Alors que les aides financières se font de plus en plus rares, Comores Horizon poursuit son action dans le village d’Ifoundihé - Hamahamet ...
Alors que les aides financières se font de plus en plus rares, Comores Horizon poursuit son action dans le village d’Ifoundihé - Hamahamet .
Quant à la gestion des déchets, le problème est plus vaste. « Cela fait plusieurs années maintenant que l’on travaille sur ce sujet. Là-bas, c’est un peu “je jette sur place”. »
Fin 2013, des poubelles ont été installées dans les rues. De plus, des scouts locaux organisent un ramassage des déchets une fois par semaine. « Nous incitons les habitants à jeter leurs déchets ou à les brûler et, surtout, à ne pas les laisser traîner. » Quant à ceux qui ne peuvent pas être brûlés, l’association a installé, en novembre, des poubelles de tri. Les déchets métalliques, notamment, sont ainsi récoltés et stockés.
« En 2015, nous continuerons la sensibilisation. Nous essaierons aussi de trouver une solution pour les déchets non incinérables. »
Et ce n’est pas le seul projet pour l’année à venir. Entre autres, l’association souhaite trouver des partenariats avec des entreprises afin d’installer de nouveaux panneaux solaires au village, qui en compte deux.
« Nous essaierons de continuer nos actions en faveur de la scolarisation. Mais nous ne touchons plus du tout d’aides, ça devient difficile, regrette Annick. Heureusement, entre les cotisations et les dons, on arrive à s’en sortir et on espère que l’on pourra continuer à aider les villageois. »
Comores Horizon : 06 11 53 63 39.
En 2005, la Parodienne Annick Martin, employée de l’hôpital, revient d’un séjour prolongé à Ifoundihé - Hamahamet , village de la Grande Comore. De ce temps passé auprès des habitants, elle garde une envie : celle de leur venir en aide. Elle crée alors l’association Comores Horizon, basée à Saint-Léger-les-Paray, qui fêtera cette année ses 10 ans. Avec la construction d’une école, d’une bibliothèque ou encore l’aide à la scolarisation, la décennie a été bien remplie, mais l’association, qui compte près de 150 adhérents venus principalement de Paray-le-Monial et des environs, ne se repose pas sur ses lauriers et a continué d’innover en 2014 avant d’entamer une année 2015 chargée.
Les débuts du tri sélectif
Les deux principaux projets ont été l’accès à Internet et la gestion des déchets. Annick Martin, trésorière et créatrice de l’association, s’est rendue sur place en novembre pour superviser les opérations. « Pour Internet, nous en sommes aux prémices. Nous aimerions installer quelques postes supplémentaires dont les habitants auraient la gestion. » Une initiative qui faciliterait grandement les contacts entre l’association et les villageois.
Les débuts du tri sélectif
Les deux principaux projets ont été l’accès à Internet et la gestion des déchets. Annick Martin, trésorière et créatrice de l’association, s’est rendue sur place en novembre pour superviser les opérations. « Pour Internet, nous en sommes aux prémices. Nous aimerions installer quelques postes supplémentaires dont les habitants auraient la gestion. » Une initiative qui faciliterait grandement les contacts entre l’association et les villageois.
Quant à la gestion des déchets, le problème est plus vaste. « Cela fait plusieurs années maintenant que l’on travaille sur ce sujet. Là-bas, c’est un peu “je jette sur place”. »
Fin 2013, des poubelles ont été installées dans les rues. De plus, des scouts locaux organisent un ramassage des déchets une fois par semaine. « Nous incitons les habitants à jeter leurs déchets ou à les brûler et, surtout, à ne pas les laisser traîner. » Quant à ceux qui ne peuvent pas être brûlés, l’association a installé, en novembre, des poubelles de tri. Les déchets métalliques, notamment, sont ainsi récoltés et stockés.
« En 2015, nous continuerons la sensibilisation. Nous essaierons aussi de trouver une solution pour les déchets non incinérables. »
Et ce n’est pas le seul projet pour l’année à venir. Entre autres, l’association souhaite trouver des partenariats avec des entreprises afin d’installer de nouveaux panneaux solaires au village, qui en compte deux.
« Nous essaierons de continuer nos actions en faveur de la scolarisation. Mais nous ne touchons plus du tout d’aides, ça devient difficile, regrette Annick. Heureusement, entre les cotisations et les dons, on arrive à s’en sortir et on espère que l’on pourra continuer à aider les villageois. »
Comores Horizon : 06 11 53 63 39.
Site : www.comores-horizon.fr
Annick Martin, trésorière “Nous ne touchons plus d’aides, c’est dur.”
Annick Martin, trésorière “Nous ne touchons plus d’aides, c’est dur.”
Source : lejsl.com