LE DIALOGUE A LA PLACE DE L' OPPRESSION ET RESPECT DES DROITS DU CITOYEN. La résistance à l'oppression est un droit légitime qui ju...
LE DIALOGUE A LA PLACE DE L' OPPRESSION ET RESPECT DES DROITS DU CITOYEN.
La résistance à l'oppression est un droit légitime qui justifie le recours à tous moyens à la mesure de la dérive autoritaire. Ceux qui essaient de justifier l'attitude irresponsable et meurtrière du gouvernement comorien pour mettre fin aux protestations contre les délestages et le manque d'eau, sont pour la plupart emmurés dans leur prise de position partisane ou subjective qui personnellement ne m'intéresse pas, Ce qui me tient à cœur, c'est l'usage détourné que les tenants actuels du pouvoir font de nos droits et libertés dont nous leur avons confié la protection et la sauvegarde. Il y a suffisamment de forces de l'ordre pour encadrer les manifestations et nous ne saurions accepter aucune forme de dérive autoritaire.
Les combats que nous avons mené pendant des années au nom de l'idéal démocratique ne sauraient être vains. Malheureusement, le doute semble permis du fait de ceux qui pensent que la seule signification de l'indépendance réside dans le fait que des noirs ont colonisé d'autres noirs pour s'être assis sur le fauteuil du blanc.
La résistance à l'oppression est un droit légitime qui justifie le recours à tous moyens à la mesure de la dérive autoritaire. Ceux qui essaient de justifier l'attitude irresponsable et meurtrière du gouvernement comorien pour mettre fin aux protestations contre les délestages et le manque d'eau, sont pour la plupart emmurés dans leur prise de position partisane ou subjective qui personnellement ne m'intéresse pas, Ce qui me tient à cœur, c'est l'usage détourné que les tenants actuels du pouvoir font de nos droits et libertés dont nous leur avons confié la protection et la sauvegarde. Il y a suffisamment de forces de l'ordre pour encadrer les manifestations et nous ne saurions accepter aucune forme de dérive autoritaire.
Les combats que nous avons mené pendant des années au nom de l'idéal démocratique ne sauraient être vains. Malheureusement, le doute semble permis du fait de ceux qui pensent que la seule signification de l'indépendance réside dans le fait que des noirs ont colonisé d'autres noirs pour s'être assis sur le fauteuil du blanc.
Il ne saurait être admis que nos droits conquis soient confisqués par certains d'entre nous en violation du contrat social qui nous lie. Je dis souvent qu'on n'a jamais assez de force pour encadrer les manifestations et qu'on en a toujours trop pour les réprimer. On rentre dans l'exercice despotique du pouvoir délégué par le peuple contre le peuple. Et on expose alors notre État fragile à la déstabilisation. On oublie que notre stabilité sociale est le fruit de compromis fragiles.
La misère est partout autour de nous. L'école peu porteuse d'espoir, le chômage, l'emploi précaire, les difficultés d'accéder aux besoins les plus élémentaires. Pour beaucoup, manger est tout simplement un miracle quotidien.
Incapable de mettre un panorama en perspective avec une vision psychotonique, ils ne voient pas le feu qui couve, la révolte profonde qui monte et qui si elle déborde, emportera tout, Pourtant tout cela était déjà dans les leçons du passé et il fallait s'y attendre.
Quand ceux qui devaient fermer la marche prennent la tête, les choses vont forcément à l'envers. Quand je vois la file de demeurés qui s'est mise au devant de la marche, j'ai un sentiment de compassion pour mon pays. Ce qui lui manque le plus à mon avis, ce sont les hommes qui l'aideront à mettre en place sa volonté de changement. Toutes ses impulsions sont annihilées par des alimentaires de type nouveau qui ont le ventre à la place de la tête et qui prétendent épiloguer sur des sujets d'intérêt national en évidence hors de leur portée.
Ils l'emporteront s'il n'y prend pas garde, tant les idioties qu'ils débitent à l'endroit de l'opinion procède d'un discours décalé, en profond déphasage avec les préoccupations du citoyen ordinaire, Le monde virtuel dans lequel ils veulent nous inviter n'a aucune prise sur la réalité politique, économique et sociale. Le doute et l'incertitude sont les sentiments dominants et l'idée que rien ne va dans ce pays devenu difficile fait son chemin et finira si l'on y prend garde, par trouver droit de cité. Un peuple â besoin de rêver, les Comoriens ne rêvent plus.
Que les nouveaux parvenus par la politique se repaissent et arrêtent d'injurier notre intelligence en attendant que leurs pendules soient remises à l'heure. Le sujet qui démasque leur inculture et qui étale au grand jour leurs limites vite atteintes depuis des années est le même. Aux résultats, l'ignorance et la mauvaise foi se disputent le palme, La faute nous revient à tous, si chaque fois que nous confions le pouvoir à certains d'entre nous, ils veulent hypothéquer nos droits et libertés parce que d'autres d'entre nous ont mis en gage leur dignité tout en reniant leurs convictions d'avant pour du pain.
Chamsoulbahao Ousseni,
Juriste diplômé des universités de Dakar et de la Sorbonne
Belgique (Bruxelles)
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