Le je-m’en-foutisme institutionnel conduit au report des élections à février 2015 Lorsque dans mes articles, je rappelle le joli mot de Ham...
Le je-m’en-foutisme institutionnel conduit au report des élections à février 2015
Lorsque dans mes articles, je rappelle le joli mot de Hamada Madi Boléro selon lequel certains de nos compatriotes, généralement issus des rangs des «bons et vrais Comoriens» et de ces pédants que sont les «Comoricains», s’enferment dans l’erreur en considérant les Comores comme le centre du monde et que c’est une des raisons pour lesquelles, ils font une chose et son contraire, certains n’hésitent pas à me faire des remontrances comme si j’étais anti-comorien, pendant que d’autres m’accusent de complicité avec le Directeur du Cabinet du Président chargé de la Défense, allant jusqu’à prétendre que l’homme de Beït-Salam me nourrit, me permet de boucler mes fins du mois, etc. Or, les Comores, avant de prétendre à la grandeur suprême et universelle, devraient tout d’abord balayer devant leurs portes parce que les poubelles sont pleines et débordent, pendant que les immondices institutionnelles et les ordures politiques s’amoncellent. Ceci est d’autant plus vrai que, hélas, chaque jour, chaque semaine, chaque mois, chaque année mais surtout à chaque période ou tranche de la vie institutionnelle des Comores, les Cassandres se rendent davantage compte qu’ils ne se sont pas trompés et qu’au contraire ils avaient eu raison! Le mal est là. Malheureusement, il n’est pas l’œuvre des seuls acteurs politiques, du pouvoir en place ou de l’opposition, puisque chez nous tous les acteurs politiques ont été, une ou même plusieurs fois, au pouvoir ou dans l’opposition. Il y a aussi «l’œuvre» des artistes, des intellectuels, des paysans et autres puisqu’aux Comores nous sommes tellement liés les uns aux autres qu’il est pratiquement impossible de détacher une personne des autres. Les malheurs qui nous arrivent relèvent de notre œuvre destructrice collective. Pourquoi? Pour une raison très simple, d’une simplicité biblique ou coranique: nous ne nous aimons pas! Nous nous haïssons! Nous nous détruisons et ainsi, nous détruisons notre pays! Les Comoriens ne s’aiment pas, se haïssent, se détruisent, s’autodétruisent et détruisent leur pays, morceau par morceau. Sommes-nous si dingues et fadas à ce point? Que chacun fasse son introspection et s’adresse à lui-même sa réponse.
Prenons tout juste les derniers événements relatifs aux élections législatives. Tout d’abord, d’où est venue cette polémique de fin ou début de mandats des Députés et des Conseillers des îles alors qu’en 2009, le régime politique criminel d’Ahmed Sambi avait, selon ses propres mensonges, réglé tous les problèmes liés aux élections? Il avait remué le pays dans tous les sens, l’avait divisé, insulté les Mohéliens et bastonné l’opposition uniquement pour affirmer que tous les problèmes liés aux élections étaient réglés. Ne nous mentons pas car à l’époque, on disait que tout était réglé: les Présidents des îles autonomes devenaient des «Gouverneurs» en cours de mandat, et le changement a été immédiatement adopté sans souci du sacro-saint principe de la non-rétroactivité de la Loi. Le mandat du Président de l’Union passait de 4 à 5 ans et ici encore immédiatement après l’adoption de ladite réforme, sans encore une fois se soucier de la non-rétroactivité de la Loi. Les Comoriens sont trop forts. On parla aussi de l’harmonisation des élections des Députés et des Conseillers des îles pour un mandat de 5 ans, et on pérora et glosa sur l’harmonisation des élections du chef de l’État et des Gouverneurs des îles. Cela ne choqua que les vrais juristes, tout de suite sommés de se taire.
Puisque pour les Comoriens, tous les Comoriens, car même la Cour constitutionnelle a validé cela, le principe de la non-rétroactivité de la Loi est désormais inexistant aux Comores, aussitôt «adoptée», la réforme fut mise en œuvre, et les élections harmonisées du Président de l’Union et des Gouverneurs pour un mandat de 5 ans ainsi que celles harmonisées des Députés et des Conseillers des îles toujours pour un mandat de 5 ans furent organisées, alors l’on pouvait croire que tout était réglé. Tout, mais il y a quoi dans ce «tout»? Car, subitement, les ténors de l’ancien régime politique, ceux qui «portaient la parole» d’Ahmed Sambi, lors d’interminables discussions au Palais du Peuple, quand Ahmed Sambi dénigrait et insultait Mohéli, oubliaient qu’il fallait permettre à l’île d’être comorienne et d’organiser l’élection primaire du scrutin présidentiel. À la tête de ces ténors crypto-sambistes, il y avait notre ami et frère Maître Fahmi Saïd Ibrahim, futur ministre des Relations extérieures, qui avait pris la parole et la plume pour nous expliquer doctement, sans complexe, ni rire, que les élections harmonisées des Députés devaient s’organiser en avril 2014 et celles des Conseillers en novembre 2014! Sérieusement, qu’avaient les crypto-sambistes en tête quand ils faisaient aux Comoriens ce mauvais coup? Ça ne fait pas sérieux. Qu’on se le dise…
En effet, comment alors que le mandat des Députés et celui des Conseillers, élus en même temps, pour des raisons «d’harmonisation» peuvent se terminer séparément et donc pas dans «l’harmonie»? Pourquoi avons-nous dépensé autant d’argent et avons créé surtout à Mohéli autant de tensions et de haines, et avons attendu quelques années pour revenir en arrière? Il n’y a qu’aux Comores où on voit ça. Les Comoriens seraient-t-ils si savants? Dans la foulée, puisque personne, en réalité, n’aurait pu s’organiser à tricher d’avance, il a fallu que le gouvernement d’Ikililou Dhoinine, qui lui aussi ne croit en rien, fasse confiance aux ténors du crypto-sambisme qui étaient aux affaires encore hier, pour convoquer la session extraordinaire de l’Assemblé pour le vote solennel d’une loi pour que les savants comoriens admettent que «5 ans» ça veut dire «5 ans»! Quelle prouesse! Beaucoup d’argent fut dépensé juste pour que nos honorables Députés viennent dire que le mandat harmonisé de 5 ans des Députés et Conseillers des îles est de 5 ans et que donc élus en novembre 2009, leurs mandats se terminent en novembre 2014! Ouf! Entendre ça et mourir…
Le problème est que quand la Constitution a été modifiée par le régime politique criminel d’Ahmed Sambi pour «convenance personnelle et intérêts de clan mafieux», celui-ci avait prévu que même si ce mandat prenait fin en novembre 2014, les «pouvoirs» de ces élus «expirent à l’ouverture de la session ordinaire d’avril de la cinquième année qui suit l’élection des représentants de la nation…». Et que, «sauf le cas de dissolution, les élections des représentants de la Nation ont lieu dans les 60 jours précédant l’expiration des pouvoirs de l’Assemblée» (Article 20 alinéa 4 de la Constitution). Quand Hamada Madi Boléro l’avait dit, il avait failli se faire tuer. Pourtant, quand on lit la Constitution en juriste et non en porteur d’eau, on se rend compte que notre Constitution fait une différence essentielle entre «Mandat des représentants de la Nation» et «Pouvoirs des représentants de la nation». Les savants comoriens ont inventé les textes qu’ils ont eux-mêmes jetés aux oubliettes, considérant désormais que «Mandat» et «Pouvoirs» veulent dire la même chose. Ils ont réuni Députés et Conseillers des îles pour voter le fameux texte qui fixe définitivement la fin du «Mandat» au 23 décembre 2014, un «Mandat» qui veut dire «Pouvoir» des représentants de la Nation.
Soit! D’accord. D’accord. Le problème est qu’en même temps le Président de la République a signé un décret qui fixe «les élections harmonisées des représentants de la Nation et des Conseillers des îles» pour le 1er tour le 2 novembre et le second tour le 16 novembre 2014. Quel scandale infâme! Si «Mandat» et «Pouvoirs» veulent dire la même chose en Droit constitutionnel comorien, alors puisque l’article 20 alinéa 4 de la Constitution stipule que «[…] les élections des représentants de la Nation ont lieu dans les 60 jours précédant l’expiration des pouvoirs de l’Assemblée de l’Assemblée», il n’est pas du tout compliqué, même pour un littéraire, de compter à partir du 23 décembre 2014 au 23 novembre 2014 (30 jours) et du 23 novembre 2014 au 23 octobre 2014 (30 jours) pour savoir que le second tour des élections devant se tenir 60 jours avant l’expiration des pouvoirs, donc avant le 23 octobre 2014 et non le 16 novembre 2014. Mais, puisque nos hommes politiques ne croient en rien, personne n’a daigné s’y intéresser. Le problème est que les candidatures auraient dû être déposées au plus tard le 4 septembre 2014 à minuit et puisque les Commissions électorales insulaires ne sont toujours pas encore en place, personne n’a déposé sa candidature. On s’achemine inéluctablement vers un report desdites élections législatives, ce report des élections dont je vous parle depuis le mois de mars 2014. Attendez et vous verrez. Et cette fois ci, prions pour que la Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI), qui vient d’élire son bureau prenne ses responsabilités pour proposer des dates réalistes. Certainement, nous nous projetons vers un respect des dispositions constitutionnelles, mais involontairement puisque connaissant bien les difficultés pour organiser ces élections, elles ne pourront pas se tenir avant le mois de février 2015, et la nouvelle Assemblée prendra ses fonctions en session ordinaire d’avril 2015 comme cela fut explicitement imaginé par les ténors du régime politique criminel d’Ahmed Sambi qui, habitués à la triche, ont voulu faire le malin. Quel pays et quelle mentalité politique!
Par ARM
© www.lemohelien.com – Lundi 8 septembre 2014.
Lorsque dans mes articles, je rappelle le joli mot de Hamada Madi Boléro selon lequel certains de nos compatriotes, généralement issus des rangs des «bons et vrais Comoriens» et de ces pédants que sont les «Comoricains», s’enferment dans l’erreur en considérant les Comores comme le centre du monde et que c’est une des raisons pour lesquelles, ils font une chose et son contraire, certains n’hésitent pas à me faire des remontrances comme si j’étais anti-comorien, pendant que d’autres m’accusent de complicité avec le Directeur du Cabinet du Président chargé de la Défense, allant jusqu’à prétendre que l’homme de Beït-Salam me nourrit, me permet de boucler mes fins du mois, etc. Or, les Comores, avant de prétendre à la grandeur suprême et universelle, devraient tout d’abord balayer devant leurs portes parce que les poubelles sont pleines et débordent, pendant que les immondices institutionnelles et les ordures politiques s’amoncellent. Ceci est d’autant plus vrai que, hélas, chaque jour, chaque semaine, chaque mois, chaque année mais surtout à chaque période ou tranche de la vie institutionnelle des Comores, les Cassandres se rendent davantage compte qu’ils ne se sont pas trompés et qu’au contraire ils avaient eu raison! Le mal est là. Malheureusement, il n’est pas l’œuvre des seuls acteurs politiques, du pouvoir en place ou de l’opposition, puisque chez nous tous les acteurs politiques ont été, une ou même plusieurs fois, au pouvoir ou dans l’opposition. Il y a aussi «l’œuvre» des artistes, des intellectuels, des paysans et autres puisqu’aux Comores nous sommes tellement liés les uns aux autres qu’il est pratiquement impossible de détacher une personne des autres. Les malheurs qui nous arrivent relèvent de notre œuvre destructrice collective. Pourquoi? Pour une raison très simple, d’une simplicité biblique ou coranique: nous ne nous aimons pas! Nous nous haïssons! Nous nous détruisons et ainsi, nous détruisons notre pays! Les Comoriens ne s’aiment pas, se haïssent, se détruisent, s’autodétruisent et détruisent leur pays, morceau par morceau. Sommes-nous si dingues et fadas à ce point? Que chacun fasse son introspection et s’adresse à lui-même sa réponse.
Prenons tout juste les derniers événements relatifs aux élections législatives. Tout d’abord, d’où est venue cette polémique de fin ou début de mandats des Députés et des Conseillers des îles alors qu’en 2009, le régime politique criminel d’Ahmed Sambi avait, selon ses propres mensonges, réglé tous les problèmes liés aux élections? Il avait remué le pays dans tous les sens, l’avait divisé, insulté les Mohéliens et bastonné l’opposition uniquement pour affirmer que tous les problèmes liés aux élections étaient réglés. Ne nous mentons pas car à l’époque, on disait que tout était réglé: les Présidents des îles autonomes devenaient des «Gouverneurs» en cours de mandat, et le changement a été immédiatement adopté sans souci du sacro-saint principe de la non-rétroactivité de la Loi. Le mandat du Président de l’Union passait de 4 à 5 ans et ici encore immédiatement après l’adoption de ladite réforme, sans encore une fois se soucier de la non-rétroactivité de la Loi. Les Comoriens sont trop forts. On parla aussi de l’harmonisation des élections des Députés et des Conseillers des îles pour un mandat de 5 ans, et on pérora et glosa sur l’harmonisation des élections du chef de l’État et des Gouverneurs des îles. Cela ne choqua que les vrais juristes, tout de suite sommés de se taire.
Puisque pour les Comoriens, tous les Comoriens, car même la Cour constitutionnelle a validé cela, le principe de la non-rétroactivité de la Loi est désormais inexistant aux Comores, aussitôt «adoptée», la réforme fut mise en œuvre, et les élections harmonisées du Président de l’Union et des Gouverneurs pour un mandat de 5 ans ainsi que celles harmonisées des Députés et des Conseillers des îles toujours pour un mandat de 5 ans furent organisées, alors l’on pouvait croire que tout était réglé. Tout, mais il y a quoi dans ce «tout»? Car, subitement, les ténors de l’ancien régime politique, ceux qui «portaient la parole» d’Ahmed Sambi, lors d’interminables discussions au Palais du Peuple, quand Ahmed Sambi dénigrait et insultait Mohéli, oubliaient qu’il fallait permettre à l’île d’être comorienne et d’organiser l’élection primaire du scrutin présidentiel. À la tête de ces ténors crypto-sambistes, il y avait notre ami et frère Maître Fahmi Saïd Ibrahim, futur ministre des Relations extérieures, qui avait pris la parole et la plume pour nous expliquer doctement, sans complexe, ni rire, que les élections harmonisées des Députés devaient s’organiser en avril 2014 et celles des Conseillers en novembre 2014! Sérieusement, qu’avaient les crypto-sambistes en tête quand ils faisaient aux Comoriens ce mauvais coup? Ça ne fait pas sérieux. Qu’on se le dise…
En effet, comment alors que le mandat des Députés et celui des Conseillers, élus en même temps, pour des raisons «d’harmonisation» peuvent se terminer séparément et donc pas dans «l’harmonie»? Pourquoi avons-nous dépensé autant d’argent et avons créé surtout à Mohéli autant de tensions et de haines, et avons attendu quelques années pour revenir en arrière? Il n’y a qu’aux Comores où on voit ça. Les Comoriens seraient-t-ils si savants? Dans la foulée, puisque personne, en réalité, n’aurait pu s’organiser à tricher d’avance, il a fallu que le gouvernement d’Ikililou Dhoinine, qui lui aussi ne croit en rien, fasse confiance aux ténors du crypto-sambisme qui étaient aux affaires encore hier, pour convoquer la session extraordinaire de l’Assemblé pour le vote solennel d’une loi pour que les savants comoriens admettent que «5 ans» ça veut dire «5 ans»! Quelle prouesse! Beaucoup d’argent fut dépensé juste pour que nos honorables Députés viennent dire que le mandat harmonisé de 5 ans des Députés et Conseillers des îles est de 5 ans et que donc élus en novembre 2009, leurs mandats se terminent en novembre 2014! Ouf! Entendre ça et mourir…
Le problème est que quand la Constitution a été modifiée par le régime politique criminel d’Ahmed Sambi pour «convenance personnelle et intérêts de clan mafieux», celui-ci avait prévu que même si ce mandat prenait fin en novembre 2014, les «pouvoirs» de ces élus «expirent à l’ouverture de la session ordinaire d’avril de la cinquième année qui suit l’élection des représentants de la nation…». Et que, «sauf le cas de dissolution, les élections des représentants de la Nation ont lieu dans les 60 jours précédant l’expiration des pouvoirs de l’Assemblée» (Article 20 alinéa 4 de la Constitution). Quand Hamada Madi Boléro l’avait dit, il avait failli se faire tuer. Pourtant, quand on lit la Constitution en juriste et non en porteur d’eau, on se rend compte que notre Constitution fait une différence essentielle entre «Mandat des représentants de la Nation» et «Pouvoirs des représentants de la nation». Les savants comoriens ont inventé les textes qu’ils ont eux-mêmes jetés aux oubliettes, considérant désormais que «Mandat» et «Pouvoirs» veulent dire la même chose. Ils ont réuni Députés et Conseillers des îles pour voter le fameux texte qui fixe définitivement la fin du «Mandat» au 23 décembre 2014, un «Mandat» qui veut dire «Pouvoir» des représentants de la Nation.
Soit! D’accord. D’accord. Le problème est qu’en même temps le Président de la République a signé un décret qui fixe «les élections harmonisées des représentants de la Nation et des Conseillers des îles» pour le 1er tour le 2 novembre et le second tour le 16 novembre 2014. Quel scandale infâme! Si «Mandat» et «Pouvoirs» veulent dire la même chose en Droit constitutionnel comorien, alors puisque l’article 20 alinéa 4 de la Constitution stipule que «[…] les élections des représentants de la Nation ont lieu dans les 60 jours précédant l’expiration des pouvoirs de l’Assemblée de l’Assemblée», il n’est pas du tout compliqué, même pour un littéraire, de compter à partir du 23 décembre 2014 au 23 novembre 2014 (30 jours) et du 23 novembre 2014 au 23 octobre 2014 (30 jours) pour savoir que le second tour des élections devant se tenir 60 jours avant l’expiration des pouvoirs, donc avant le 23 octobre 2014 et non le 16 novembre 2014. Mais, puisque nos hommes politiques ne croient en rien, personne n’a daigné s’y intéresser. Le problème est que les candidatures auraient dû être déposées au plus tard le 4 septembre 2014 à minuit et puisque les Commissions électorales insulaires ne sont toujours pas encore en place, personne n’a déposé sa candidature. On s’achemine inéluctablement vers un report desdites élections législatives, ce report des élections dont je vous parle depuis le mois de mars 2014. Attendez et vous verrez. Et cette fois ci, prions pour que la Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI), qui vient d’élire son bureau prenne ses responsabilités pour proposer des dates réalistes. Certainement, nous nous projetons vers un respect des dispositions constitutionnelles, mais involontairement puisque connaissant bien les difficultés pour organiser ces élections, elles ne pourront pas se tenir avant le mois de février 2015, et la nouvelle Assemblée prendra ses fonctions en session ordinaire d’avril 2015 comme cela fut explicitement imaginé par les ténors du régime politique criminel d’Ahmed Sambi qui, habitués à la triche, ont voulu faire le malin. Quel pays et quelle mentalité politique!
Par ARM
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