ma part, je serai l’avocat des petits producteurs qui se sentent lésés par le système de commercialisation de nos produits et qui constituent la principale cible de ce projet.
Mesdames et Messieurs ;
Je ne saurai mettre fin à mon intervention sans évoquer les récentes élections harmonisées des Représentants de la Nation, des Conseillers des Îles et des Conseillers municipaux et vous livrer rapidement mon appréciation de l’environnement qui a prévalu durant la campagne.
A ce propos, mon Exécutif et moi-même, tenons à adresser à Son Excellence Monsieur le Président de la République, toutes nos félicitations, pour le climat de paix et de stabilité qu’il a su préserver et garantir, tout au long de ce processus électoral.
Nous rendons grâce à Allah car, aucun incident majeur n’est à déplorer.
J’estime que nos concitoyens se sont librement exprimés et que nous devons tirer les leçons de ce scrutin, et comprendre leur message.
Nous avons compris que nos concitoyens attendent de nous, que nous priorisions les questions et problématiques qui les préoccupent le plus, à savoir : la régularité des salaires, la stabilité de l’électricité, l’amélioration de la qualité des soins dans nos centres hospitaliers, la gestion des déchets, la maîtrise des prix des produits de première nécessité ou encore la problématique de la gestion de nos sociétés d’État.
Tout en vous remerciant de votre présence à cette cérémonie malgré les intempéries, je proclame officiellement le lancement du projet « Amélioration de la compétitivité des exportations des filières des produits de rente aux Comores ».
Vive l’Union des Comores;
Vive la coopération internationale ;
Je vous remercie de votre aimable attention.
Ngazi Ngomé
