Broyée par une misère noire qui l’appauvrit de jour en jour, meurtrie par des pénuries qui rendent sa vie intenable, ahurie par une corrupt...
Broyée par une misère noire qui l’appauvrit de jour en jour, meurtrie par des pénuries qui rendent sa vie intenable, ahurie par une corruption insolente qui tire vers le bas l’économie du pays, la population comorienne avait fini par monter son exaspération le 29 octobre dernier dans toute l’ile la Grande Comore. L’ile était bien morte ce jour là. Les commerces, les marchés, les épiceries, les écoles, les administrations…. avaient bien fermé. Les routes étaient désertées par les automobilistes…
Le chef de l’état, Ikililou Dhoinine, a mis une semaine pour réagir à cette mobilisation qui a impliqué toutes les couches de la population de la Grande Comore. Le 6 novembre 2014, le Président de l’Union avait déclaré avoir « entendu la plainte de ses concitoyens ». Il avait déclaré que son gouvernement et lui-même ne « ménageront aucun effort pour venir à bout de ce problème ». Ces propos ont été tenus à Beit-Salam, à l’occasion de l’inauguration des bureaux annexes de la présidence et de la signature d’un protocole d’accord sur l’apurement de la dette du secteur de la vanille. Selon le Chef de l’état des mesures urgentes seront prises. Un soutien financier conséquent a été accordé à la Ma-Mwe pour l’achat de gazole, en complément du soutien apporté dans ce domaine par la Banque Africaine de Développement, ainsi que pour la révision des groupes électrogènes de Voidjou. A la demande du Chef de l’état, des assises nationales devraient se tenir sur cette question.
Le chef de l’état, Ikililou Dhoinine, a mis une semaine pour réagir à cette mobilisation qui a impliqué toutes les couches de la population de la Grande Comore. Le 6 novembre 2014, le Président de l’Union avait déclaré avoir « entendu la plainte de ses concitoyens ». Il avait déclaré que son gouvernement et lui-même ne « ménageront aucun effort pour venir à bout de ce problème ». Ces propos ont été tenus à Beit-Salam, à l’occasion de l’inauguration des bureaux annexes de la présidence et de la signature d’un protocole d’accord sur l’apurement de la dette du secteur de la vanille. Selon le Chef de l’état des mesures urgentes seront prises. Un soutien financier conséquent a été accordé à la Ma-Mwe pour l’achat de gazole, en complément du soutien apporté dans ce domaine par la Banque Africaine de Développement, ainsi que pour la révision des groupes électrogènes de Voidjou. A la demande du Chef de l’état, des assises nationales devraient se tenir sur cette question.
Dans un communiqué publié le 5 novembre 2014 et signé par le Secrétaire Général du Gouvernement, à la suite de la rencontre avec les représentants de la société civile, le Gouvernement, s’était engagé à accompagner financièrement la Ma-Mwe dans l’application du plan de délestage d’une durée de trois mois. Ce plan de délestage a été établi par la MA-MWE et rendu public et l’établissement public s’est engagé appliquer strictement ce calendrier.
Trois mois après, ces multiples engagements n’ont été respectés que durant deux mois. Et depuis un mois, la population fait face aux insupportables délestages qui désorganisent sa vie quotidienne. Les assises nationales sur l’énergie se font toujours attendre. Face à la dégradation continue de la gestion de l’électricité, le mouvement Madji na Mwendje a décidé d’organiser cette fois ci une île morte de trois jours pour réclamer de l’eau et de l’électricité. Ce mouvement tombe mal pour le gouvernement à quelques jours du second tour des élections législatives et de l’unique tour des élections des conseillers communaux du 22 février 2015. Un gouvernement qui tente par tous les moyens, notamment par l’intimidation et le mensonge de boycotter ce mouvement. Réussira t – il ? Rendez-vous ce 9 février dans les rues du pays. Par ComoresDroit