Des personnages de la famille royale auraient financé Al-Qaida à la fin des années 1990, affirme dans une déposition Zacarias Moussaoui, anc...
Des personnages de la famille royale auraient financé Al-Qaida à la fin des années 1990, affirme dans une déposition Zacarias Moussaoui, ancien membre français d'Al-Qaida emprisonné aux Etats-Unis. L'Arabie Saoudite dément et pointe la santé mentale fragile du détenu.
L’an dernier, "Moussaoui avait écrit au juge américain Georges B. Daniels, qui supervise une poursuite judiciaire déposée contre l’Arabie Saoudite par les proches de victimes des attentats du 11 septembre 2011. Il voulait témoigner dans l’affaire", souligne l'article. En octobre, une équipe d’avocats a été autorisée à l’interviewer pendant deux jours, dans le Colorado.
Lundi, l’ambassade saoudienne a fait savoir dans un communiqué que "les mots de Moussaoui n’ont aucune crédibilité" en raison son état de santé mentale. En 2006, le comportement de Moussaoui lors de son procès était "erratique", rappelle le journal. Il avait notamment tenté de congédier ses propres avocats après que ceux-ci eurent prouvé qu’il souffrait de "sérieux problèmes de santé mentale". Il avait toutefois été jugé "apte à comparaître".
"Les allégations de Moussaoui interviennent à un moment sensible dans les relations entre l’Arabie Saoudite et les Etats-Unis, commente The New York Times, moins de deux semaines après le décès du roi Abdallah, et la succession de son frère, le roi Salman."
Par Courrier international
Des membres de la famille royale saoudienne auraient financé Al-Qaida à
la fin des années 1990, affirme Zacarias Moussaoui, ce Français considéré
parfois comme le "20e pirate de l’air" dans les attentats du 11
septembre 2001.
Dans une déposition recueillie par des avocats dans la prison de sécurité maximale où il est enfermé, l'ancien membre d’Al-Qaida décrit certains princes saoudiens comme "des donateurs majeurs de l’organisation terroriste", révèle The New York Times à la une de son édition du 4 février. Dans le témoignage, déposé le 2 février auprès d’un tribunal fédéral de New York, il explique également avoir évoqué un projet d’attentat contre l’avion présidentiel Air Force One avec un membre de l’ambassade saoudienne à Washington.
Zacarias Moussaoui, qui se trouvait en prison au moment du 11 septembre, a été reconnu coupable, en 2006, de six chefs d’accusation de complot en liaison avec les attentats du 11 septembre 2001, et condamné à la prison à perpétuité, sans possibilité de libération anticipée.
Dans une déposition recueillie par des avocats dans la prison de sécurité maximale où il est enfermé, l'ancien membre d’Al-Qaida décrit certains princes saoudiens comme "des donateurs majeurs de l’organisation terroriste", révèle The New York Times à la une de son édition du 4 février. Dans le témoignage, déposé le 2 février auprès d’un tribunal fédéral de New York, il explique également avoir évoqué un projet d’attentat contre l’avion présidentiel Air Force One avec un membre de l’ambassade saoudienne à Washington.
Zacarias Moussaoui, qui se trouvait en prison au moment du 11 septembre, a été reconnu coupable, en 2006, de six chefs d’accusation de complot en liaison avec les attentats du 11 septembre 2001, et condamné à la prison à perpétuité, sans possibilité de libération anticipée.
L’an dernier, "Moussaoui avait écrit au juge américain Georges B. Daniels, qui supervise une poursuite judiciaire déposée contre l’Arabie Saoudite par les proches de victimes des attentats du 11 septembre 2011. Il voulait témoigner dans l’affaire", souligne l'article. En octobre, une équipe d’avocats a été autorisée à l’interviewer pendant deux jours, dans le Colorado.
Crédible ou non ?
Dans sa récente déposition, Zacarias Moussaoui a indiqué qu’il avait été chargé par les leaders d’Al-Qaida à la fin des années1990 de créer "une base de données regroupant tous les donateurs du groupe". Une liste sur laquelle apparaissent plusieurs princes saoudiens, dont Turki al-Faisal, alors directeur de l’Agence de renseignements saoudienne, et Bandar Ben Sultan, qui a été pendant plusieurs années l’ambassadeur saoudien aux Etats-Unis.
Lundi, l’ambassade saoudienne a fait savoir dans un communiqué que "les mots de Moussaoui n’ont aucune crédibilité" en raison son état de santé mentale. En 2006, le comportement de Moussaoui lors de son procès était "erratique", rappelle le journal. Il avait notamment tenté de congédier ses propres avocats après que ceux-ci eurent prouvé qu’il souffrait de "sérieux problèmes de santé mentale". Il avait toutefois été jugé "apte à comparaître".
"Les allégations de Moussaoui interviennent à un moment sensible dans les relations entre l’Arabie Saoudite et les Etats-Unis, commente The New York Times, moins de deux semaines après le décès du roi Abdallah, et la succession de son frère, le roi Salman."
Par Courrier international