Ils sont des dizaines de milliers d'apatrides à vivre au Koweït, dans le Golfe. On les appelle les «Bidoun», installés dans le pays dep...
Ils sont des dizaines de milliers d'apatrides à vivre au Koweït, dans le Golfe. On les appelle les «Bidoun», installés dans le pays depuis des années, mais sans passeport. Les «Bidouns» seraient plus de 100 000 selon l'ONG Human Rights Watch. Le sous-secrétaire d'Etat koweïtien à l'Intérieur a annoncé que ces apatrides allaient recevoir une offre pour devenir...Comoriens ! Un arrangement aurait été trouvé avec l'archipel de l'Océan indien qui fait partie de la Ligue arabe.
C'est la citoyenneté koweïtienne qu'ils réclament depuis des années. Cette offre de passeport comorien a donc été accueillie avec « colère et rejet » par les apatrides, selon le secrétaire général du Comité koweïtien des Bidoun.
Pour ceux qui accepteront la proposition, les autorités koweïtiennes promettent un accord qui comprendra un titre de séjour au Koweït, le droit de travailler, la gratuité de l'éducation et des soins de santé.
Le Parlement vote chaque année des lois autorisant l'exécutif à naturaliser jusqu'à 4 000 Bidoun, mais la plupart de ces décisions restent sans suite. Il y a trois ans, le gouvernement a reconnu 34 000 apatrides comme étant éligibles à la nationalité koweïtienne, mais rien n'a été fait pour leur fournir ce droit depuis, selon le comité des Bidoun.
Des apatrides ont manifesté à plusieurs reprises pour demander la nationalité. Des centaines d'entre eux ont été arrêtés et certains condamnés à des peines de prison. En avril, un député koweïtien avait même proposé d'envoyer les protestataires dans un camp à installer dans le désert.
Avec la correspondante à Doha de RFI , Laxmi Lota .
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
C'est la citoyenneté koweïtienne qu'ils réclament depuis des années. Cette offre de passeport comorien a donc été accueillie avec « colère et rejet » par les apatrides, selon le secrétaire général du Comité koweïtien des Bidoun.
Pour ceux qui accepteront la proposition, les autorités koweïtiennes promettent un accord qui comprendra un titre de séjour au Koweït, le droit de travailler, la gratuité de l'éducation et des soins de santé.
Le Parlement vote chaque année des lois autorisant l'exécutif à naturaliser jusqu'à 4 000 Bidoun, mais la plupart de ces décisions restent sans suite. Il y a trois ans, le gouvernement a reconnu 34 000 apatrides comme étant éligibles à la nationalité koweïtienne, mais rien n'a été fait pour leur fournir ce droit depuis, selon le comité des Bidoun.
Des apatrides ont manifesté à plusieurs reprises pour demander la nationalité. Des centaines d'entre eux ont été arrêtés et certains condamnés à des peines de prison. En avril, un député koweïtien avait même proposé d'envoyer les protestataires dans un camp à installer dans le désert.
Avec la correspondante à Doha de RFI , Laxmi Lota .
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.