« C’est toujours avec émotion que l’on parle des ressortissants de Djomani en France. Il est connu de tous qu’ils se sont toujours disting...
« C’est toujours avec émotion que l’on parle des ressortissants de Djomani en France. Il est connu de tous qu’ils se sont toujours distingués par leur sens de la solidarité et de la générosité. Et cela, depuis l’époque des premiers migrants qui servaient dans la marine marchande » a déclaré le gouverneur de Ngazidja à l’occasion de la cérémonie de la pose de la première pierre d’un centre de formation et d’insertion professionnelle le 28 janvier dans le discours ci-après. Il s’exprimait en présence d’une délégation conduite par le vice- président du conseil général du Val de Marne qui soutient le projet.
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Vice-président du Conseil Général du Val-de-Marne
Monsieur,
Honorable assistance, Mesdames et Messieurs,
C’est pour moi un grand plaisir d’être parmi vous aujourd’hui à l’occasion de la cérémonie de pose de la première pierre du Centre de Formation et d’Insertion Professionnelle de Nyumamro Kiblani.
Je voudrais avant tout saluer cette belle initiative de la communauté de Djomani en France dont les activités, de par leur qualité, ont suscité ce partenariat significatif avec le Département du Val-de-Marne.
Je désire également, vous exprimer – à vous, habitants de Djomani – mes meilleures pensées pour votre mobilisation aux côtés de la diaspora.
C’est toujours avec émotion que l’on parle des ressortissants de Djomani en France. Il est connu de tous qu’ils se sont toujours distingués par leur sens de la solidarité et de la générosité. Et cela, depuis l’époque des premiers migrants qui servaient dans la marine marchande.
Ainsi, depuis près d’un demi-siècle, cette communauté a forgé cette ville par ces apports constants à l’éducation, aux infrastructures de base, au mouvement culturel et à l’essor du bâtiment.
C’est donc tout naturel de rendre hommage aujourd’hui à ces expatriés de Djomani pour leur soutien constant aux habitants de cette ville.
Honorable assistance, Mesdames et Messieurs,
La réalisation du Centre de Formation et d’Insertion professionnelle de Nyumamro Kiblani témoigne de votre parfaite prise de conscience du rôle clé de la communauté villageoise, dans la mise en œuvre des projets de développement communautaire.
En d’autres termes, votre engagement prouve bien que vous avez parfaitement saisi que les bénéficiaires d’un tel projet doivent être eux-mêmes, acteurs dans sa réalisation. C’est en ce sens que je vous adresse tous mes encouragements.
Mais il est certain que les chances de réussite de cette œuvre reposent pour une bonne part, sur l’engagement de notre partenaire français.
C’est pourquoi je tiens, tout particulièrement, à saluer la présence parmi nous, de Monsieur Laurent GARNIER, Vice-président du Conseil Général du Val-de-Marne, avec sa délégation et à les remercier vivement pour leur soutien actif.
Honorable assistance, Mesdames et Messieurs,
Je mesure avec certitude l’importance de la construction de ce centre au regard des objectifs à atteindre. Le Gouvernorat de l’Ile Autonome de Ngazidja a pris l’engagement d’y apporter toute sa contribution.
A cet effet, nous comptons prendre en charge le personnel d’encadrement dès que le Centre aura ouvert ses portes.
Sachez aussi que nous avons engagé des actions de mobilisation de fonds notamment auprès de nos partenaires français avec qui, le Gouvernorat de l’Ile Autonome de Ngazidja a signé des accords de coopération décentralisée. D’ores et déjà, la Région PACA a répondu positivement pour le cofinancement du projet.
Par ailleurs, pour la crédibilisation de la formation, nous envisageons que les diplômes soient délivrés par le Ministère de l’Emploi, et de la Formation Professionnelle en collaboration avec l’Education Nationale.
Honorable assistance, Mesdames et Messieurs,
La réalisation de ce projet revêt, à mes yeux, un intérêt particulier.
D’abord, parce qu’elle s’inscrit dans la politique de l’Exécutif de l’Ile Autonome de Ngazidja en matière d’insertion professionnelle et sociale des jeunes.
Il s’agit ici d’une politique qui me tient beaucoup à cœur. Chacun de nous doit mesurer avec gravité le problème de la montée du chômage chez les jeunes ainsi que celui de l’accroissement de la délinquance juvénile.
Face à cette dégradation de la situation de l’emploi, notamment celle des jeunes, l’Exécutif prend à cœur la nécessité de favoriser, par des actions concrètes, l’insertion sociale et professionnelle ainsi que l’accompagnement vers un emploi durable de ceux, sortis du système scolaire sans formation ou qualification certifiée.
Ensuite, parce que la réalisation de ce projet montre, de façon claire, l’engagement de la communauté comorienne en France, dans des actions de développement en direction du pays d’origine, notamment par l’exploitation des voies tracées par la coopération décentralisée.
Enfin, en créant cet établissement, vous répondez à un besoin pressant. Les ressortissants de Djomani, comme la plupart des membres de la diaspora, construisent de grandes et belles maisons qui représentent des investissements énormes au regard de leurs revenus.
Il était alors temps que l’on songe à former des professionnels dans ce secteur, afin de nous préserver des mauvaises surprises qui sont malheureusement fréquentes faute de compétence.
Honorable assistance, Mesdames et Messieurs,
La coopération décentralisée est l’un des axes forts de notre politique de développement communautaire.
Nous entendons mettre à profit ce dispositif qui permet aux collectivités territoriales comoriennes d’entretenir des relations avec les collectivités ou des établissements français, pour venir en renfort à l’apport de notre diaspora qui est considérable.
Mais les responsables des associations comoriennes en France qui sont, la plupart du temps, initiateurs de cette coopération doivent prendre conscience de la nécessaire cohésion de leurs actions avec celles des pouvoirs publiques.
Ils doivent comprendre que les projets dont ils sont porteurs doivent s’inscrire dans le cadre d’un programme de développement mis en œuvre par les pouvoirs publics.
Ils doivent enfin réaliser que le dispositif ne peux entrer en jeu qu’à partir du moment où l’autorité territoriale donne sont aval pour le lancement du projet. D’ailleurs, les spécialistes de la coopération décentralisée assimilent le rôle de cette autorité à celui d’un chef d’orchestre.
Mais je suis confiant qu’avec la mise en place de la décentralisation concrétisée par le fonctionnement des Communes, nous saurons assainir les rapports entre associations et pouvoirs publics pour que la cohésion puisse s’installer. Je saisis cette belle occasion pour faire savoir aux habitants de Djomani que la pose de la première pierre de l’Hôtel Ville de « Nyumamdro ya kiblani » est en étude pour être réalisé dans un proche avenir.
Voilà, Mesdames et Messieurs, ce que j’ai souhaité vous livrer comme message.
Avant de clore mon propos, je voudrais réitérer ma profonde gratitude à Monsieur le Vice-président du Conseil Général du Val-de-Marne, à la Confédération des associations de la diaspora de Djomani et aux acteurs locaux de ce projet en souhaitant plein succès au futur Centre de Formation Professionnelle et d’Insertion de « Nyumamdro ya kiblan »
Je vous remercie de votre aimable attention.
Par Ngazi Ngomé
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Vice-président du Conseil Général du Val-de-Marne
Monsieur,
Honorable assistance, Mesdames et Messieurs,
C’est pour moi un grand plaisir d’être parmi vous aujourd’hui à l’occasion de la cérémonie de pose de la première pierre du Centre de Formation et d’Insertion Professionnelle de Nyumamro Kiblani.
Je voudrais avant tout saluer cette belle initiative de la communauté de Djomani en France dont les activités, de par leur qualité, ont suscité ce partenariat significatif avec le Département du Val-de-Marne.
Je désire également, vous exprimer – à vous, habitants de Djomani – mes meilleures pensées pour votre mobilisation aux côtés de la diaspora.
C’est toujours avec émotion que l’on parle des ressortissants de Djomani en France. Il est connu de tous qu’ils se sont toujours distingués par leur sens de la solidarité et de la générosité. Et cela, depuis l’époque des premiers migrants qui servaient dans la marine marchande.
Ainsi, depuis près d’un demi-siècle, cette communauté a forgé cette ville par ces apports constants à l’éducation, aux infrastructures de base, au mouvement culturel et à l’essor du bâtiment.
C’est donc tout naturel de rendre hommage aujourd’hui à ces expatriés de Djomani pour leur soutien constant aux habitants de cette ville.
Honorable assistance, Mesdames et Messieurs,
La réalisation du Centre de Formation et d’Insertion professionnelle de Nyumamro Kiblani témoigne de votre parfaite prise de conscience du rôle clé de la communauté villageoise, dans la mise en œuvre des projets de développement communautaire.
En d’autres termes, votre engagement prouve bien que vous avez parfaitement saisi que les bénéficiaires d’un tel projet doivent être eux-mêmes, acteurs dans sa réalisation. C’est en ce sens que je vous adresse tous mes encouragements.
Mais il est certain que les chances de réussite de cette œuvre reposent pour une bonne part, sur l’engagement de notre partenaire français.
C’est pourquoi je tiens, tout particulièrement, à saluer la présence parmi nous, de Monsieur Laurent GARNIER, Vice-président du Conseil Général du Val-de-Marne, avec sa délégation et à les remercier vivement pour leur soutien actif.
Honorable assistance, Mesdames et Messieurs,
Je mesure avec certitude l’importance de la construction de ce centre au regard des objectifs à atteindre. Le Gouvernorat de l’Ile Autonome de Ngazidja a pris l’engagement d’y apporter toute sa contribution.
A cet effet, nous comptons prendre en charge le personnel d’encadrement dès que le Centre aura ouvert ses portes.
Sachez aussi que nous avons engagé des actions de mobilisation de fonds notamment auprès de nos partenaires français avec qui, le Gouvernorat de l’Ile Autonome de Ngazidja a signé des accords de coopération décentralisée. D’ores et déjà, la Région PACA a répondu positivement pour le cofinancement du projet.
Par ailleurs, pour la crédibilisation de la formation, nous envisageons que les diplômes soient délivrés par le Ministère de l’Emploi, et de la Formation Professionnelle en collaboration avec l’Education Nationale.
Honorable assistance, Mesdames et Messieurs,
La réalisation de ce projet revêt, à mes yeux, un intérêt particulier.
D’abord, parce qu’elle s’inscrit dans la politique de l’Exécutif de l’Ile Autonome de Ngazidja en matière d’insertion professionnelle et sociale des jeunes.
Il s’agit ici d’une politique qui me tient beaucoup à cœur. Chacun de nous doit mesurer avec gravité le problème de la montée du chômage chez les jeunes ainsi que celui de l’accroissement de la délinquance juvénile.
Face à cette dégradation de la situation de l’emploi, notamment celle des jeunes, l’Exécutif prend à cœur la nécessité de favoriser, par des actions concrètes, l’insertion sociale et professionnelle ainsi que l’accompagnement vers un emploi durable de ceux, sortis du système scolaire sans formation ou qualification certifiée.
Ensuite, parce que la réalisation de ce projet montre, de façon claire, l’engagement de la communauté comorienne en France, dans des actions de développement en direction du pays d’origine, notamment par l’exploitation des voies tracées par la coopération décentralisée.
Enfin, en créant cet établissement, vous répondez à un besoin pressant. Les ressortissants de Djomani, comme la plupart des membres de la diaspora, construisent de grandes et belles maisons qui représentent des investissements énormes au regard de leurs revenus.
Il était alors temps que l’on songe à former des professionnels dans ce secteur, afin de nous préserver des mauvaises surprises qui sont malheureusement fréquentes faute de compétence.
Honorable assistance, Mesdames et Messieurs,
La coopération décentralisée est l’un des axes forts de notre politique de développement communautaire.
Nous entendons mettre à profit ce dispositif qui permet aux collectivités territoriales comoriennes d’entretenir des relations avec les collectivités ou des établissements français, pour venir en renfort à l’apport de notre diaspora qui est considérable.
Mais les responsables des associations comoriennes en France qui sont, la plupart du temps, initiateurs de cette coopération doivent prendre conscience de la nécessaire cohésion de leurs actions avec celles des pouvoirs publiques.
Ils doivent comprendre que les projets dont ils sont porteurs doivent s’inscrire dans le cadre d’un programme de développement mis en œuvre par les pouvoirs publics.
Ils doivent enfin réaliser que le dispositif ne peux entrer en jeu qu’à partir du moment où l’autorité territoriale donne sont aval pour le lancement du projet. D’ailleurs, les spécialistes de la coopération décentralisée assimilent le rôle de cette autorité à celui d’un chef d’orchestre.
Mais je suis confiant qu’avec la mise en place de la décentralisation concrétisée par le fonctionnement des Communes, nous saurons assainir les rapports entre associations et pouvoirs publics pour que la cohésion puisse s’installer. Je saisis cette belle occasion pour faire savoir aux habitants de Djomani que la pose de la première pierre de l’Hôtel Ville de « Nyumamdro ya kiblani » est en étude pour être réalisé dans un proche avenir.
Voilà, Mesdames et Messieurs, ce que j’ai souhaité vous livrer comme message.
Avant de clore mon propos, je voudrais réitérer ma profonde gratitude à Monsieur le Vice-président du Conseil Général du Val-de-Marne, à la Confédération des associations de la diaspora de Djomani et aux acteurs locaux de ce projet en souhaitant plein succès au futur Centre de Formation Professionnelle et d’Insertion de « Nyumamdro ya kiblan »
Je vous remercie de votre aimable attention.
Par Ngazi Ngomé