Aux Comores, les élections législatives, communales et des conseillers des îles prévues le 28 décembre prochain sont reportées à une date u...
Aux Comores, les élections législatives, communales et des conseillers des îles prévues le 28 décembre prochain sont reportées à une date ultérieure par la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Ce report fait suite à une requête du leader politique Mahamoudou Ali Mohamed, du parti ANC.
La Commission électorale nationale indépendante a reporté les élections après avoir été saisie par la Cour constitutionnelle. « Pour l’heure, un nouveau calendrier électoral est en élaboration à la Céni et sera communiqué très rapidement », a déclaré Nadjah Allaoui, vice-présidente à la commission.
Le report des élections fait suite à une requête du leader du parti ANC dans laquelle il demandait à la Cour constitutionnelle l’annulation du décret présidentiel pour non respect de la loi électorale. En effet, l’article 8, alinéa 2, du code électoral énonce que le fichier électoral est arrêté 90 jours avant la date du ou des scrutins. Or ce délai n'est pas respecté mais aussi les listes électorales ne sont pas définitives jusqu’au jour dû.
Malgré l’investissement d’un milliard de francs comoriens [un peu plus de 2 millions d'euros] du gouvernement pour la tenue des élections, la Cour constitutionnelle et la Céni tiennent absolument à faire respecter la loi en régissant les élections.
Le report des élections par une requête d’un leader politique de l’opposition témoigne de l’épanouissement de la démocratie en Union des Comores, mais permettra aussi aux partis politiques de se préparer davantage avant de s’élancer dans la campagne. RFI
Photo et titre: la rédaction
Le report des élections fait suite à une requête du leader du parti ANC dans laquelle il demandait à la Cour constitutionnelle l’annulation du décret présidentiel pour non respect de la loi électorale. En effet, l’article 8, alinéa 2, du code électoral énonce que le fichier électoral est arrêté 90 jours avant la date du ou des scrutins. Or ce délai n'est pas respecté mais aussi les listes électorales ne sont pas définitives jusqu’au jour dû.
Malgré l’investissement d’un milliard de francs comoriens [un peu plus de 2 millions d'euros] du gouvernement pour la tenue des élections, la Cour constitutionnelle et la Céni tiennent absolument à faire respecter la loi en régissant les élections.
Le report des élections par une requête d’un leader politique de l’opposition témoigne de l’épanouissement de la démocratie en Union des Comores, mais permettra aussi aux partis politiques de se préparer davantage avant de s’élancer dans la campagne. RFI
Photo et titre: la rédaction