Paris, 9 octobre (Gabonews) - Le Parti Comores Alternatives (PCA/opposition) qui estime que la chance de la tenue des élections en décemb...
Paris, 9 octobre (Gabonews) - Le Parti Comores Alternatives (PCA/opposition) qui estime que la chance de la tenue des élections en décembre aux Comores est minime, a demandé, mercredi 08 octobre à Paris, l’aide du président gabonais, Ali Bongo Ondimba afin que les élections aient lieu pour assurer la stabilité du pays.
« Le président Ali Bongo Ondimba a tout appris de son défunt père Omar Bongo Ondimba qui, a beaucoup œuvré pour l’indépendance des Comores. Il était ministre des Affaires étrangères et pendant longtemps ministre de la Défense. Aujourd’hui, il conduit avec succès le Gabon vers un développement harmonieux et maintien la paix dans son pays. Alors nous avons besoin de son expérience et de son soutien multiforme pour éviter aux Comores de sombrer dans le chaos », nous a confié le président du PCA, Saïd Ahmed Saïd Abdillar, candidat aux élections présidentielles de mai 2016.
En Union des Comores, le président de la République, Ikililou Dhoinine, vient de décréter le report des élections législatives, municipales et des conseillers des îles pour le mois de décembre. Elles étaient initialement prévues pour le mois de novembre. Le report de ce triple scrutin agite les partis politiques.
Si certains partis sont confiants dans la tenue des élections au mois de décembre, ils exhortent cependant le gouvernement à respecter les lois en vigueur pour que le futur élu de la nation puisse ouvrir la première cession de l’Assemblée en avril 2015, comme prévu par la loi. D’autres partis politiques en revanche estiment que les élections ne se tiendront pas non plus en décembre car le décret présidentiel -du mois d’août- qui convoquait le collège électoral, a été abrogé.
A l’heure actuelle, tout observateur avisé du contexte politico-social comorien ne peut s’empêcher de s’interroger sérieusement sur l’opportunité d’organiser des élections locales car il manque, selon plusieurs sources concordantes, plus de 800 millions de francs comoriens, soit plus de 200 millions d’euros, pour boucler le budget qui permettrait d’organiser ce triple scrutin (législatif, municipal, territorial) dont le coût total est estimé à plus 2 milliards de francs. Il faut enfin ajouter le retard enregistré à la mise en place de différentes structures de l’organisation de ses élections.
Jacques Jarele SIKA
« Le président Ali Bongo Ondimba a tout appris de son défunt père Omar Bongo Ondimba qui, a beaucoup œuvré pour l’indépendance des Comores. Il était ministre des Affaires étrangères et pendant longtemps ministre de la Défense. Aujourd’hui, il conduit avec succès le Gabon vers un développement harmonieux et maintien la paix dans son pays. Alors nous avons besoin de son expérience et de son soutien multiforme pour éviter aux Comores de sombrer dans le chaos », nous a confié le président du PCA, Saïd Ahmed Saïd Abdillar, candidat aux élections présidentielles de mai 2016.
En Union des Comores, le président de la République, Ikililou Dhoinine, vient de décréter le report des élections législatives, municipales et des conseillers des îles pour le mois de décembre. Elles étaient initialement prévues pour le mois de novembre. Le report de ce triple scrutin agite les partis politiques.
Si certains partis sont confiants dans la tenue des élections au mois de décembre, ils exhortent cependant le gouvernement à respecter les lois en vigueur pour que le futur élu de la nation puisse ouvrir la première cession de l’Assemblée en avril 2015, comme prévu par la loi. D’autres partis politiques en revanche estiment que les élections ne se tiendront pas non plus en décembre car le décret présidentiel -du mois d’août- qui convoquait le collège électoral, a été abrogé.
A l’heure actuelle, tout observateur avisé du contexte politico-social comorien ne peut s’empêcher de s’interroger sérieusement sur l’opportunité d’organiser des élections locales car il manque, selon plusieurs sources concordantes, plus de 800 millions de francs comoriens, soit plus de 200 millions d’euros, pour boucler le budget qui permettrait d’organiser ce triple scrutin (législatif, municipal, territorial) dont le coût total est estimé à plus 2 milliards de francs. Il faut enfin ajouter le retard enregistré à la mise en place de différentes structures de l’organisation de ses élections.
Jacques Jarele SIKA