La nouvelle rumeur sur le blocage du calendrier électoral tourne la République en dérision Cette fois-ci, ce ne sont pas les marchand...
La nouvelle rumeur sur le blocage du calendrier électoral tourne la République en dérision
Cette fois-ci, ce ne sont pas les marchands de gombo, dolo, kinkeliba et viande séchée, et les écailleurs de poissons au Marché populaire de Volo-Volo de Moroni qui donnent libre cours à leur fertile imagination, mais des hommes bien installés au cœur du pouvoir qui distillent perfidement les rumeurs assassines et irresponsables. La dernière rumeur qui circule à Moroni est la plus saugrenue et la plus irrationnelle de toutes: «Pour des raisons inexplicables et inexpliquées, Hamada Madi Boléro bloque les élections. Il ne veut pas qu’elles se tiennent.
Personne ne comprend les raisons pour lesquelles il s’acharne sur ces élections, mais tout le monde sait qu’il n’en veut pas et qu’il fait tout pour que celles-ci ne puissent pas avoir lieu. Comme il est l’homme le plus puissant de la République, il peut faire ce qu’il veut, et personne ne pourra lui barrer la route». Ces propos sont absolument authentiques. D’accord, d’accord! Hamada Madi Boléro, Directeur du Cabinet du chef de l’État chargé de la Défense, ne veut des élections et les sabote, à en croire ses détracteurs, adversaires et ennemis. Mais, ceux qui portent une accusation aussi grave et intenable doivent nous expliquer pourquoi un seul homme, qui, en plus, n’est pas Président de la République, peut devenir «l’individu-République», «l’individu-État» et «l’individu-gouvernement», et faire ce qu’il veut, comme s’il n’y avait que lui aux Comores. Comment le Président Ikililou Dhoinine pourrait-il laisser un seul homme le ridiculiser à la face du monde, en arrêtant un processus électoral, qui ne relève pas du caprice individuel mais d’un calendrier électoral national que les pouvoirs publics sont tenus de respecter, vaille que vaille? Et quel serait l’intérêt de Hamada Madi Boléro dans l’arrêt du processus électoral qui devrait déboucher sur l’élection présidentielle de 2016?
Cette fois-ci, ce ne sont pas les marchands de gombo, dolo, kinkeliba et viande séchée, et les écailleurs de poissons au Marché populaire de Volo-Volo de Moroni qui donnent libre cours à leur fertile imagination, mais des hommes bien installés au cœur du pouvoir qui distillent perfidement les rumeurs assassines et irresponsables. La dernière rumeur qui circule à Moroni est la plus saugrenue et la plus irrationnelle de toutes: «Pour des raisons inexplicables et inexpliquées, Hamada Madi Boléro bloque les élections. Il ne veut pas qu’elles se tiennent.
Personne ne comprend les raisons pour lesquelles il s’acharne sur ces élections, mais tout le monde sait qu’il n’en veut pas et qu’il fait tout pour que celles-ci ne puissent pas avoir lieu. Comme il est l’homme le plus puissant de la République, il peut faire ce qu’il veut, et personne ne pourra lui barrer la route». Ces propos sont absolument authentiques. D’accord, d’accord! Hamada Madi Boléro, Directeur du Cabinet du chef de l’État chargé de la Défense, ne veut des élections et les sabote, à en croire ses détracteurs, adversaires et ennemis. Mais, ceux qui portent une accusation aussi grave et intenable doivent nous expliquer pourquoi un seul homme, qui, en plus, n’est pas Président de la République, peut devenir «l’individu-République», «l’individu-État» et «l’individu-gouvernement», et faire ce qu’il veut, comme s’il n’y avait que lui aux Comores. Comment le Président Ikililou Dhoinine pourrait-il laisser un seul homme le ridiculiser à la face du monde, en arrêtant un processus électoral, qui ne relève pas du caprice individuel mais d’un calendrier électoral national que les pouvoirs publics sont tenus de respecter, vaille que vaille? Et quel serait l’intérêt de Hamada Madi Boléro dans l’arrêt du processus électoral qui devrait déboucher sur l’élection présidentielle de 2016?
Sommes-nous toujours dans la théorie du complot déjà évoquée et plaçant Hamada Madi Boléro dans le rôle de celui qui veut renverser Ikililou Dhoinine pour devenir Président de la République à sa place? Donc, est-on en train de dire aux Comoriens et à la communauté internationale qu’un seul homme tient la République par la barbichette au point de l’empêcher de tout mouvement et de toute action? D’ailleurs, ces questions se posent à un moment où le Président de la République vient d’attribuer la plus généreuse des rémunérations aux membres de la risible Commission nationale électorale «indépendante» (CÉNI), soit un salaire mensuel de 500.000 francs comoriens, et une indemnité de 100.000 francs, respectivement 1.000 euros et 200 euros, un total de 1.200 euros et l’équivalent du SMIG en France, mais surtout une fortune à l’échelle des Comores. Cela signifierait que la République généreuse va verser tout cet argent à cette joyeuse confrérie de fêtards pour que le seul Hamada Madi Boléro, de son bureau de Beït-Salam, dise: «Il n’y aura pas d’élections parce que je ne veux pas d’élections. Et j’ai signé un décret non écrit interdisant ces élections». Il va sans dire que si cette rumeur est maintenue, elle pourrait déboucher sur l’assassinat pur et simple de Hamada Madi Boléro par ceux qui le prendraient pour l’obstacle ultime à la démocratie. Certains régimes politiques ont secrété ce genre d’aberrations qui se résument par la désignation d’un bouc émissaire qui doit tout prendre sur lui quand il s’agit de désigner une personne qui doit subir l’ire d’une certaine classe politique à l’honnêteté douteuse et chancelante. Ce qui est vraiment triste dans cette affaire, c’est que certains états-majors politiques ont contaminé certains membres de l’Administration, et ladite Administration véhicule la rumeur avec duplicité et malveillance, sans se soucier des conséquences de ses ragots irresponsables.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Mercredi 5 novembre 2014.
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