Depuis que le président Sambi a fait la passation de pouvoir avec son élève apostat, le chef de l’Etat comorien, Ikililou Dhoinine, l’ancie...
Depuis que le président Sambi a fait la passation de pouvoir avec son élève apostat, le chef de l’Etat comorien, Ikililou Dhoinine, l’ancien Raïs s’est éclipsé. Nombreux sont ceux qui croyaient que ses ambitions politiques ont pris fin.
C’est aussi après avoir constaté qu’il fait l’objet de plusieurs soupçons et plusieurs tâches. Pendant le pouvoir, de nombreuses bavures, de nombreux abus, des injustices et mêmes plus graves, alimentaient l’opinion publique. Détournements de fonds publics, détournements de projets, disparitions des hommes sur lesquelles on se pose toujours des questions, vente de la citoyenneté comorienne.
Quelques plaintes même si fantaisistes, ont été déposées contre l’ancien Raïs Sambi. Mais ce dernier a profité du laxisme des autorités, de la complicité de quelques amis hautement placés, des pions qu’il plaçait à la cime de la justice comorienne… pour cracher sur cette institution, c’est-à-dire la justice. Des auditions, des enquêtes… qui n’ont rien abouti, or des preuves s’avéraient tangibles… pour un vrai procès. De cette justice, Sambi se pose en victime.
Les sambistes compatissent. On se rappelle bien de la réunion qui serait déroulée à Bambao Mtsanga, le 18 Août 2013, et annulée par le préfet. Avec cela, Sambi voulait défier le pouvoir qu’il a nourri avec son propre lait. C’était deux mois de la naissance de sa formation politique Juwa. Cet homme qui ignore et qui crache sur la loi, n’est autre qu’un semeur de trouble, en posture de charlatan. Et pendant un temps, Sambi se retirait du sol comorien et s’exilait volontairement ailleurs.
C’est aussi après avoir constaté qu’il fait l’objet de plusieurs soupçons et plusieurs tâches. Pendant le pouvoir, de nombreuses bavures, de nombreux abus, des injustices et mêmes plus graves, alimentaient l’opinion publique. Détournements de fonds publics, détournements de projets, disparitions des hommes sur lesquelles on se pose toujours des questions, vente de la citoyenneté comorienne.
Quelques plaintes même si fantaisistes, ont été déposées contre l’ancien Raïs Sambi. Mais ce dernier a profité du laxisme des autorités, de la complicité de quelques amis hautement placés, des pions qu’il plaçait à la cime de la justice comorienne… pour cracher sur cette institution, c’est-à-dire la justice. Des auditions, des enquêtes… qui n’ont rien abouti, or des preuves s’avéraient tangibles… pour un vrai procès. De cette justice, Sambi se pose en victime.
Les sambistes compatissent. On se rappelle bien de la réunion qui serait déroulée à Bambao Mtsanga, le 18 Août 2013, et annulée par le préfet. Avec cela, Sambi voulait défier le pouvoir qu’il a nourri avec son propre lait. C’était deux mois de la naissance de sa formation politique Juwa. Cet homme qui ignore et qui crache sur la loi, n’est autre qu’un semeur de trouble, en posture de charlatan. Et pendant un temps, Sambi se retirait du sol comorien et s’exilait volontairement ailleurs.
« Ce vendeur de rêve n’est qu’un provocateur.»
La constitution comorienne, même s’elle n’est pas du tout favorable au pays, a fait que la présidence doit être tournante. Le tour d’Anjouan, est déjà passé. Comme celui de Moheli qui voit son terme s’approcher. Mais après avoir constaté que les réseaux et les opportunités sont accaparés par une autre équipe, brillante en malveillance et malversation aussi que Sambi, le président du parti Juwa n’arrive pas à digérer cette prise.
Il la rumine à chaque lever du soleil. Donc, quelles que soient les circonstances, il veut revenir au pinacle. Ce prêcheur et hypnotiseur patent, a réussi à envouter quelques jeunes qui malgré le temps auraient quelques pas de bons patriotes. Le trouble, la provocation, la zizanie… sont donc l’arme que l’enturbanné utilise pour réaliser ses fins.
Ce provocateur accompli, fait tout pour que le pays perdure dans la misère dont il est parmi les artisans : insécurités, désordres, mafias, mensonges, tueries, démantèlement des sociétés d’Etat… pour ne citer que ces méfaits. En vérité quel bilan que les comoriens connaissent de Sambi et ses hommes ?
Destruction de l’hôtel Galawa longtemps fermé par le pouvoir d’Azali avec le mot « galawa ila sinde ra ibaya, sinde ridjo hu ibuwa », classement des Comores dans le rang des pays les plus dangereux au monde, qui est l’un des fruits de la vente des nationalités comoriennes aux bédouins sans foi ni loi par ce même Sambi agissant sans scrupule, des morts des autorités sans aucune suite, comme celle de Colonel Combo, de Mohamed Farouk, de Dr Assad Said Omar… le dossier sur les 152 personnes de Yémenia Airways… Un paquet très suffisant pour un bon procès. Sambi doit répondre à ces questions, donc, les autorités doivent cesser d’être naïfs, attentistes et sournois. Et aussi, la justice comorienne a une part de responsabilité, d’avoir laissé Sambi troubler le paysage sociopolitique comorien, Sambi sur qui plusieurs soupçons reposent.
D’ailleurs, Ibrahim Mhoumadi Sidi, a un compte à rendre car lors de l’assassinat du colonel Combo, c’est ce fameux Sidi qui était ministre de la défense. Sur la vente des nationalités, Sidi a aussi des explications à fournir car, député qu’il était, après désertion de la séance sur la loi de la citoyenneté de la honte, par l’ancien président de l’assemblée Said Dhoifir Bounou, il dirigeait de force cette session, suivant les indications de son mentor, raïs Sambi.
Mais quand la corruption devient monnaie courante chez les autorités, la complicité est de mise. Ici donc on comprend que si Ahmed Sambi tombe, Mamadou, Ikililou, ces deux anciens ministres de finances… seront eux aussi dans le filet. Donc voilà, silence on copine en appliquant la célèbre théorie mamadouinne « wandru dositirilana ». Sambi doit donc attendre le tour de l’île comorienne d’Anjouan, voir si ces insulaires lui feront confiance. Ngazidja ne doit pas être un champ de batails. Si Sambi et les sambistes de tous bords, espèrent le bain de sang à Ngazidja, ils ne le verront pas.
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus
Il la rumine à chaque lever du soleil. Donc, quelles que soient les circonstances, il veut revenir au pinacle. Ce prêcheur et hypnotiseur patent, a réussi à envouter quelques jeunes qui malgré le temps auraient quelques pas de bons patriotes. Le trouble, la provocation, la zizanie… sont donc l’arme que l’enturbanné utilise pour réaliser ses fins.
Ce provocateur accompli, fait tout pour que le pays perdure dans la misère dont il est parmi les artisans : insécurités, désordres, mafias, mensonges, tueries, démantèlement des sociétés d’Etat… pour ne citer que ces méfaits. En vérité quel bilan que les comoriens connaissent de Sambi et ses hommes ?
Destruction de l’hôtel Galawa longtemps fermé par le pouvoir d’Azali avec le mot « galawa ila sinde ra ibaya, sinde ridjo hu ibuwa », classement des Comores dans le rang des pays les plus dangereux au monde, qui est l’un des fruits de la vente des nationalités comoriennes aux bédouins sans foi ni loi par ce même Sambi agissant sans scrupule, des morts des autorités sans aucune suite, comme celle de Colonel Combo, de Mohamed Farouk, de Dr Assad Said Omar… le dossier sur les 152 personnes de Yémenia Airways… Un paquet très suffisant pour un bon procès. Sambi doit répondre à ces questions, donc, les autorités doivent cesser d’être naïfs, attentistes et sournois. Et aussi, la justice comorienne a une part de responsabilité, d’avoir laissé Sambi troubler le paysage sociopolitique comorien, Sambi sur qui plusieurs soupçons reposent.
« Ignorant de la loi ou semeur de désordre ? »
Sambi sait très bien qu’il n’est pas éligible à Ngazidja en 2016. La constitution ne le permet pas. Ses amis, ses conseillers, ses journalistes, ses séduits, ses prétendants… doivent donc le conseiller de se comporter en bon citoyen. Qu’on lui apprenne la loi, qu’il la respecte et qu’il s y soumette. Les embrouillements que Sambi sème sur l’île comorienne de Ngazidja, n’a aucun aspect de patriotisme. Plutôt du séparatisme car, après le 18 août 2013, personne n’a entendu Sambi bouger son petit doigt à Anjouan. Du séparatisme car, mettre Ngazidja dans le désordre est pour lui, un malin plaisir. Et les iliens, ses complices qui l’applaudissent ?D’ailleurs, Ibrahim Mhoumadi Sidi, a un compte à rendre car lors de l’assassinat du colonel Combo, c’est ce fameux Sidi qui était ministre de la défense. Sur la vente des nationalités, Sidi a aussi des explications à fournir car, député qu’il était, après désertion de la séance sur la loi de la citoyenneté de la honte, par l’ancien président de l’assemblée Said Dhoifir Bounou, il dirigeait de force cette session, suivant les indications de son mentor, raïs Sambi.
Mais quand la corruption devient monnaie courante chez les autorités, la complicité est de mise. Ici donc on comprend que si Ahmed Sambi tombe, Mamadou, Ikililou, ces deux anciens ministres de finances… seront eux aussi dans le filet. Donc voilà, silence on copine en appliquant la célèbre théorie mamadouinne « wandru dositirilana ». Sambi doit donc attendre le tour de l’île comorienne d’Anjouan, voir si ces insulaires lui feront confiance. Ngazidja ne doit pas être un champ de batails. Si Sambi et les sambistes de tous bords, espèrent le bain de sang à Ngazidja, ils ne le verront pas.
SAID YASSINE Said Ahmed
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