Du Pablo Escobar colombien au «Pablo Escobar comorien»: quête d’immunité Heureusement, la chose se passe aux Comores. Et aux Comores, les s...
Du Pablo Escobar colombien au «Pablo Escobar comorien»: quête d’immunité
Heureusement, la chose se passe aux Comores. Et aux Comores, les sujets les plus sérieux et les plus dramatiques finissent toujours par faire rire. D’ailleurs, comment ne pas rire quand on voit toute une ribambelle de politiciens de fin de semaine et sur le retour se passionner pour des élections législatives qui leur font une peur bleue? Cette peur panique a une raison bien connue des initiés: «Les fameux présidentiables» chers aux sarcasmes et quolibets justifiés de Maître Ibrahim Ali Mzimba craignent comme la peste noire, Ebola et le sida réunis l’électorat de leurs hameaux, villages et villes. Or, si justement «les fameux présidentiables» ont un regard de possesseurs posé sur les non moins fameuses élections législatives, c’est pour des raisons prosaïques et triviales: ces chers Messieurs ont fait tellement de mal aux Comoriens qu’ils cherchent à couvrir leurs arrières, après avoir passé leur vie de personnalités publiques à faire du mal aux Comores avec acharnement et haine acharnée.
Certains de ces bons Messieurs savent que s’ils avaient sévi dans un pays institutionnellement normal, ils seraient déjà en prison en ce moment. Alors, pour éviter des «emberlificotements» dans le futur, nos «fameux présidentiables» ont fait de la députation un facteur d’obtention d’une couverture immunitaire et immunisée via le Parlement. Ces chers Messieurs sont à la recherche d’une immunité parlementaire pour éviter la prison, une prison qui n’existe même pas au pays de l’officialisation du laxisme et de l’institutionnalisation de l’impunité. Ces chers Messieurs oublient un peu trop facilement que leurs méfaits antérieurs à une éventuelle élection à l’Assemblée de l’Union des Comores les exposent à la prison, puisque seuls les actes rentrant dans le cadre de leur éventuelle activité parlementaire sont couverts par l’immunité parlementaire. Ce qui signifie que tout ce qui s’est passé avant fait d’eux des justifiables comme les autres, puisque l’immunité parlementaire n’est pas une espèce de chose conçue pour offrir à des délinquants une raison d’échapper à la Justice quand celle-ci veut passer, mais un moyen juridique de travailler sans pression.
Parmi ces charmants garçons aux idées débordantes pour échapper à la «Justice» après avoir passé une vie délinquante, on retrouve la figure «sympathique et poétique» d’Abiamri Mahmoud, «l’Al Capone comorien», le pilleur impuni en chef de Comores Télécom, entreprise publique qu’il a ruinée sans vergogne, en toute impunité et sous les encouragements, applaudissements et youyous de ses protecteurs et sponsors. Il sait que si les Comoriens font un bon choix présidentiel en 2016, il ira casser des cailloux en prison pendant quelques décennies. Dès lors, pour lui, devenir Député est une question de vie ou de mort, le seul hic étant que la ministre et Reine Mère Sitti Kassim ne veut pas en entendre parler. Elle sa propre idée sur la chose, et les relations sont désormais très tendues entre les deux enfants de Mbatsé, à Mohéli. Pourtant, c’est la Reine Mère qui couvre les méfaits de son «compatriote villageois» et complice honni par les Comoriens, donnant de Mohéli l’image d’une île de voleurs. L’Histoire dira son mot sur ce sujet douloureux et alourdi par la honte. Les Mohéliens devront en débattre au plus vite et sans complaisance démagogique car la case brûle depuis qu’il y a le feu au lac.
En plus de «l’Al Capone comorien», il y a «le Pablo Escobar comorien», l’inimitable et inégalable Abou Achirafi Ali Bacar, ancien patron de la Direction nationale de la Sûreté du Territoire (DNST), le plus grand criminel comorien de tous les temps dans les annales surchargées du crime aux Comores, l’homme qui a siphonné 9 milliards de francs comoriens qui auraient dû appartenir à l’État, en mettant en place un trabendo parallèle de passeports au Moyen-Orient. Le criminel pathologique Abou Achirafi Ali Bacar tient la République par l’élastique de son slip car il a des dossiers compromettants sur un tas de requins qui ne crachent pas sur l’argent sale. Parmi ces requins, il y a des gens tellement «lisses» qu’on ne les soupçonnerait même pas d’être capables de tuer une mouche, et à plus forte raison d’être les complices du grand criminel sociopathe Abou Achirafi Ali Bacar et de l’Ambassadeur kleptomane et kleptocrate Zoubert Ahmed Soufiane, tombé du tomatier depuis, mais ayant les moyens d’exercer un odieux chantage sur la République. Lui aussi dispose de dossiers compromettants sur ses complices, des personnes proches du pouvoir actuel et du régime politique d’Ahmed Sambi et bien impliqués dans le trabendo parallèle des passeports. Des Mohéliens pillant sous le boubou immaculé du Président Ikililou Dhoinine sont impliqués jusqu’au cou dans le trabendo maudit d’Abou Achirafi Ali Bacar. On y trouve même un Djoiezien. Oui, un Djoiezien, très arrogant et narcissique, qui écrase par son mépris tous ceux qui ont eu le malheur de croiser sa route ces derniers temps aux Comores. Notre bon Djoiezien est devenu un criminel désormais inscrit sur les fichiers du grand banditisme transnational. Un Djoiezien de Djoiezi. Un Djoiezien qui risque un jour de se faire coincer en Occident pour association de malfaiteurs et qui, pour l’instant, joue les indignés face à la moindre critique envers «le Président djoiezien», comme dit l’autre.
Le surnom de «Pablo Escobar comorien» va au criminel Abou Achirafi Ali Bacar comme un gant. Voyons. Le Pablo Escobar colombien était prêt à rembourser de sa poche la dette nationale de Colombie, à condition qu’on légalise son trafic de drogue et que la Colombie et les États-Unis lui fichent royalement la paix. La quête de l’immunité du criminel. 21 ans après la mort violente du Pablo Escobar colombien, «le Pablo Escobar comorien» est candidat à la députation, pour pouvoir bénéficier d’une immunité parlementaire. «Similitudes immunitaires», serait-on tenté de dire. En même temps, on est indigné parce que le Président Ikililou Dhoinine accepte que son «parti cocotte-minute» serve de refuge douillet à des criminels indécents. Très sarcastique et caustique comme à son habitude, le Vice-président Fouad Mohadji a surnommé l’UPDC, la carcasse d’hyène présidentielle, de «Rats des Comores», et ce surnom est largement mérité. Car l’affaire tourne autour des rats, une espèce connue pour souffler sur le pied qu’elle grignote. La question qui se pose alors est celle de savoir si vraiment le Président Ikililou Dhoinine n’entend pas le cri du cœur et d’indignation des Comoriens horrifiés et scandalisés de voir le chef de l’État ne promouvoir que des voleurs et des criminels. Logiquement, l’Assemblée des Députés corrompus et incompétents va céder la place à l’Assemblée des Députés issus du grand banditisme transnational et allaités au sein par le bon Président Ikililou Dhoinine. Les Comoriens méritaient mieux que des législatures viciées par la corruption, l’incompétence et la criminalité des chercheurs d’immunités parlementaires.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Lundi 24 novembre 2014.
Heureusement, la chose se passe aux Comores. Et aux Comores, les sujets les plus sérieux et les plus dramatiques finissent toujours par faire rire. D’ailleurs, comment ne pas rire quand on voit toute une ribambelle de politiciens de fin de semaine et sur le retour se passionner pour des élections législatives qui leur font une peur bleue? Cette peur panique a une raison bien connue des initiés: «Les fameux présidentiables» chers aux sarcasmes et quolibets justifiés de Maître Ibrahim Ali Mzimba craignent comme la peste noire, Ebola et le sida réunis l’électorat de leurs hameaux, villages et villes. Or, si justement «les fameux présidentiables» ont un regard de possesseurs posé sur les non moins fameuses élections législatives, c’est pour des raisons prosaïques et triviales: ces chers Messieurs ont fait tellement de mal aux Comoriens qu’ils cherchent à couvrir leurs arrières, après avoir passé leur vie de personnalités publiques à faire du mal aux Comores avec acharnement et haine acharnée.
Certains de ces bons Messieurs savent que s’ils avaient sévi dans un pays institutionnellement normal, ils seraient déjà en prison en ce moment. Alors, pour éviter des «emberlificotements» dans le futur, nos «fameux présidentiables» ont fait de la députation un facteur d’obtention d’une couverture immunitaire et immunisée via le Parlement. Ces chers Messieurs sont à la recherche d’une immunité parlementaire pour éviter la prison, une prison qui n’existe même pas au pays de l’officialisation du laxisme et de l’institutionnalisation de l’impunité. Ces chers Messieurs oublient un peu trop facilement que leurs méfaits antérieurs à une éventuelle élection à l’Assemblée de l’Union des Comores les exposent à la prison, puisque seuls les actes rentrant dans le cadre de leur éventuelle activité parlementaire sont couverts par l’immunité parlementaire. Ce qui signifie que tout ce qui s’est passé avant fait d’eux des justifiables comme les autres, puisque l’immunité parlementaire n’est pas une espèce de chose conçue pour offrir à des délinquants une raison d’échapper à la Justice quand celle-ci veut passer, mais un moyen juridique de travailler sans pression.
Parmi ces charmants garçons aux idées débordantes pour échapper à la «Justice» après avoir passé une vie délinquante, on retrouve la figure «sympathique et poétique» d’Abiamri Mahmoud, «l’Al Capone comorien», le pilleur impuni en chef de Comores Télécom, entreprise publique qu’il a ruinée sans vergogne, en toute impunité et sous les encouragements, applaudissements et youyous de ses protecteurs et sponsors. Il sait que si les Comoriens font un bon choix présidentiel en 2016, il ira casser des cailloux en prison pendant quelques décennies. Dès lors, pour lui, devenir Député est une question de vie ou de mort, le seul hic étant que la ministre et Reine Mère Sitti Kassim ne veut pas en entendre parler. Elle sa propre idée sur la chose, et les relations sont désormais très tendues entre les deux enfants de Mbatsé, à Mohéli. Pourtant, c’est la Reine Mère qui couvre les méfaits de son «compatriote villageois» et complice honni par les Comoriens, donnant de Mohéli l’image d’une île de voleurs. L’Histoire dira son mot sur ce sujet douloureux et alourdi par la honte. Les Mohéliens devront en débattre au plus vite et sans complaisance démagogique car la case brûle depuis qu’il y a le feu au lac.
En plus de «l’Al Capone comorien», il y a «le Pablo Escobar comorien», l’inimitable et inégalable Abou Achirafi Ali Bacar, ancien patron de la Direction nationale de la Sûreté du Territoire (DNST), le plus grand criminel comorien de tous les temps dans les annales surchargées du crime aux Comores, l’homme qui a siphonné 9 milliards de francs comoriens qui auraient dû appartenir à l’État, en mettant en place un trabendo parallèle de passeports au Moyen-Orient. Le criminel pathologique Abou Achirafi Ali Bacar tient la République par l’élastique de son slip car il a des dossiers compromettants sur un tas de requins qui ne crachent pas sur l’argent sale. Parmi ces requins, il y a des gens tellement «lisses» qu’on ne les soupçonnerait même pas d’être capables de tuer une mouche, et à plus forte raison d’être les complices du grand criminel sociopathe Abou Achirafi Ali Bacar et de l’Ambassadeur kleptomane et kleptocrate Zoubert Ahmed Soufiane, tombé du tomatier depuis, mais ayant les moyens d’exercer un odieux chantage sur la République. Lui aussi dispose de dossiers compromettants sur ses complices, des personnes proches du pouvoir actuel et du régime politique d’Ahmed Sambi et bien impliqués dans le trabendo parallèle des passeports. Des Mohéliens pillant sous le boubou immaculé du Président Ikililou Dhoinine sont impliqués jusqu’au cou dans le trabendo maudit d’Abou Achirafi Ali Bacar. On y trouve même un Djoiezien. Oui, un Djoiezien, très arrogant et narcissique, qui écrase par son mépris tous ceux qui ont eu le malheur de croiser sa route ces derniers temps aux Comores. Notre bon Djoiezien est devenu un criminel désormais inscrit sur les fichiers du grand banditisme transnational. Un Djoiezien de Djoiezi. Un Djoiezien qui risque un jour de se faire coincer en Occident pour association de malfaiteurs et qui, pour l’instant, joue les indignés face à la moindre critique envers «le Président djoiezien», comme dit l’autre.
Le surnom de «Pablo Escobar comorien» va au criminel Abou Achirafi Ali Bacar comme un gant. Voyons. Le Pablo Escobar colombien était prêt à rembourser de sa poche la dette nationale de Colombie, à condition qu’on légalise son trafic de drogue et que la Colombie et les États-Unis lui fichent royalement la paix. La quête de l’immunité du criminel. 21 ans après la mort violente du Pablo Escobar colombien, «le Pablo Escobar comorien» est candidat à la députation, pour pouvoir bénéficier d’une immunité parlementaire. «Similitudes immunitaires», serait-on tenté de dire. En même temps, on est indigné parce que le Président Ikililou Dhoinine accepte que son «parti cocotte-minute» serve de refuge douillet à des criminels indécents. Très sarcastique et caustique comme à son habitude, le Vice-président Fouad Mohadji a surnommé l’UPDC, la carcasse d’hyène présidentielle, de «Rats des Comores», et ce surnom est largement mérité. Car l’affaire tourne autour des rats, une espèce connue pour souffler sur le pied qu’elle grignote. La question qui se pose alors est celle de savoir si vraiment le Président Ikililou Dhoinine n’entend pas le cri du cœur et d’indignation des Comoriens horrifiés et scandalisés de voir le chef de l’État ne promouvoir que des voleurs et des criminels. Logiquement, l’Assemblée des Députés corrompus et incompétents va céder la place à l’Assemblée des Députés issus du grand banditisme transnational et allaités au sein par le bon Président Ikililou Dhoinine. Les Comoriens méritaient mieux que des législatures viciées par la corruption, l’incompétence et la criminalité des chercheurs d’immunités parlementaires.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Lundi 24 novembre 2014.