Après deux semaines de campagne intense, ce dimanche 18 janvier, le candidat indépendant le colonel Soilihi Mohamed alias Campagnard, était...
Après deux semaines de campagne intense, ce dimanche 18 janvier, le candidat indépendant le colonel Soilihi Mohamed alias Campagnard, était dans le foyer ADCS de Mitsamihouli. Dès l’entrée à la salle, le héros de la nation a été accueilli par son Directeur de campagne, sous les youyous et les applaudissements des ses sympathisants.
Pour son premier grand meeting à Mitsamihouli au cours duquel, il y a eu plus de deux mille cinq cent personnes, le colonel Campagnard a réussi son premier texte dans sa ville natal le dimanche dernier. Des scènes comme autant d’autres qui semblent finalement illustrer la capacité de mobilisation des candidats pour étaler leurs programmes que vendent de nombreux candidats aux élections harmonisées du 25 janvier prochain. Des clichés qui démontrent surtout « le grand intérêt » que certaines populations accordent à la désignation des députés censés modeler leur quotidien pendant les cinq prochaines années.
Plusieurs interventions ont eu lieu à commencer par celle du jeune Mistoihi Abdillah porte parole du candidat. Ce dernier a expliqué pourquoi la région devrait soutenir la candidature de campagnard. « L’histoire remonte à quelques années en arrière quand Campagnard a donné un nom et une identité à cette ville comme l’a fait le feu Saïd Mohamed Cheik », a rappelé ce jeune avant d’ajouter que « les villes et villages environnant vont voter massivement le 25 janvier en faveur de campagnard, et j’ose crois que la ville de Mitsamihouli ne fera pas le contraire », a-t-il supposé.
En réponse aux miltiple questions que le jeune Mistoihi à laisser à la ville de Mitsamihouli de répondre le 25 janvier, le grand notable Foundi Mouandhui a remémoré que « Mitsamihouli ne pourrait que choisir celui qui a fait ses preuves en tant responsable de ce pays », a t-il répliqué, tout en clarifiant que « nous savons ce que nous avons et nous connaissons ce que nous voulons mais nous ne détenons pas le pouvoir d’aller au delà de ce que Dieu veut », a-t-il professé.
Sans promettre quoi que ce soit, le colonel Soilihi Mohamed dit avoir pris bonne note des doléances, mais, pour lui, la région regorge d’énormes potentialités en agriculture et élevage, qui pourront être exploitées. Il a ensuite donné des explications sur ses projets de société, qui proposera sous forme de proposition de loi une fois arrivé à l’assemblé. Selon lui, « construire un pays doit se faire avec une vision à long terme pour permettre aux enfants d’aujourd’hui d’être dans un monde compétitif, moderne mais aussi avoir les moyens de développer des projets et des programmes locaux. Cependant, le tout doit être basé sur l’être humain qui est la première ressource », a-t-il théorisé.