Monsieur le directeur de cabinet de la Présidence, en charge de la Défense, Monsieur le Ministre des relations extérieures, Monsieur le Che...
Monsieur le directeur de cabinet de la Présidence, en charge de la Défense,
Monsieur le Ministre des relations extérieures,
Monsieur le Chef d’Etat- Major de l’Armée nationale de Développement,
Messieurs les officiers des armées françaises et comoriennes,
Messieurs les représentants des associations des Français et des associations d’amitié franco-comorienne,
Messieurs les anciens combattants,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Monsieur le Ministre des relations extérieures,
Monsieur le Chef d’Etat- Major de l’Armée nationale de Développement,
Messieurs les officiers des armées françaises et comoriennes,
Messieurs les représentants des associations des Français et des associations d’amitié franco-comorienne,
Messieurs les anciens combattants,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Ce 11 novembre est un jour important pour la France puisqu’il marque le début de la commémoration du cycle du centenaire de la Première guerre mondiale durant laquelle des millions de soldats ont donné leur vie pour la défense de leurs patries.
Un siècle après, les ennemis d’hier travaillent de concert à la construction d’une Europe forte, solidaire et démocratique. Les peuples européens ont su tirer les leçons du passé et faire table rase des idéologies nationalistes qui, dans d’autres parties du monde, restent encore d’actualité.
Mesdames, Messieurs,
Ce 11 novembre est aussi une journée particulière car il rend hommage à ceux qui furent longtemps oubliés lors des commémorations, ceux qui répondirent sans aucune hésitation à l’appel de la France et qui versèrent leur sang à côté de leurs frères d’armes français pour la défense de la mère – patrie ; je veux parler des troupes coloniales comme on les dénommait jadis : venus des quatre coins de l’Empire : du Sénégal à l’Indochine, des Antilles au Pacifique, ils se couvrirent de gloire sur les théâtres d’opérations de la Marne, de la Somme, de l’Argonne, des Dardanelles.
Je voudrais citer l’exemple du 6e bataillon de marche somali qui comprenait de nombreux engagés comoriens parmi ses 1700 hommes. A côté de leurs compagnons Afars, Issas et Malgaches, ils ont été de toutes les offensives, aussi bien à Sedan qu’à Verdun, particulièrement lors de la reprise du fort de Douaumont et à la bataille du chemin des dames.
En signe de reconnaissance de la Nation française à cette « Force Noire », l’Union des Comores a été officiellement invitée, avec 70 autres pays impliqués dans le conflit, à participer à un 14 juillet international. Ce pays a été représenté dans les tribunes par son ministre de la Défense et des militaires comoriens ont défilé sur les Champs Elysées, symbole fort en souvenir de leurs glorieux aînés.
Pays aux liens étroits, la France et les Comores ont toujours été du même côté de l’histoire. Le Président Hollande a su reconnaître le sacrifice des fils des Comores au service de la France en conviant le Président Ikililou aux cérémonies du 70ème anniversaire du débarquement de Provence.
Cette mémoire commune qui fut le sang versé par nos deux nations, s’inscrit dans la pierre comme à Cuts dans l’Oise où depuis 1961, existe un monument dédié aux combattants Somalis –parmi lesquels des Comoriens- morts pour la France, durant les deux guerres mondiales.
Le 19 juillet 2014, une plaque à la mémoire des Comoriens du bataillon somalis tombés durant le premier conflit mondial , a été inaugurée toujours à Cuts dans l’Oise. Dans le même temps, la Légion d’honneur a été remise au directeur de cabinet de la présidence comorienne, en charge de la défense, Monsieur Hamada Madi Boléro, par le préfet de l’Oise.
Ce 11 novembre 2014, le président Hollande inaugure le Mémorial international de Notre-Dame –de Lorette, où les noms des 600 000 hommes tombés sur les champs de bataille du Nord/Pas de Calais seront inscrits par ordre alphabétique, sans distinction de nationalité, afin de rendre hommage à tous les combattants de la Première Guerre mondiale.
Messieurs les anciens combattants,
Il n’y a plus de poilus encore en vie et le dernier combattant comorien de la deuxième guerre mondiale a disparu voilà 8 ans. Mais la France n’oublie pas tous ceux qui ont servi sous son drapeau en Indochine ou en Algérie.
Gelées à la date de l’accession à l’indépendance des Comores, les pensions servies aux anciens combattants comoriens bénéficient d’une décristallisation automatique de l’indice de pension depuis le 1er janvier 2011. Pour finaliser le processus, il vous a été demandé d’adresser au consulat de France une requête formelle permettant l’alignement indiciaire propre à la carrière avant le 31 décembre 2013. Aujourd’hui, les dossiers reçus ont été traités.
Je voudrais terminer mon propos en rappelant que la coopération militaire entre la France et les Comores n’a jamais cessé. Hier, côte à côte sur les champs de bataille pour la défense de la liberté, nos militaires se retrouvent aujourd’hui au service de la paix dans le monde. C’est pour cette noble cause que des militaires français ont formé, dans le cadre du DIO, un détachement de l’armée nationale de développement appelé à protéger les populations civiles sous mandat des Nations-Unies dans des pays africains en guerre.
Vive la coopération franco-comorienne,
Vive les Comores,
Vive la France.
Par AmbaFrance