Les activités générales sont paralysées aux différents points de la capitale et dans les régions de l’ile de Ngazidja. A Moroni, aux premiè...
Les activités générales sont paralysées aux différents points de la capitale et dans les régions de l’ile de Ngazidja. A Moroni, aux premières heures de la matinée de ce lundi 9 février 2015, premier jour d’un mouvement de grève lancé par le Mouvement madji na mwéndjé.
La plupart des circuits de transports publics ne sont pas desservis. Des écolières et écoliers, qui tentaient d’atteindre leurs établissements scolaires, ont dû rebrousser chemin, faute de moyens de transport mais aussi par l'absence des enseignants. A différents moyens, les initiateurs de la grève sont mobilisés pour empêcher les éventuels briseurs de grève de faire obstacle à leur mouvement. Des barricades et de fermeture de route sont signalées dans les régions de Ngazidja. Des jets de pierres sont également lancés par des mains inconnues dans les rués en dehors de Moroni. Dans les aires d’embarquement et de débarquement des passagers vers les régions, les transports publics sont absents, excepté quelques taxis ville qui essaient d’emmener des clients vers diverses destinations. Des véhicules privés circulent tout de même sur différentes artères ainsi que les grands axes seulement Qu'à moroni.
La totalité des magazines sont désertées pour respecter le mot d’ordre de grève. Certains bureaux administratifs ont ouvert pour respecter le mot de boycott du ministre de l’intérieur. Malgré tout, beaucoup de citoyennes et citoyens de la capitale ont pris la route à pied pour essayer d’arriver sur leurs lieux de travail.
Ce mouvement de grève prévu pour trois jours a affecté pour sa première journée la plupart des branches d’activités, y compris l’administration publique, les services, le commerce ainsi que les organisations internationales.
Nakidine Hassane