Nous condamnons l'usage excessif de la force ayant causé plusieurs blessés par balle dans la ville de Mitsudje. Nous exigeons également...
Nous condamnons l'usage excessif de la force ayant causé plusieurs blessés par balle dans la ville de Mitsudje. Nous exigeons également la libération immédiate et sans condition de Said Mchangama ainsi que de tous les membres du mouvement Madji Na Mwendje arrêtés. Réclamer pacifiquement de l'électricité n'est pas un crime.
Toutefois nous conseillons à ce mouvement de reporter à une date ultérieure ses actions, tel que le demande le gouvernement. Soyons honnêtes.
Bien qu'ils n'aient pas apporté de réponses concrètes visant à rétablir à court terme l'électricité. Les autorités comoriennes se sont, néanmoins, montrées prêtes au dialogue et à l'écoute des revendications de ce mouvement.
Leurs leaders ont été reçu par le ministre chargé de l'Énergie Abdou Nasur Madi.
Tous ceux qui ont choisi la confrontation et le passage en force doivent assumer leurs responsabilités. Le père de l'indépendance Ahmed Abdallah Abderemane disait " SIRKALI KAYIRI SERA"!
Toutefois nous conseillons à ce mouvement de reporter à une date ultérieure ses actions, tel que le demande le gouvernement. Soyons honnêtes.
Bien qu'ils n'aient pas apporté de réponses concrètes visant à rétablir à court terme l'électricité. Les autorités comoriennes se sont, néanmoins, montrées prêtes au dialogue et à l'écoute des revendications de ce mouvement.
Leurs leaders ont été reçu par le ministre chargé de l'Énergie Abdou Nasur Madi.
Tous ceux qui ont choisi la confrontation et le passage en force doivent assumer leurs responsabilités. Le père de l'indépendance Ahmed Abdallah Abderemane disait " SIRKALI KAYIRI SERA"!
Quel État qui se respecte, accepterait que l'on paralyse la capitale durant 3 jours, au moment où les Comores abritent le conseil des ministres de la défense des pays de l'Afrique de l'Est?
Quel État qui se respecte, tolérerait que la circulation des biens et des personnes ne soit plus assurée, en plein milieu d'une campagne électorale?
Ce ne sont pas les manifestants qui font la loi dans une république digne de ce nom. L'ex-premier ministre français disait "la rue doit s'exprimer, mais ce n'est pas la rue qui gouverne".
Que ceux qui crient à tort et à travers leur mépris de notre démocratie chétive, regardent à quoi ressemblera notre pays si l'on devait régler nos différends autrement que par la voix des urnes. Est-ce là le genre de pays que nous souhaitons bâtir?
Par les temps qui courent, il existe deux types d'acteurs politiques comoriens. Ceux qui s'efforcent de mener le pays sur le long et difficile chemin de la stabilité et de la démocratie. Puis ceux, qui ne rêvent que d'une chose, c'est que le désordre règne et que la nation soit à feu et à sang.
Pour le plus grand bonheur de nos ennemis. Choisissez bien votre camp.