Le président de la République de Madagascar, Hery Rajaonarimampianina, a reçu jeudi matin les représentants du secteur privé de l'îl...
Le président de la République de Madagascar, Hery Rajaonarimampianina, a reçu jeudi matin les représentants du secteur privé de l'île au palais présidentiel. Chaque participant a pu exprimer ses préoccupations au sujet de l'économie malgache, qui peine à décoller. Une plateforme censée faciliter les échanges entre le gouvernement et le secteur privé va être mise en place pour accélérer la reprise.
L'année 2014 a été marquée par une augmentation du PIB de 3% après cinq ans de crise politique et de croissance nulle. Pourtant, la crise n'est pas finie selon Nour Andriamamonjiarison, présidente du GEM, le Groupement des entreprises de Madagascar : « Le climat des affaires n'a certainement pas changé depuis l'année dernière ».
Plusieurs points inquiètent les chefs d'entreprise comme les coupures incessantes du courant, le fret aérien avec la mauvaise gestion d'Air Madagascar ou la corruption et le racket fiscal que dénonce Nour Andriamamonjiarison : « Le problème de la fiscalité c'est un problème de gouvernance au niveau de l'administration fiscale. Il y a des demandes exagérées de redressement qui ne sont pas justifiées du tout sur le plan technique, et il y a également des réclamations de paiements indus. »
Plusieurs points inquiètent les chefs d'entreprise comme les coupures incessantes du courant, le fret aérien avec la mauvaise gestion d'Air Madagascar ou la corruption et le racket fiscal que dénonce Nour Andriamamonjiarison : « Le problème de la fiscalité c'est un problème de gouvernance au niveau de l'administration fiscale. Il y a des demandes exagérées de redressement qui ne sont pas justifiées du tout sur le plan technique, et il y a également des réclamations de paiements indus. »
Nour Andriamamonjiarison se dit cependant satisfaite de la rencontre avec le président. Un audit est en cours pour assainir certaines administrations : « Il est évident que tout ne peut pas être fait immédiatement. L'essentiel, c'est qu'il y ait la volonté de mettre en place les réformes et d'avancer. Et donc on a senti qu'il y a cette volonté. »
Le président a accepté le principe d'une plateforme d'échange pour faciliter le dialogue entre les entreprises et le gouvernement et trouver plus rapidement des solutions aux problèmes du secteur. Par RFI
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.