«Mayotte est comorienne et le restera à jamais». Certes, Mais il y a aussi le non-dit qu'il faut libérer les neurones pour pouvoir le di...
«Mayotte est comorienne et le restera à jamais». Certes, Mais il y a aussi le non-dit qu'il faut libérer les neurones pour pouvoir le dire avec courage : Ce qui fait vivre à Mayotte, ne nous appartient pas dans les faits; autant dire que si tu te fiches de ma vie, je me moque de toi ! Voila la réalité Mahoraise, c'est une question de sensibilité humaine.
D'ailleurs, comment se fait-il que nos frères et sœurs pensent qu'on en veut à leurs peaux ?
Est ce que nos amis amis du comité Maoré par exemple ne comprennent pas que sur ce territoire qui nous appartient et qui s'appelle Mayotte, il y a une vie et que ce qui fait la vie sur notre territoire habité par nos frères et sœurs ne nous appartient pas au propre ? Je pense sérieusement que lorsque ce qui fait la vie sur notre territoire ne nous appartient pas au propre, alors le manque de sensibilité de la vie de ceux qu'y vivent, de surcroît nos frères et sœurs, est une offense à la fois grave et dangereuse envers la vie humaine.
Nous avons un territoire (Mayotte) où vivent nos frères et sœurs: ce territoire nous appartient certes, mais ce qui fait la vie de nos frères et sœurs sur ce territoire, ne nous appartient pas. N'est-ce pas? Alors oui, on fait quoi et comment ? Nous devons être très sensibles à tout ce qui pourrait toucher ou détruire leurs vies, en espérant tout de même que la réciprocité sera de mise un jour, de préférence un jour proche. Car après tout, si la sensibilité et cet amour envers nos frères et sœurs Mahorais et Mahoraises sont si évidemment présents en nous, ce qui devait être naturel, si nous avons vraiment l'ambition et la détermination de chercher et de trouver par tous les moyens le retour de «Maoré» et des Mahorais dans le giron comorien, leur vie aussi ne doit pas nous laisser indifférents.
Sans quoi, les liens du sang, de religion, de culture, bref nos liens naturels n'auront aucune importance chez eux, parce que tout simplement, si tu te fiches de ma vie, je me moque de toi. Justement, n'est ce pas les comoriens qui disent " Mwanagna mru tsimpaka nduwo mru yazalwa na ye ?" alors.... On ne peut pas réclamer Mayotte, tout en restant indifférent de ce qui fait la vie des Mahorais. Voilà la vérité chers amis du comité maoré. Voila pourquoi je trouve vos agissements parfois troublants, une offense à la vie humaine de ceux qu'y vivent à Mayotte.
Nous devons être prudents sur ce sujet sensible parce que, si sur plan du Droit international public, se fondant sur les résolutions des organisations intergouvernementales, le territoire de Mayotte nous appartient, il y a aussi un fait, un fait têtu: ce qui fait vivre sur ce territoire, ce qui y fait vivre nos frères et sœurs, ne nous appartient pas.
Une fois de plus, Mayotte est comorienne et le restera à jamais. ça, c'est dit et c'est clair. Maintenant, il y a le non-dit. Parlons justement de ce non-dit. D'abord, il faudra comprendre sans prise de tête que sur ce territoire qui nous appartient et qui s'appelle Mayotte, il y a une vie. C'est une vie qui se manifeste à travers des structures et des actions concrètes et qui attire grâce à celles-ci. Il faudra comprendre ensuite que si le territoire de Mayotte nous appartient, ce qui fait la vie à Mayotte ne nous appartient pas.
Sur ce point et nécessairement sur ce point, il faudra comprendre enfin que ce qui attire les autres insulaires vers Mayotte, ne se trouve point dans un sous-sol mahorais et qu'on pourrait dire: «Étant donné que le territoire nous appartient, la richesse de l'île aussi nous appartient logiquement». Non et non, ce qui attire nos jeunes et nos moins jeunes à Mayotte, c'est justement ce qui nous appartient pas. C'est justement ce que nous n'arrivons pas à faire à Moheli, à Anjouan et à la Grande-Comore. Réclamer Mayotte tout en restant indifférent de ce qui fait la vie des Mahorais est une erreur. Cette erreur fait que nos frères et sœurs pensent qu'on en veut à leurs peaux...
Mrimdu
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
D'ailleurs, comment se fait-il que nos frères et sœurs pensent qu'on en veut à leurs peaux ?
Est ce que nos amis amis du comité Maoré par exemple ne comprennent pas que sur ce territoire qui nous appartient et qui s'appelle Mayotte, il y a une vie et que ce qui fait la vie sur notre territoire habité par nos frères et sœurs ne nous appartient pas au propre ? Je pense sérieusement que lorsque ce qui fait la vie sur notre territoire ne nous appartient pas au propre, alors le manque de sensibilité de la vie de ceux qu'y vivent, de surcroît nos frères et sœurs, est une offense à la fois grave et dangereuse envers la vie humaine.
Nous avons un territoire (Mayotte) où vivent nos frères et sœurs: ce territoire nous appartient certes, mais ce qui fait la vie de nos frères et sœurs sur ce territoire, ne nous appartient pas. N'est-ce pas? Alors oui, on fait quoi et comment ? Nous devons être très sensibles à tout ce qui pourrait toucher ou détruire leurs vies, en espérant tout de même que la réciprocité sera de mise un jour, de préférence un jour proche. Car après tout, si la sensibilité et cet amour envers nos frères et sœurs Mahorais et Mahoraises sont si évidemment présents en nous, ce qui devait être naturel, si nous avons vraiment l'ambition et la détermination de chercher et de trouver par tous les moyens le retour de «Maoré» et des Mahorais dans le giron comorien, leur vie aussi ne doit pas nous laisser indifférents.
Sans quoi, les liens du sang, de religion, de culture, bref nos liens naturels n'auront aucune importance chez eux, parce que tout simplement, si tu te fiches de ma vie, je me moque de toi. Justement, n'est ce pas les comoriens qui disent " Mwanagna mru tsimpaka nduwo mru yazalwa na ye ?" alors.... On ne peut pas réclamer Mayotte, tout en restant indifférent de ce qui fait la vie des Mahorais. Voilà la vérité chers amis du comité maoré. Voila pourquoi je trouve vos agissements parfois troublants, une offense à la vie humaine de ceux qu'y vivent à Mayotte.
Nous devons être prudents sur ce sujet sensible parce que, si sur plan du Droit international public, se fondant sur les résolutions des organisations intergouvernementales, le territoire de Mayotte nous appartient, il y a aussi un fait, un fait têtu: ce qui fait vivre sur ce territoire, ce qui y fait vivre nos frères et sœurs, ne nous appartient pas.
Une fois de plus, Mayotte est comorienne et le restera à jamais. ça, c'est dit et c'est clair. Maintenant, il y a le non-dit. Parlons justement de ce non-dit. D'abord, il faudra comprendre sans prise de tête que sur ce territoire qui nous appartient et qui s'appelle Mayotte, il y a une vie. C'est une vie qui se manifeste à travers des structures et des actions concrètes et qui attire grâce à celles-ci. Il faudra comprendre ensuite que si le territoire de Mayotte nous appartient, ce qui fait la vie à Mayotte ne nous appartient pas.
Sur ce point et nécessairement sur ce point, il faudra comprendre enfin que ce qui attire les autres insulaires vers Mayotte, ne se trouve point dans un sous-sol mahorais et qu'on pourrait dire: «Étant donné que le territoire nous appartient, la richesse de l'île aussi nous appartient logiquement». Non et non, ce qui attire nos jeunes et nos moins jeunes à Mayotte, c'est justement ce qui nous appartient pas. C'est justement ce que nous n'arrivons pas à faire à Moheli, à Anjouan et à la Grande-Comore. Réclamer Mayotte tout en restant indifférent de ce qui fait la vie des Mahorais est une erreur. Cette erreur fait que nos frères et sœurs pensent qu'on en veut à leurs peaux...
Mrimdu
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