Selon une enquête de l’Institut national des Statistiques, disponible depuis ce mois de décembre mais réalisée pour juillet-août 2014, 26,...
Selon une enquête de l’Institut national des Statistiques, disponible
depuis ce mois de décembre mais réalisée pour juillet-août 2014, 26,7%
des malgaches n’ont pas du tout confiance à l’actuel régime. Toutefois,
10% font confiance à la présidence du pays.
A rappeler que l’Instat a procédé à un nouveau système d’enquête. Il s’agit effectivement de l’enquête à haute fréquence à Madagascar qui est une enquête innovante utilisant la téléphonie mobile dans les zones couvertes par les réseaux téléphoniques. L’enquête est représentative au niveau national et porte sur un échantillon de 2000 ménages. L’enquête se déroule en deux étapes : la première étape consiste à collecter les données de référence auprès des 2000 ménages et la deuxième a pour objet de les appeler mensuellement suivant un thème défini.
Le tableau en illustration montre que « le seul cas des tribunaux où l’on observe un non une confiance élevé par l’opinion publique. Plus de 45,5% des enquêtés ont déclaré n’avoir aucune confiance à ce genre d’institution publique. Même pour le cas de la police, la situation n’est pas aussi visible. En effet, pour le cas de la police, les avis sont très partagés ; l’un tiers des individus se trouve dans la catégorie « aucune confiance », l’autre tiers est dans la catégorie « peu confiance » et le dernier tiers est dans la catégorie « beaucoup de confiance ». Ce même cas de figure s’applique à peu près aussi au cas des grandes institutions de l’Etat comme la présidence de la république, le gouvernement et le parlement. Pour le cas de la CENI-T, des autorités sanitaires et des enseignants, une grande majorité des enquêtés s’est rangée dans les catégories « beaucoup de confiance » ou « entièrement de confiance ». D’autre part, il faut noter que l’opinion publique semble accordée aussi une confiance presque absolue aux quelques institutions en dehors du domaine public qui ont été abordées comme les banques et les institutions religieuses. Enfin, concernant les relations interpersonnelles, la confiance accordée varie négativement en fonction de la proximité sociale. On accorde beaucoup plus de confiance aux membres de famille, relativement peu de confiance aux amis et connaissances et presque aucune confiance aux inconnus. »
Recueillis par Faly R ©orange.mg