L'année 2015 s'ouvre avec dans notre conscience, cette jeune journaliste, Faïza Soulé qui vient d'être licenciée par M. Soimado...
L'année 2015 s'ouvre avec dans notre conscience, cette jeune journaliste, Faïza Soulé qui vient d'être licenciée par M. Soimadou Mohamed, Directeur Général d'Alwatwan.
Celle-ci est accusée d'abandon de poste alors qu'elle avait adressé de l'extérieur et à sa hiérarchie un certificat de traitement médical transcrit en anglais. Tout cela comme si pour les comoriens, se soigner ailleurs peut prêter à un tourisme médical mais surtout pas à une nécessité vitale.
Sans chercher à comprendre, ici les autocrates du régime aimeraient bien voir ou précipiter les autres sous terre que de les voir se tenir appuyés sur des béquilles. Ces jouisseurs ont l'art de fabriquer des concussions pour piler chacun d'entre nous ses droits les plus élémentaires, et ainsi donc se portent la démocratie et les droits de l'homme aux Comores.
Cette décision partiale à dormir debout fait la Une à travers nos réseaux sociaux, puis relayée par une lettre ouverte de l'équipe de la Rédaction du même Journal qui dénonce et met en cause l'arbitraire troncature de procédure opérée dans la singularité absolue. Malgré, les demandes renouvelées s'agissant de revoir cette sentence, Monsieur le Directeur continue de maintenir sa position quitte à pousser les membres de la Rédaction Alwatwan à raser leur tête en guise de protestation.
C'est inacceptable que cette affaire soit voilée d'un silence assourdissant qui va avec le temps emporter celle-ci dans les oubliettes de l'Etat. Le paradoxe et pour cause, personne ne peut oublier la ligne éditoriale de M. Soimadou où il fait défiler ses héros triés du drapeau vert et du drapeau rouge du sang, puis couvrir de louange au Président Ikillilou, en somme un exergue de la médiocratie éhontée.
Il est à se demander pour une telle personne de son rang, militant de première heure, avec des expériences étatiques remarquables, comment l'étoffe de l'intellectuel peut-elle arriver à, ou se faire, glisser dans tels contextes à contre sens, et concernant cette jeune journaliste qu'elle aurait au contraire à encourager pour son dévouement manifeste ?
En réponse à des interrogations, l'incompréhension s'étale entre nous sur la séduction permanente de M. Soimadou à travers son éditorial qui dénote un suivisme caricatural du régime actuel. M. Soimadou a égratigné son intégrité dans cette initiative abusive forcée par l'écho d'une voix des arcanes du Pouvoir ; la voix baladeuse, vicieuse, sorcière des soirs à Beit-salam. Faïza serait la journaliste à payer d'un revers impitoyable l'encre de sa plume glissante à des réflexions étayées et libres. Victime, elle subit le poids conséquent de ces charmes empoisonnés d'Alwatwan, au passage des régimes qui s'effilochent et des directeurs généraux qui s'encrassent.
Face à ces dérives qui sont légions, il appartient aux citoyens dans cette période de campagne d'interpeller les candidats aux législatives pour se prononcer vivement contre ce licenciement. Il appartient à nous aussi, de nous solidariser autour d'un comité de soutien Faïza pour demander la réintégration de cette jeune journaliste.
Dans l'immédiat, connaissant l'humilité de l'homme, je suis persuadé et souhaite dans ce cadre que le Directeur Général d'Alwatwan, M. Soimadou prendra le devant, en association avec le Conseil d'Administration pour émettre des pistes qui déboucheront à une issue favorable pour cette jeune journaliste et clarifier des règles spécifiques du personnel.
Il est inadmissible que dans ce pays, chaque régime, sans aménagement ni dignité, sacrifie nos ressources humaines et potentielles de l'Armée, de la Police et Gendarmerie, de la Santé, de la Presse, etc. le temps, la période d'attendre la bénédiction du prochain régime pour être réintégré sans jugement ni indemnisation.
N'est ce pas pour nous une perversité d'irresponsabilité extrême, quelle qu'elle soit la société, et pourquoi dans telle circonstance, on s'attache à la sortie de caniveau, au lieu de s'atteler à celle de Mandela, savoir toujours prendre de la hauteur ?
== Par HADJI MOUIGNI == 07/01/2015
Celle-ci est accusée d'abandon de poste alors qu'elle avait adressé de l'extérieur et à sa hiérarchie un certificat de traitement médical transcrit en anglais. Tout cela comme si pour les comoriens, se soigner ailleurs peut prêter à un tourisme médical mais surtout pas à une nécessité vitale.
Sans chercher à comprendre, ici les autocrates du régime aimeraient bien voir ou précipiter les autres sous terre que de les voir se tenir appuyés sur des béquilles. Ces jouisseurs ont l'art de fabriquer des concussions pour piler chacun d'entre nous ses droits les plus élémentaires, et ainsi donc se portent la démocratie et les droits de l'homme aux Comores.
Cette décision partiale à dormir debout fait la Une à travers nos réseaux sociaux, puis relayée par une lettre ouverte de l'équipe de la Rédaction du même Journal qui dénonce et met en cause l'arbitraire troncature de procédure opérée dans la singularité absolue. Malgré, les demandes renouvelées s'agissant de revoir cette sentence, Monsieur le Directeur continue de maintenir sa position quitte à pousser les membres de la Rédaction Alwatwan à raser leur tête en guise de protestation.
C'est inacceptable que cette affaire soit voilée d'un silence assourdissant qui va avec le temps emporter celle-ci dans les oubliettes de l'Etat. Le paradoxe et pour cause, personne ne peut oublier la ligne éditoriale de M. Soimadou où il fait défiler ses héros triés du drapeau vert et du drapeau rouge du sang, puis couvrir de louange au Président Ikillilou, en somme un exergue de la médiocratie éhontée.
Il est à se demander pour une telle personne de son rang, militant de première heure, avec des expériences étatiques remarquables, comment l'étoffe de l'intellectuel peut-elle arriver à, ou se faire, glisser dans tels contextes à contre sens, et concernant cette jeune journaliste qu'elle aurait au contraire à encourager pour son dévouement manifeste ?
En réponse à des interrogations, l'incompréhension s'étale entre nous sur la séduction permanente de M. Soimadou à travers son éditorial qui dénote un suivisme caricatural du régime actuel. M. Soimadou a égratigné son intégrité dans cette initiative abusive forcée par l'écho d'une voix des arcanes du Pouvoir ; la voix baladeuse, vicieuse, sorcière des soirs à Beit-salam. Faïza serait la journaliste à payer d'un revers impitoyable l'encre de sa plume glissante à des réflexions étayées et libres. Victime, elle subit le poids conséquent de ces charmes empoisonnés d'Alwatwan, au passage des régimes qui s'effilochent et des directeurs généraux qui s'encrassent.
<< A lire aussi : Diviser pour mieux régner à Ngazidja |
Face à ces dérives qui sont légions, il appartient aux citoyens dans cette période de campagne d'interpeller les candidats aux législatives pour se prononcer vivement contre ce licenciement. Il appartient à nous aussi, de nous solidariser autour d'un comité de soutien Faïza pour demander la réintégration de cette jeune journaliste.
Dans l'immédiat, connaissant l'humilité de l'homme, je suis persuadé et souhaite dans ce cadre que le Directeur Général d'Alwatwan, M. Soimadou prendra le devant, en association avec le Conseil d'Administration pour émettre des pistes qui déboucheront à une issue favorable pour cette jeune journaliste et clarifier des règles spécifiques du personnel.
Il est inadmissible que dans ce pays, chaque régime, sans aménagement ni dignité, sacrifie nos ressources humaines et potentielles de l'Armée, de la Police et Gendarmerie, de la Santé, de la Presse, etc. le temps, la période d'attendre la bénédiction du prochain régime pour être réintégré sans jugement ni indemnisation.
N'est ce pas pour nous une perversité d'irresponsabilité extrême, quelle qu'elle soit la société, et pourquoi dans telle circonstance, on s'attache à la sortie de caniveau, au lieu de s'atteler à celle de Mandela, savoir toujours prendre de la hauteur ?
== Par HADJI MOUIGNI == 07/01/2015