Beit-Salam, le 06 mars 2015 Comoriennes, Comoriens, Mes chers compatriotes, Dimanche 22 février 2015, vous avez parachevé l’él...
Beit-Salam, le 06 mars 2015
Comoriennes,
Comoriens,
Mes chers compatriotes,
Dimanche 22 février 2015, vous avez parachevé l’élection des Représentants de la Nation et, pour la première fois, celle des Conseillers Municipaux pour l’élection des Premiers Magistrats de nos Communes, les Maires, après avoir élu les Conseillers des Iles Autonomes le 25 janvier dernier.
Les Observateurs internationaux comme leurs collègues nationaux, ont noté l’esprit de responsabilité de la classe politique comorienne à quelques exceptions près, ainsi que la volonté des comoriens à participer dans la gestion du processus démocratique électoral.
Ainsi, au terme de ce scrutin, je tiens, en votre nom, au nom du gouvernement et en mon nom personnel, à exprimer notre profonde gratitude aux partenaires bilatéraux et multilatéraux de l’Union des Comores, pour leur précieux apport financier et humain, qui a largement contribué au bon déroulement de ce processus électoral.
Je tiens ensuite à vous adresser mes sincères remerciements et mes félicitations, pour avoir, une fois encore, fait preuve d’une grande maturité politique, en adoptant un comportement exemplaire lors des campagnes électorales et des opérations électorales, et en participant massivement au scrutin, dans le respect de la démocratie.
Je voudrais également, féliciter la Commission Nationale Electorale Indépendante, ainsi que ses démembrements dans les Iles Autonomes, pour le travail accompli dans le cadre de leurs missions.
En effet, cet organe, qui a désormais un caractère permanent et qui n’en est qu’à sa première expérience, a fait preuve d’une grande volonté, tant dans le recensement et la mobilisation des électeurs et électrices de notre pays, que dans l’administration des élections, la gestion et la protection du patrimoine immobilier et matériel de l’institution.
Je ne doute pas, que la CENI saura, au fil du temps, acquérir toujours plus d’expérience pour consolider son indépendance, poursuivre le recensement et le toilettage des listes électorales pour donner toujours plus de crédibilité et garantir les meilleures chances de succès aux prochains scrutins.
J’associe à ces félicitations, tous les autres organes impliqués dans le processus électoral tant au niveau national qu’au niveau insulaire, le Ministère de l’Intérieur, la Cour Constitutionnelle, les Forces de l’Ordre, le Conseil National de l’Audiovisuel, qui, chacun dans son domaine, ont pleinement joué le rôle qui est le leur, à savoir garantir la sécurité et la crédibilité des opérations électorales.
Je tiens par ailleurs, à féliciter les partis et organisations auxquels appartiennent les nouveaux élus, tout en leur demandant de ne jamais oublier leur rôle de sauvegarde de l’Unité de notre pays, de consolidation de la paix sociale pour le progrès et le développement du pays, reconnus même par la Constitution de l’Union des Comores et le cas échéant, pénalement sanctionnés.
En effet, l’article 6 de la Constitution stipule : « Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage, ainsi qu’à la formation civique et politique du peuple. Ils se forment et exercent librement leur activité, conformément à la loi de l’Union. Ils doivent respecter l’Unité Nationale, la Souveraineté et l’Intangibilité des frontières des Comores, telles qu’internationalement reconnues, ainsi que les principes de la démocratie ».
Aussi voudrais-je lancer un appel aux organisations politiques de continuer dans cet élan de concertation pour imposer la paix, la démocratie et le respect de notre législation nationale aussi bien dans sa lettre que dans son esprit.
Permettez-moi ici, de féliciter les nouveaux élus et, dans le strict respect de la séparation des pouvoirs, leur faire cet unique rappel : votre travail, votre énergie ne doivent viser qu’un seul objectif, celui de servir votre pays, votre peuple et votre nation.
Dois-je enfin souligner que le bon déroulement des scrutins, nous le devons aussi, à la grande contribution financière, à hauteur de 1 milliard 200 millions de francs, apportée par le Gouvernement comorien pour permettre la tenue de ces élections aux dates prévues. Preuve s’il en est, de notre détermination à respecter et faire respecter, les dispositions de nos textes constitutionnels, législatifs et réglementaires.
Mes chers compatriotes,
Le déroulement des opérations électorales, dans le calme et la sérénité, sur l’ensemble du territoire national, a démontré la détermination de la Nation comorienne, Gouvernement, institutions et peuple, à enraciner la Démocratie et le pluralisme dans notre pays.
Avec ce scrutin, notre pays vient de franchir une nouvelle et importante étape, dans la consolidation de ses institutions, le renforcement de sa stabilité politique et la poursuite de son processus de réconciliation nationale.
Je vous invite à plus d’efforts et davantage d’implication, pour favoriser le vote libre, notamment en refusant l’achat des consciences, pour que les prochaines élections, en particulier celles de 2016, se déroulent dans les meilleures conditions possibles, afin de rester dans la trajectoire adoptée par notre pays depuis une décennie et dans l’élan qu’il a pris depuis deux décennies déjà.
En effet, notre pays vit désormais au rythme de l’alternance politique ou de la confirmation d’une majorité gouvernementale après des élections crédibles, démocratiques et honnêtes sous l’observation de la Communauté Internationale.
Certes, il y a des aspects très discutables dans le nouveau cadre institutionnel dont le fondement est l’Accord de Fomboni du 17 février 2001, pour la Réconciliation Nationale, après la crise séparatiste.
Il n’en demeure pas moins que la stabilité institutionnelle, le fonctionnement régulier des institutions, la consolidation de la cohésion nationale ainsi que l’alternance politique quinquennale désormais irréversible, sont incontestablement des acquis que nous devons tous préserver avec détermination. Au-delà de divergences qui, avouons-le, la plupart du temps, ne sont véritablement pas idéologiques, la classe politique comorienne, dans sa plus grande majorité, a adhéré aux règles que nous nous sommes fixées en 2001 après cette crise séparatiste qui a failli anéantir notre jeune Nation.
Notre classe politique, à laquelle je rends un hommage appuyé, a su faire la part de choses entre ses intérêts partisans et ceux du Peuple Comorien et ces derniers ont toujours pris le dessus.
C’est ainsi qu’en 2002 notre pays, une année après avoir adopté la Constitution de l’Union des Comores, a organisé des élections des Chefs des Exécutifs des Iles Autonomes ainsi que les primaires pour la première élection du Président de l’Union des Comores dans le cadre de la Tournante.
Que les Autorités du moment qui ont inauguré ce chemin pour la consolidation de la démocratie par des élections libres et transparentes trouvent ici l’expression de notre gratitude.
Deux ans après, en 2004, ce sont les élections des Représentants de la Nation et des Représentants des Iles Autonomes conformément au nouveau cadre institutionnel et toutes ces élections ont été déclarées justes, libres et démocratiques par la Communauté internationale.
Mes Chers Compatriotes,
Lorsqu’en 2006 il a fallu organiser la première alternance politique et réussir une élection démocratique conformément à la Tournante, nombreux sont ceux qui ont exprimé un scepticisme quant à la capacité des comoriens à organiser dans la sérénité, une alternance politique au plus haut niveau.
La troisième tournante qui devait logiquement échoir à l’Ile Autonome de Mohéli en avril 2010, quatre ans après celle d’Anjouan de 2006, ne l’a été que grâce à la détermination des Comoriens en général et de la population de Mohéli en particulier pour la préservation de l’Unité et de la Cohésion Nationales, gages de la stabilité institutionnelle de notre pays.
Durant cette période, il a fallu toute la détermination de l’Union Africaine notamment des autorités du Conseil Paix et Sécurité à la tête duquel l’ancien Commissaire Ramtane Lamamra et de toute la Communauté Internationale et l’implication des Chefs d’Etat Amis des Comores à l’exemple du Président Jakaya Mrisho KIKWETRE et de l’Emir du Qatar, pour éviter à notre pays le chaos.
Durant cette période où nous avons douté de la viabilité de nos institutions, beaucoup de comoriens à Mohéli y compris les autorités du moment, ont perdu leurs biens tandis que la vie d’autres citoyens, a été constamment mise en danger.
C’est grâce à la ténacité de tous les Comoriens et de toute la classe politique et après plusieurs conférences et réunions au siège de l’Union Africaine et ici à Moroni au Palais du Peuple et à la Présidence, que l’élection primaire pour la présidentielle, a pu se tenir fin 2010 à Mohéli, même si, malheureusement, le mandat n’a débuté que six mois après.
Comoriennes et Comoriens,
En vous rappelant tout cela, mon objectif est de vous demander d’être vigilants mais surtout de ne pas vous emporter jusqu’à laisser à certains, la possibilité de tirer le pays vers le bas.
Nous avons tous l’obligation de préserver la Nation Comorienne dans son Unité, sa Cohésion et dans une quiétude qui permettent à ceux que les Comoriens ont choisis de continuer la politique de développement, seule garantie pour la stabilité de notre pays.
Je prie Allah le Tout-Puissant pour qu’il nous accorde toute sa miséricorde, Amen.
Vive la République,
Vive l’Union des Comores dans la paix.
Je vous remercie
Comoriennes,
Comoriens,
Mes chers compatriotes,
Dimanche 22 février 2015, vous avez parachevé l’élection des Représentants de la Nation et, pour la première fois, celle des Conseillers Municipaux pour l’élection des Premiers Magistrats de nos Communes, les Maires, après avoir élu les Conseillers des Iles Autonomes le 25 janvier dernier.
Les Observateurs internationaux comme leurs collègues nationaux, ont noté l’esprit de responsabilité de la classe politique comorienne à quelques exceptions près, ainsi que la volonté des comoriens à participer dans la gestion du processus démocratique électoral.
Ainsi, au terme de ce scrutin, je tiens, en votre nom, au nom du gouvernement et en mon nom personnel, à exprimer notre profonde gratitude aux partenaires bilatéraux et multilatéraux de l’Union des Comores, pour leur précieux apport financier et humain, qui a largement contribué au bon déroulement de ce processus électoral.
Je tiens ensuite à vous adresser mes sincères remerciements et mes félicitations, pour avoir, une fois encore, fait preuve d’une grande maturité politique, en adoptant un comportement exemplaire lors des campagnes électorales et des opérations électorales, et en participant massivement au scrutin, dans le respect de la démocratie.
Je voudrais également, féliciter la Commission Nationale Electorale Indépendante, ainsi que ses démembrements dans les Iles Autonomes, pour le travail accompli dans le cadre de leurs missions.
En effet, cet organe, qui a désormais un caractère permanent et qui n’en est qu’à sa première expérience, a fait preuve d’une grande volonté, tant dans le recensement et la mobilisation des électeurs et électrices de notre pays, que dans l’administration des élections, la gestion et la protection du patrimoine immobilier et matériel de l’institution.
Je ne doute pas, que la CENI saura, au fil du temps, acquérir toujours plus d’expérience pour consolider son indépendance, poursuivre le recensement et le toilettage des listes électorales pour donner toujours plus de crédibilité et garantir les meilleures chances de succès aux prochains scrutins.
J’associe à ces félicitations, tous les autres organes impliqués dans le processus électoral tant au niveau national qu’au niveau insulaire, le Ministère de l’Intérieur, la Cour Constitutionnelle, les Forces de l’Ordre, le Conseil National de l’Audiovisuel, qui, chacun dans son domaine, ont pleinement joué le rôle qui est le leur, à savoir garantir la sécurité et la crédibilité des opérations électorales.
Je tiens par ailleurs, à féliciter les partis et organisations auxquels appartiennent les nouveaux élus, tout en leur demandant de ne jamais oublier leur rôle de sauvegarde de l’Unité de notre pays, de consolidation de la paix sociale pour le progrès et le développement du pays, reconnus même par la Constitution de l’Union des Comores et le cas échéant, pénalement sanctionnés.
En effet, l’article 6 de la Constitution stipule : « Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage, ainsi qu’à la formation civique et politique du peuple. Ils se forment et exercent librement leur activité, conformément à la loi de l’Union. Ils doivent respecter l’Unité Nationale, la Souveraineté et l’Intangibilité des frontières des Comores, telles qu’internationalement reconnues, ainsi que les principes de la démocratie ».
Aussi voudrais-je lancer un appel aux organisations politiques de continuer dans cet élan de concertation pour imposer la paix, la démocratie et le respect de notre législation nationale aussi bien dans sa lettre que dans son esprit.
Permettez-moi ici, de féliciter les nouveaux élus et, dans le strict respect de la séparation des pouvoirs, leur faire cet unique rappel : votre travail, votre énergie ne doivent viser qu’un seul objectif, celui de servir votre pays, votre peuple et votre nation.
Dois-je enfin souligner que le bon déroulement des scrutins, nous le devons aussi, à la grande contribution financière, à hauteur de 1 milliard 200 millions de francs, apportée par le Gouvernement comorien pour permettre la tenue de ces élections aux dates prévues. Preuve s’il en est, de notre détermination à respecter et faire respecter, les dispositions de nos textes constitutionnels, législatifs et réglementaires.
Mes chers compatriotes,
Le déroulement des opérations électorales, dans le calme et la sérénité, sur l’ensemble du territoire national, a démontré la détermination de la Nation comorienne, Gouvernement, institutions et peuple, à enraciner la Démocratie et le pluralisme dans notre pays.
Avec ce scrutin, notre pays vient de franchir une nouvelle et importante étape, dans la consolidation de ses institutions, le renforcement de sa stabilité politique et la poursuite de son processus de réconciliation nationale.
Je vous invite à plus d’efforts et davantage d’implication, pour favoriser le vote libre, notamment en refusant l’achat des consciences, pour que les prochaines élections, en particulier celles de 2016, se déroulent dans les meilleures conditions possibles, afin de rester dans la trajectoire adoptée par notre pays depuis une décennie et dans l’élan qu’il a pris depuis deux décennies déjà.
En effet, notre pays vit désormais au rythme de l’alternance politique ou de la confirmation d’une majorité gouvernementale après des élections crédibles, démocratiques et honnêtes sous l’observation de la Communauté Internationale.
Certes, il y a des aspects très discutables dans le nouveau cadre institutionnel dont le fondement est l’Accord de Fomboni du 17 février 2001, pour la Réconciliation Nationale, après la crise séparatiste.
Il n’en demeure pas moins que la stabilité institutionnelle, le fonctionnement régulier des institutions, la consolidation de la cohésion nationale ainsi que l’alternance politique quinquennale désormais irréversible, sont incontestablement des acquis que nous devons tous préserver avec détermination. Au-delà de divergences qui, avouons-le, la plupart du temps, ne sont véritablement pas idéologiques, la classe politique comorienne, dans sa plus grande majorité, a adhéré aux règles que nous nous sommes fixées en 2001 après cette crise séparatiste qui a failli anéantir notre jeune Nation.
Notre classe politique, à laquelle je rends un hommage appuyé, a su faire la part de choses entre ses intérêts partisans et ceux du Peuple Comorien et ces derniers ont toujours pris le dessus.
C’est ainsi qu’en 2002 notre pays, une année après avoir adopté la Constitution de l’Union des Comores, a organisé des élections des Chefs des Exécutifs des Iles Autonomes ainsi que les primaires pour la première élection du Président de l’Union des Comores dans le cadre de la Tournante.
Que les Autorités du moment qui ont inauguré ce chemin pour la consolidation de la démocratie par des élections libres et transparentes trouvent ici l’expression de notre gratitude.
Deux ans après, en 2004, ce sont les élections des Représentants de la Nation et des Représentants des Iles Autonomes conformément au nouveau cadre institutionnel et toutes ces élections ont été déclarées justes, libres et démocratiques par la Communauté internationale.
Mes Chers Compatriotes,
Lorsqu’en 2006 il a fallu organiser la première alternance politique et réussir une élection démocratique conformément à la Tournante, nombreux sont ceux qui ont exprimé un scepticisme quant à la capacité des comoriens à organiser dans la sérénité, une alternance politique au plus haut niveau.
La troisième tournante qui devait logiquement échoir à l’Ile Autonome de Mohéli en avril 2010, quatre ans après celle d’Anjouan de 2006, ne l’a été que grâce à la détermination des Comoriens en général et de la population de Mohéli en particulier pour la préservation de l’Unité et de la Cohésion Nationales, gages de la stabilité institutionnelle de notre pays.
Durant cette période, il a fallu toute la détermination de l’Union Africaine notamment des autorités du Conseil Paix et Sécurité à la tête duquel l’ancien Commissaire Ramtane Lamamra et de toute la Communauté Internationale et l’implication des Chefs d’Etat Amis des Comores à l’exemple du Président Jakaya Mrisho KIKWETRE et de l’Emir du Qatar, pour éviter à notre pays le chaos.
Durant cette période où nous avons douté de la viabilité de nos institutions, beaucoup de comoriens à Mohéli y compris les autorités du moment, ont perdu leurs biens tandis que la vie d’autres citoyens, a été constamment mise en danger.
C’est grâce à la ténacité de tous les Comoriens et de toute la classe politique et après plusieurs conférences et réunions au siège de l’Union Africaine et ici à Moroni au Palais du Peuple et à la Présidence, que l’élection primaire pour la présidentielle, a pu se tenir fin 2010 à Mohéli, même si, malheureusement, le mandat n’a débuté que six mois après.
Comoriennes et Comoriens,
En vous rappelant tout cela, mon objectif est de vous demander d’être vigilants mais surtout de ne pas vous emporter jusqu’à laisser à certains, la possibilité de tirer le pays vers le bas.
Nous avons tous l’obligation de préserver la Nation Comorienne dans son Unité, sa Cohésion et dans une quiétude qui permettent à ceux que les Comoriens ont choisis de continuer la politique de développement, seule garantie pour la stabilité de notre pays.
Je prie Allah le Tout-Puissant pour qu’il nous accorde toute sa miséricorde, Amen.
Vive la République,
Vive l’Union des Comores dans la paix.
Je vous remercie
Beit Salam