Le 25 janvier, les Comoriens ont été appelés à élire leurs Députés et leurs Conseillers insulaires. Pour ce faire, il y avait des condition...
Le 25 janvier, les Comoriens ont été appelés à élire leurs Députés et leurs Conseillers insulaires. Pour ce faire, il y avait des conditions minimales à réaliser notamment la possession pour chaque lecteur ou lectrice de sa carte d'électeur.
Voici nos observations relevées dans presque tous les bureaux de vote sur l’ensemble du territoire électoral.
1. près de 30% des électeurs recensés n'ont pas reçu leur fameuse carte. D’autres en ont eu deux à trois cartes, d’autres sans être sur aucune liste affichée à l’extérieur ou à l’intérieur des bureaux de vote.
2. Des électeurs et électrices ont été déportés à des circonscriptions où ils ne sont pas recensés. Nous avons vu par exemple des électeurs recensés à Tsinimoichongo dans le 23ème circonscription (Ngouwengué) et qui se sont trouvés dans des bureaux de vote à Ouzioini.
De nombreux électeurs originaires d’Anjouan et de Moili mais vivant et recensés à Ngazidja se sont trouvés sans cartes de vote tout simplement parce que celles-ci sont envoyées à Anjouan ou à Moili.
3. Des électeurs en bonne santé et vivant sur leur lieu de vote se sont vus dressés et signés des procurations à leur insu et qui ont été offertes à des électeurs pour aller voter en leur nom. Des électeurs originaire de Mwali vivant à Ngazidja auraient fait voter par fausse procuration des électeurs dans leur île alors qu’ils sont restés à Ngazidja et déclarent n’avoir jamais fait de procuration.
4. A Nkourani ya Sima, dans la 23ème Circonscription, on a trouvé vers Midi des PV de relevé de résultats de bureaux de vote préalablement remplis et signés par des assesseurs fictifs et cachetés près à être mis sous les enveloppes prévues pour ces PV. Les forces dde l’ordre sur place interpelés par la CECI pour intercepter ces faux PV et arrêter leurs détenteurs en flagrant délit n’ont pas obtempéré.
5. Beaucoup d’électeurs et électrices qui se sont déplacés de très bonne heure pour aller accomplir leur droit de vote se sont vus empêchés de le faire et sont rentrés tardivement chez eux sans avoir pu le faire à cause d’un blocage systématique de certains présidents de bureaux de vote qui ont tout fait pour ralentir le rythme et la cadence du vote. C’est le cas du bureau n° 1 à Ouzioini où plus de la moitié des inscrits n’ont pas pu voter alors qu’ils s’étaient présentés pour le faire. Les interventions des uns et des autres pour débloquer la situation n’ont eu aucun effet sur le président de ce bureau.
Nous nous demandons pourquoi et comment ces anomalies. Tout le monde sait qu’un système de fraudes à grand échelle est mis en place par les deux pouvoirs (Union et gouvernoral) avec la complicité de leurs partis pour « barrer la route par tous les moyens les candidats du parti Juwa
.
Que feront les instances installées et chargées de gérer ces élections dans la transparence et le respect des règles démocratiques et qui sont au courant de ce système déjà en marche ?
Pourquoi le retard de plus de 48 heures pour la publication des résultats par la CENI ? Retard qui favorise toutes les spéculations, les rumeurs et les intox de toute nature et qui discrédite déjà dans l’opinion la fiabilité des résultats à venir.
Quand on connaît l’usage systématique par les pouvoirs des bien de l’État, de l’argent distribués à tout vent et des postes de travail bidons offerts à des électeurs et électrices pour acheter leur voix.
Quand on voit les nombreux des chantiers de terrains de sports et de routes ouverts à Ngazidja par Mamadou, Moegni Baraka dans les régions de Hamahamet Mboikou, d’Itsandra, à Anjouan, par Anis Chamsidine, Abou Achirafi, Nourdine Bourhane, etc, il est aisé de conclure à la volonté et à la détermination sans faille des pouvoirs de s’octroyer une victoire qu’ils savaient perdue avant d’engager même le combat.
Le parti Juwa condamne par avance ces fraudes organisées et programmées par les pouvoirs et certains partis dits d’opposition. Il avertit à toute personne qui voudra l’entendre qu’il ne peut tolérer la moindre tricherie dans ce scrutin. Il interpelle les autorités institutionnelles en charge de ce scrutin de prendre leur responsabilité pour éviter au pays une grave crise aux conséquences imprévisibles.
Le parti JUWA qui enregistre 17 candidats en lisse pour le 2ème tour, selon les résultats sortis des urnes et 16 conseillers des îles élus, dénonce avec vigueur ces tentatives de fraudes que nous relevons partout et toute la corruption pratiquée à ciel ouvert par les pouvoirs, pratiques qui trahissent les visées de vol de l'Union et des îles pour ce scrutin.
Il exige le strict respect des résultats correctes issus des urnes dans chaque bureau de votre afin d’avoir des résultats fiables, transparents et démocratiques. Il attire l'attention des autorités nationales et de la communauté internationale qu'elles utilisent leur pouvoir à cette fin d'avoir des élections libres, transparentes et démocratiques le 25 janvier.
A défaut de cela, notre parti les rendra responsables de tout dérapage ou fraude susceptible de discréditer ce scrutin et des conséquences malheureuses qui pourraient en découler.
Le parti JUWA, félicite tous les candidats et les candidates pour le combat difficile qu’ils ont engagé et dont les résultats font clairement apparaître aux dubitatifs que nous sommes la première force politique nationale. C’est cela notre première victoire et notre fierté. Nous remercions tous les électeurs et électrices pour leur confiance, leur soutien multiforme et leur mobilisation pour la victoire de nos candidats. Nous les invitons à ne pas baisser les bras mais bien au contraire, à se mobiliser plus détermines que jamais pour faire triompher au second tour prochain les candidats en lisse et nos listes pour les conseillers municipaux. Nous appelons toutes nos forces vives à plus de vigilance et de volonté pour constituer dès maintenant des comités de vigilance et de recours actifs prêtes à défendre leurs droits au cas où on voudrait nous voler notre victoire prouvée.
Il appelle chaque candidat « recalé » ou en lisse pour le second tout à signaler par écrit toute anomalie ou fraude constatée à la Commission des juristes du parti, qui siège désormais à notre Q G, maison Barwane, quartier Oasis.
Fait à Moroni le 27 janvier 2015.
Voici nos observations relevées dans presque tous les bureaux de vote sur l’ensemble du territoire électoral.
1. près de 30% des électeurs recensés n'ont pas reçu leur fameuse carte. D’autres en ont eu deux à trois cartes, d’autres sans être sur aucune liste affichée à l’extérieur ou à l’intérieur des bureaux de vote.
2. Des électeurs et électrices ont été déportés à des circonscriptions où ils ne sont pas recensés. Nous avons vu par exemple des électeurs recensés à Tsinimoichongo dans le 23ème circonscription (Ngouwengué) et qui se sont trouvés dans des bureaux de vote à Ouzioini.
De nombreux électeurs originaires d’Anjouan et de Moili mais vivant et recensés à Ngazidja se sont trouvés sans cartes de vote tout simplement parce que celles-ci sont envoyées à Anjouan ou à Moili.
3. Des électeurs en bonne santé et vivant sur leur lieu de vote se sont vus dressés et signés des procurations à leur insu et qui ont été offertes à des électeurs pour aller voter en leur nom. Des électeurs originaire de Mwali vivant à Ngazidja auraient fait voter par fausse procuration des électeurs dans leur île alors qu’ils sont restés à Ngazidja et déclarent n’avoir jamais fait de procuration.
4. A Nkourani ya Sima, dans la 23ème Circonscription, on a trouvé vers Midi des PV de relevé de résultats de bureaux de vote préalablement remplis et signés par des assesseurs fictifs et cachetés près à être mis sous les enveloppes prévues pour ces PV. Les forces dde l’ordre sur place interpelés par la CECI pour intercepter ces faux PV et arrêter leurs détenteurs en flagrant délit n’ont pas obtempéré.
5. Beaucoup d’électeurs et électrices qui se sont déplacés de très bonne heure pour aller accomplir leur droit de vote se sont vus empêchés de le faire et sont rentrés tardivement chez eux sans avoir pu le faire à cause d’un blocage systématique de certains présidents de bureaux de vote qui ont tout fait pour ralentir le rythme et la cadence du vote. C’est le cas du bureau n° 1 à Ouzioini où plus de la moitié des inscrits n’ont pas pu voter alors qu’ils s’étaient présentés pour le faire. Les interventions des uns et des autres pour débloquer la situation n’ont eu aucun effet sur le président de ce bureau.
Nous nous demandons pourquoi et comment ces anomalies. Tout le monde sait qu’un système de fraudes à grand échelle est mis en place par les deux pouvoirs (Union et gouvernoral) avec la complicité de leurs partis pour « barrer la route par tous les moyens les candidats du parti Juwa
.
Que feront les instances installées et chargées de gérer ces élections dans la transparence et le respect des règles démocratiques et qui sont au courant de ce système déjà en marche ?
Pourquoi le retard de plus de 48 heures pour la publication des résultats par la CENI ? Retard qui favorise toutes les spéculations, les rumeurs et les intox de toute nature et qui discrédite déjà dans l’opinion la fiabilité des résultats à venir.
Quand on connaît l’usage systématique par les pouvoirs des bien de l’État, de l’argent distribués à tout vent et des postes de travail bidons offerts à des électeurs et électrices pour acheter leur voix.
Quand on voit les nombreux des chantiers de terrains de sports et de routes ouverts à Ngazidja par Mamadou, Moegni Baraka dans les régions de Hamahamet Mboikou, d’Itsandra, à Anjouan, par Anis Chamsidine, Abou Achirafi, Nourdine Bourhane, etc, il est aisé de conclure à la volonté et à la détermination sans faille des pouvoirs de s’octroyer une victoire qu’ils savaient perdue avant d’engager même le combat.
Le parti Juwa condamne par avance ces fraudes organisées et programmées par les pouvoirs et certains partis dits d’opposition. Il avertit à toute personne qui voudra l’entendre qu’il ne peut tolérer la moindre tricherie dans ce scrutin. Il interpelle les autorités institutionnelles en charge de ce scrutin de prendre leur responsabilité pour éviter au pays une grave crise aux conséquences imprévisibles.
Le parti JUWA qui enregistre 17 candidats en lisse pour le 2ème tour, selon les résultats sortis des urnes et 16 conseillers des îles élus, dénonce avec vigueur ces tentatives de fraudes que nous relevons partout et toute la corruption pratiquée à ciel ouvert par les pouvoirs, pratiques qui trahissent les visées de vol de l'Union et des îles pour ce scrutin.
Il exige le strict respect des résultats correctes issus des urnes dans chaque bureau de votre afin d’avoir des résultats fiables, transparents et démocratiques. Il attire l'attention des autorités nationales et de la communauté internationale qu'elles utilisent leur pouvoir à cette fin d'avoir des élections libres, transparentes et démocratiques le 25 janvier.
A défaut de cela, notre parti les rendra responsables de tout dérapage ou fraude susceptible de discréditer ce scrutin et des conséquences malheureuses qui pourraient en découler.
Le parti JUWA, félicite tous les candidats et les candidates pour le combat difficile qu’ils ont engagé et dont les résultats font clairement apparaître aux dubitatifs que nous sommes la première force politique nationale. C’est cela notre première victoire et notre fierté. Nous remercions tous les électeurs et électrices pour leur confiance, leur soutien multiforme et leur mobilisation pour la victoire de nos candidats. Nous les invitons à ne pas baisser les bras mais bien au contraire, à se mobiliser plus détermines que jamais pour faire triompher au second tour prochain les candidats en lisse et nos listes pour les conseillers municipaux. Nous appelons toutes nos forces vives à plus de vigilance et de volonté pour constituer dès maintenant des comités de vigilance et de recours actifs prêtes à défendre leurs droits au cas où on voudrait nous voler notre victoire prouvée.
Il appelle chaque candidat « recalé » ou en lisse pour le second tout à signaler par écrit toute anomalie ou fraude constatée à la Commission des juristes du parti, qui siège désormais à notre Q G, maison Barwane, quartier Oasis.
Fait à Moroni le 27 janvier 2015.