Dans toutes les Comores, il n’y a pas de magistrats pouvant juger les putschistes de 2013 C’est quand même bizarre. Le 19 avril 2013, il y ...
Dans toutes les Comores, il n’y a pas de magistrats pouvant juger les putschistes de 2013
C’est quand même bizarre. Le 19 avril 2013, il y eut une tentative de coup d’État aux Comores. Depuis, on a dit tout et n’importe quoi sur cette affaire. La manipulation politique de «l’opposition» n’a pas manqué. Les mensonges aussi. La France a mis à la disposition des Comores d’importants documents judiciaires relatifs à l’affaire lors du fameux «voyage d’État» du Procureur Soilihi Mahmoud à Paris en juin 2014. Mais, pourquoi alors les putschistes présumés ne sont pas jugés pour qu’on en finisse? La raison est vraiment triviale et prosaïque: parce qu’il n’y a pas, aux Comores, de magistrats courageux et sérieux pour juger une affaire pareille. Il n’y en a pas. C’est tout.
Le Procureur Soilihi Mahmoud le sait et le dit. Et quand on lui parle de la Procureure Maoulida Djoubeire, il rit longuement avant de lancer dédaigneux, amusé, caustique et corrosif: «Bof! Celle-là? Mais, c’est une petite. Elle ne fait que ce qu’on lui demande de faire. Pour le reste, c’est du théâtre et de la comédie». Cet homme d’État comorien qui a étudié avec le Procureur Soilihi Mahmoud en ex-URSS est catégorique: «Le Procureur Soilihi Mahmoud dit “Sako”n’a jamais fait des études judiciaires en Ukraine. Jamais. Il n’avait aucune notion de Droit judiciaire avant de devenir Procureur. Rien. Nada. Il a fait toutes ses études en Relations internationales, dans un pays qui n’accordait aucune importance au Droit judiciaire, communisme oblige. Seulement, par rapport à ses collègues du Tribunal, il a un grand avantage: sa mémoire phénoménale et prodigieuse, celle qui épatait les filles fragiles depuis les années de Collège. Il est capable de mémoriser des quantités astronomiques d’articles du Code pénal, du Code de procédure pénale ou civile, etc. et de les ressortir textuellement à tout moment. Les autres membres de la magistrature n’ont pas cette capacité-là. Ce sont des ploucs incompétents et corrompus.
Aujourd’hui, on a honte quand on a sous les yeux un document écrit par un magistrat comorien. Ces gens-là, on va leur demander de juger une affaire de putsch? Ce sont des magistrats qui ont donné gain de cause à un homme d’affaires foutu qui était incapable de payer son transporteur et son transitaire, en lui attribuant gratuitement ses conteneurs, comme s’ils étaient arrivés au port de Moroni par courant d’air? Il ne faut pas rigoler. Soyons sérieux! Il y a eu tentative de coup d’État. Il y a un bon dossier judiciaire. Mais, que vaut un bon dossier judiciaire sans bons magistrats? On dit dans la rue que cette tentative de putsch est bidon et que c’est un coup monté par Hamada Madi Boléro. Ce discours relève de l’irresponsabilité et de la haine. La vérité, c’est que la tentative de coup d’État est réelle car on ne voit pas ce que ces étrangers faisaient aux Comores avec des armes. En même temps, on ne voit pas qui va juger cette affaire. Il n’y a pas de vrais juges aux Comores, mais des magistrats corrompus qui savent à peine écrire leur nom. C’est un procès qui a des relents et des prolongements de nature politique. Alors, il est temps de signaler que ce qui bloque ce procès provient de l’incurie, de la prévarication, de l’incompétence et de la corruption des juges. Si les Comores pouvaient faire venir des magistrats étrangers pour juger cette affaire, on en finirait très vite».
Par ARM
© www.lemohelien.com – Dimanche 9 novembre 2014.
C’est quand même bizarre. Le 19 avril 2013, il y eut une tentative de coup d’État aux Comores. Depuis, on a dit tout et n’importe quoi sur cette affaire. La manipulation politique de «l’opposition» n’a pas manqué. Les mensonges aussi. La France a mis à la disposition des Comores d’importants documents judiciaires relatifs à l’affaire lors du fameux «voyage d’État» du Procureur Soilihi Mahmoud à Paris en juin 2014. Mais, pourquoi alors les putschistes présumés ne sont pas jugés pour qu’on en finisse? La raison est vraiment triviale et prosaïque: parce qu’il n’y a pas, aux Comores, de magistrats courageux et sérieux pour juger une affaire pareille. Il n’y en a pas. C’est tout.
Le Procureur Soilihi Mahmoud le sait et le dit. Et quand on lui parle de la Procureure Maoulida Djoubeire, il rit longuement avant de lancer dédaigneux, amusé, caustique et corrosif: «Bof! Celle-là? Mais, c’est une petite. Elle ne fait que ce qu’on lui demande de faire. Pour le reste, c’est du théâtre et de la comédie». Cet homme d’État comorien qui a étudié avec le Procureur Soilihi Mahmoud en ex-URSS est catégorique: «Le Procureur Soilihi Mahmoud dit “Sako”n’a jamais fait des études judiciaires en Ukraine. Jamais. Il n’avait aucune notion de Droit judiciaire avant de devenir Procureur. Rien. Nada. Il a fait toutes ses études en Relations internationales, dans un pays qui n’accordait aucune importance au Droit judiciaire, communisme oblige. Seulement, par rapport à ses collègues du Tribunal, il a un grand avantage: sa mémoire phénoménale et prodigieuse, celle qui épatait les filles fragiles depuis les années de Collège. Il est capable de mémoriser des quantités astronomiques d’articles du Code pénal, du Code de procédure pénale ou civile, etc. et de les ressortir textuellement à tout moment. Les autres membres de la magistrature n’ont pas cette capacité-là. Ce sont des ploucs incompétents et corrompus.
Aujourd’hui, on a honte quand on a sous les yeux un document écrit par un magistrat comorien. Ces gens-là, on va leur demander de juger une affaire de putsch? Ce sont des magistrats qui ont donné gain de cause à un homme d’affaires foutu qui était incapable de payer son transporteur et son transitaire, en lui attribuant gratuitement ses conteneurs, comme s’ils étaient arrivés au port de Moroni par courant d’air? Il ne faut pas rigoler. Soyons sérieux! Il y a eu tentative de coup d’État. Il y a un bon dossier judiciaire. Mais, que vaut un bon dossier judiciaire sans bons magistrats? On dit dans la rue que cette tentative de putsch est bidon et que c’est un coup monté par Hamada Madi Boléro. Ce discours relève de l’irresponsabilité et de la haine. La vérité, c’est que la tentative de coup d’État est réelle car on ne voit pas ce que ces étrangers faisaient aux Comores avec des armes. En même temps, on ne voit pas qui va juger cette affaire. Il n’y a pas de vrais juges aux Comores, mais des magistrats corrompus qui savent à peine écrire leur nom. C’est un procès qui a des relents et des prolongements de nature politique. Alors, il est temps de signaler que ce qui bloque ce procès provient de l’incurie, de la prévarication, de l’incompétence et de la corruption des juges. Si les Comores pouvaient faire venir des magistrats étrangers pour juger cette affaire, on en finirait très vite».
Par ARM
© www.lemohelien.com – Dimanche 9 novembre 2014.