« Air Madagascar informe sa clientèle que suite au réaménagement de sa flotte, des perturbations sont prévues sur les réseaux intérieur et ...
« Air Madagascar informe sa clientèle que suite au réaménagement de sa flotte, des perturbations sont prévues sur les réseaux intérieur et régional jusqu’au 15 Janvier 2015,» l’information est relayée officiellement sur le site de la compagnie nationale malgache. Si en début d’année prochaine vous envisagez de voyager sur les ailes d’Air Madagascar notamment au départ de la Réunion, il est prudent de se tenir informé.
Une fois de plus la compagnie nationale malgache est victime de son manque d’anticipation. Les deux Boeing 737 300 qu'elle utilise notamment pour ses vols à destination de notre île, loués à ILFC, le premier en septembre 1994, le second en décembre 2003, seront rendus au loueur à la fin de la semaine prochaine. La compagnie nationale malgache exploite un troisième B.737 300, ancien avion présidentiel, inscrit en avril 2011 sur la liste noire européenne et à nouveau autorisé dans l'espace aérien en 2013. Air Madagascar invoque la vétusté des deux appareils et le coût élevé de la maintenance. Surveillée comme le lait sur le feu par la Commission européenne qui la maintient sur la liste noire, la compagnie nationale malgache ne peut se permettre aucune dérive.
« Nous sommes en train de chercher les remplaçants de ces deux appareils. Tous les constructeurs et toutes les sociétés de location ont été approchés. Rien n'est encore finalisé. Nous ne savons pas si nous allons continuer de voler avec des Boeing ou d'autres types d'avion. La décision finale reviendra au conseil d'administration d'Air Madagascar », indiquait en juin dernier Pascale Rakotomavo, responsable auprès du département communication de la compagnie.
Depuis, Air Madagascar a évoqué l’acquisition d’Avro RJ85 puis d’un ATR.72 et d’un Boeing 737 et même d’Airbus mais sans rien concrétiser. Aujourd’hui, elle est au pied du mur. Le 5 décembre dernier, le ministre des Transports, Ulrich Andriantiana, avouait piteusement : « Le budget pour cette acquisition est déjà prêt, mais pour le moment nous en sommes encore à l’examen des offres qui nous ont été faites. »
Il est donc fort à craindre que l’on revive à Gillot, les manifestations de passagers en colère protestant contre des vols d’Air Madagascar retardés voire tout simplement annulés qui ont émaillé 2014.
Alain Dupuis- clicanoo.reUne fois de plus la compagnie nationale malgache est victime de son manque d’anticipation. Les deux Boeing 737 300 qu'elle utilise notamment pour ses vols à destination de notre île, loués à ILFC, le premier en septembre 1994, le second en décembre 2003, seront rendus au loueur à la fin de la semaine prochaine. La compagnie nationale malgache exploite un troisième B.737 300, ancien avion présidentiel, inscrit en avril 2011 sur la liste noire européenne et à nouveau autorisé dans l'espace aérien en 2013. Air Madagascar invoque la vétusté des deux appareils et le coût élevé de la maintenance. Surveillée comme le lait sur le feu par la Commission européenne qui la maintient sur la liste noire, la compagnie nationale malgache ne peut se permettre aucune dérive.
« Nous sommes en train de chercher les remplaçants de ces deux appareils. Tous les constructeurs et toutes les sociétés de location ont été approchés. Rien n'est encore finalisé. Nous ne savons pas si nous allons continuer de voler avec des Boeing ou d'autres types d'avion. La décision finale reviendra au conseil d'administration d'Air Madagascar », indiquait en juin dernier Pascale Rakotomavo, responsable auprès du département communication de la compagnie.
Depuis, Air Madagascar a évoqué l’acquisition d’Avro RJ85 puis d’un ATR.72 et d’un Boeing 737 et même d’Airbus mais sans rien concrétiser. Aujourd’hui, elle est au pied du mur. Le 5 décembre dernier, le ministre des Transports, Ulrich Andriantiana, avouait piteusement : « Le budget pour cette acquisition est déjà prêt, mais pour le moment nous en sommes encore à l’examen des offres qui nous ont été faites. »
Il est donc fort à craindre que l’on revive à Gillot, les manifestations de passagers en colère protestant contre des vols d’Air Madagascar retardés voire tout simplement annulés qui ont émaillé 2014.