Comme pour tous les autres scrutins, les candidats aux élections harmonisées sont obligés de mettre la main à la poche, s’ils veulent s’ass...
Comme pour tous les autres scrutins, les candidats aux élections harmonisées sont obligés de mettre la main à la poche, s’ils veulent s’assurer la victoire. L’argent, le nerf de la victoire aux élections ! Tous seuls, les discours mêmes démagogiques, ne suffiront donc pas pour assurer la victoire des candidats aux prochaines élections du 25 janvier prochain. A coup sûr, il va falloir à ceux qui sont intéressés par les postes de maire ou des conseillés des iles ainsi que les députés, de mettre la main à la proche, pour séduire le dernier électeur dont la voix pourrait faire la différence. Et, contrairement à certains pays développés ici les fonds à injecter dans une campagne pour des législatives, par exemple, sont plafonnés à environ 20 millions de kmf. Mais cela dépend aussi de la région.
Et plus le candidat fait preuve de clémence ou dépense, plus il augmente ses chances d’être élu. Une réalité qui va encore se démontrer pour les scrutins couplés du 25 janvier prochain. Alors que la campagne officielle est ouverte, certains candidats qui ont entamé leur offensive de charme, ont déjà sombré plusieurs millions dans la compétition. Par imprudence, il en a ceux qui se sont jetés à l’eau dans l’espoir de distancer très vite leurs adversaires mais ils risquent d’être pris au piège. Ce qui est certain, la population attend que leur poche soit remplie avant le jour-j. « ils ne prouvent pas venir nous demander de voter pour eux s’ils ne mettent pas la main à la poche », a rassuré le jeune Saïd Ali un habitant du quartier Hadjoudja à Moroni.
Et plus le candidat fait preuve de clémence ou dépense, plus il augmente ses chances d’être élu. Une réalité qui va encore se démontrer pour les scrutins couplés du 25 janvier prochain. Alors que la campagne officielle est ouverte, certains candidats qui ont entamé leur offensive de charme, ont déjà sombré plusieurs millions dans la compétition. Par imprudence, il en a ceux qui se sont jetés à l’eau dans l’espoir de distancer très vite leurs adversaires mais ils risquent d’être pris au piège. Ce qui est certain, la population attend que leur poche soit remplie avant le jour-j. « ils ne prouvent pas venir nous demander de voter pour eux s’ils ne mettent pas la main à la poche », a rassuré le jeune Saïd Ali un habitant du quartier Hadjoudja à Moroni.
En terme clair, avoir le portefeuille bien garni, est un atout supplémentaire pour quiconque souhaite avoir la majorité des électeurs pour aller au second tour. « Ce n’est pas un jeu d’enfant. Une élection, ça coûte cher ! », Nous a Confessé un candidat indépendant. Il n’a pas tort puisque, selon les confidences, ce sont parfois des dizaines de millions de nos francs que certains candidats ont déjà programmés, rien que pour le premier tour et dire qu’ils ne sont pas encore au bout de l’effort. Il faudra débourser davantage, pour les deux semaines qui précèdent la tenue du scrutin. De source proche du staff de campagne d’un candidat du RDC le parti du gouverneur de l’ile de Ngazidja, le budget prévu pour la campagne des trois élections pour les candidats de la région de Mitsamihouli –M’boudé dont réunis 38 villes et villages, avoisine les 30 millions de nos francs. « Pour faire une bonne campagne électorale dans cette région, il faut mobiliser entre 30 et 40 millions », renchérit le proche du RDC, sans dévoiler de chiffre précis.
Une chiffre qui n’est pas étonnant puisque le parti au pouvoir, c'est-à-dire L’UPDC a promis une enveloppe de 250 000 kmf pour leurs candidats chaque 10e jours. Pour les députés, ils auront un sur plus de ticket d’essence chaque 10e jour bien que le montant n’est pas encore déterminé.
De source proche des opérateurs économiques, on apprend que la confection d’un tee-shirt coûte en moyenne 1500 fcs l’unité, que la location journalière d’une voiture revient à 30.000 fcs, qu’une banderole de 3m revienne à environ 20.000 fcs et qu’un poster revient à 25.000 fcs. Tout ça pour vous montrer que la campagne coûte très cher. Considérez ces chiffres qu’on vous donne, comme étant approximatifs. Si vous voyez que jusqu'à présent les partis de l’opposition n’ont pas entré effectivement en campagne ce pour ces raisons. Alors visiblement, l’argent, c’est le nerf de tout ! Donc je ne dis pas comme les autre, je vous dis : Que le riche gagne au lieu de dire que le meilleur gagne !!!!
Nakidine Hassane