Flash spécial : Procès des accusés pour tentative de coup d’État, atteinte à la sûreté de l’État aux Comores. Joris le congolais et Al...
Procès des accusés pour tentative de coup d’État, atteinte à la sûreté de l’État aux Comores.
Joris le congolais et Alamine le tchadien écopent tous les 2 de 10 ans de prison et 1 million de Kmf d'amendes chacun.
Satoulou écope lui de 6 ans dont 1 avec sursis.
Le capitaine Amdjad écope de 5ans d'emprisonnements dont 1 avec sursis comme pour Mahamoud Abdallah fils de l'ancien Rais, qui écope de la même peine.
Toybou Maarouf est condamné à 4 ans de prisons dont 1 an avec sursis.
Les autres étrangers sont tous condamnés à 4 ans d'emprisonnements dont 1 an avec sursis.
Fakra et Babatay sont acquittés et Housseine Maoulida est lui relaxé.
Dans la nuit du 20 au 21 avril 2013, une tentative de coup d’État avait été déjouée par les Autorités comoriennes. Une quinzaine de personnes, parmi lesquelles d’anciens militaires de l’armée comorienne ainsi que des mercenaires congolais et tchadiens, avaient été arrêtées dans un village situé à une quinzaine de kilomètres au nord de Moroni.Le ministre comorien de l’Intérieur de l'époque, Hamada Abdallah, avait confirmé cette tentative de renversement du pouvoir sans donner plus de précisions, en assurant, toutefois, que « le pays était en sécurité ». Par la rédaction
Tentative de coup d’État de 2013 aux Comores: 12 condamnations
Dans l’affaire de la tentative de coup d’Etat
du mois d’avril 2013, le verdict a été rendu ce samedi 31 janvier par
la très spéciale Cour de la sureté de l’Etat. Quinze personnes étaient
poursuivies pour différents chefs d’accusation : complot contre
l’autorité de l’Etat et l’intégrité du territoire national, détente
d’armes à feu et de munitions, non-dénonciation de crimes et délits.
« La Cour a été clémente »
: ce sont les mots que Soilihi Mahamoud, commissaire du gouvernement
auprès de la Cour de sûreté de l’Etat a employé pour commenter le
verdict. Les sentences prononcées vont de 22 mois à 5 ans fermes, la
plus élevée est de 10 ans fermes.Quinze personnes étaient accusées d’avoir voulu déstabiliser le régime après leur arrestation en possession notamment d’armes de poing, de Kalachnikovs et d'Uzis. Deux acquittements et une relaxe ont été prononcés.
L’accusé ayant déjà purgé sa peine en détention provisoire a été libéré dès hier. La moitié des accusés sont d’anciens militaires congolais et tchadiens. Le ministère public souhaitait également envoyer un message à travers ces sentences : « ceux qui viennent dans ce pays pour faire des coups d’Etat doivent être avertis ». Ils purgeront tous la totalité de leur peine aux Comores.
De son côté Me Aticki Youssouf, l’un des avocats de la défense, rappelle que ses clients n’ont avoué que la détention d’armes et que cela aurait dû relever du tribunal correctionnel. La Cour de sûreté de l’Etat a ceci de spécial qu’il n’y a aucun recours possible après les décisions qu’elle a rendues. Selon Me Aticki, c’est contraire aux valeurs de liberté et de droits fondamentaux.
Les commanditaires de cette tentative de coup d’Etat seraient en France. Une enquête est en cours d’instruction. Ils ont déjà été entendus afin de déterminer leur implication. Par RFI