Pour des raisons officiellement liées à la longueur insuffisante de la piste d’atterrissage de Pamandzi, la compagnie low cost jette l’épong...
Pour des raisons officiellement liées à la longueur insuffisante de la piste d’atterrissage de Pamandzi, la compagnie low cost jette l’éponge à partir de ce mois de février.
C’est officiel : la compagnie qui s’était glissée en septembre 2012 parmi ses concurrentes Air Austral et Corsair, n’aura pas tenu deux ans dans ses liaisons vers la métropole. La compagnie low cost renforce parallèlement sa desserte de l’océan Indien en proposant dès juin 2015, une liaison Lyon-Saint Denis de La Réunion, ainsi que trois vols par semaine depuis l’île Bourbon.
C’était la seule desserte à partir de la province, et en ciblant le direct Marseille-Dzaoudzi, elle visait la forte communauté mahoraise de la capitale phocéenne.
Laurent Magnin, le PDG de la compagnie, qui avait critiqué à son arrivée la politique commerciale de ses concurrents, tournée vers le confort, indique dans un communiqué de presse les raisons du choix de l’arrêt de cette liaison hebdomadaire vers Marseille à compter de février 2015 : « Malgré un succès commercial incontestable, les contraintes opérationnelles (piste courte, fermetures fréquentes et difficulté de réacheminement des passagers en cas d’impossibilité d’accès à l’aéroport) ne permettent pas d’assurer une desserte pérenne tant sur le plan économique qu’opérationnel ».
Anne Perzo-Lafond
Le Journal de Mayotte
C’est officiel : la compagnie qui s’était glissée en septembre 2012 parmi ses concurrentes Air Austral et Corsair, n’aura pas tenu deux ans dans ses liaisons vers la métropole. La compagnie low cost renforce parallèlement sa desserte de l’océan Indien en proposant dès juin 2015, une liaison Lyon-Saint Denis de La Réunion, ainsi que trois vols par semaine depuis l’île Bourbon.
C’était la seule desserte à partir de la province, et en ciblant le direct Marseille-Dzaoudzi, elle visait la forte communauté mahoraise de la capitale phocéenne.
Laurent Magnin, le PDG de la compagnie, qui avait critiqué à son arrivée la politique commerciale de ses concurrents, tournée vers le confort, indique dans un communiqué de presse les raisons du choix de l’arrêt de cette liaison hebdomadaire vers Marseille à compter de février 2015 : « Malgré un succès commercial incontestable, les contraintes opérationnelles (piste courte, fermetures fréquentes et difficulté de réacheminement des passagers en cas d’impossibilité d’accès à l’aéroport) ne permettent pas d’assurer une desserte pérenne tant sur le plan économique qu’opérationnel ».
Anne Perzo-Lafond
Le Journal de Mayotte