Tous les jours des drames se produisent dans le bras de mer entre Mayotte et le reste de l’archipel dans l’indifférence général.
Tous les jours des drames se produisent dans le bras de mer entre Mayotte et le reste de l’archipel dans l’indifférence général.
Une enfant de 5 mois décède durant un voyage en kwassa kwassa depuis Anjouan. Le drame s’est passé ce dimanche matin et la gamine est morte dans les bras de sa jeune mère. L’embarcation a déposé des immigrés clandestins sur la plage de Majicavo et la mère s’est rendue compte que le bébé avait cessé de vivre.
La police appelée sur les lieux a ensuite été obligée de passer le relais aux gendarmes puisque le kwassa avait beaché en zone gendarmerie. Ce sont donc les gendarmes qui ont pris en charge ce dossier et des investigations sont en cours pour en savoir plus sur ce drame. La mère choquée n’a pas pu dire grand-chose sinon expliquer aux enquêteurs qu’elle avait nourrit son enfant durant la traversée et qu’elle ne comprenait pas pourquoi la gamine était décédée. Ce n’est pas la première fois que des enfants meurent dans les bras de leurs parents au cours de ces traversées en kwassa qui rapportent beaucoup d’argent à certains qui font tout pour que leur petit business continue de marcher.
Il suffit pourtant de se rendre, tous les soirs, sur les quais du petit port de Domoni à Anjouan, pour constater le départ régulier de ses pirogues de la mort, construite à minimum de frais mais avec un maximum de dangers.
Pour les autorités comoriennes, tout est de la faute de la France, mais ce sont pourtant d’Anjouan que partent ces barques de la mort ! Jusqu’à quand ?
Publié par : APOI