Plus de 64 millions de dollars, soit près de 50 millions d'euros, c'est l'enveloppe que le Programme des Nations unies pour le d...
Plus de 64 millions de dollars, soit près de 50 millions d'euros, c'est l'enveloppe que le Programme des Nations unies pour le développement veut attribuer à Madagascar. Jeudi, le PNUD a validé son « programme pays » pour la Grande île, un programme qui doit s'appliquer sur cinq ans, de 2015 à 2019.
Ce plan de 64,2 millions de dollars d'aide pour Madagascar s'articule autour plusieurs grands axes : la réduction de la pauvreté et la protection de l'environnement, la décentralisation et le soutien à une croissance créatrice d'emplois, des transformations structurelles au sein de l'Etat et notamment la bonne gouvernance, et enfin la lutte contre la corruption.
Une question demeure : comment être sûr que ces 64,2 millions de dollars ne seront pas détournés ? En prenant un maximum de garanties, selon Fatma Samoura, la représentante résidente du PNUD à Madagascar : « Nous allons d'abord faire une évaluation des risques, pour voir la capacité d'absorption du gouvernement, et également les mécanismes de contrôle qui sont mis en place par le gouvernement. Si nous avons le moindre doute, nous allons procéder comme par le passé, en faisant la promotion de l'exécution directe ». C'est-à-dire que l'aide ne passera pas par l'Etat, mais ira directement sur le terrain.
Une question demeure : comment être sûr que ces 64,2 millions de dollars ne seront pas détournés ? En prenant un maximum de garanties, selon Fatma Samoura, la représentante résidente du PNUD à Madagascar : « Nous allons d'abord faire une évaluation des risques, pour voir la capacité d'absorption du gouvernement, et également les mécanismes de contrôle qui sont mis en place par le gouvernement. Si nous avons le moindre doute, nous allons procéder comme par le passé, en faisant la promotion de l'exécution directe ». C'est-à-dire que l'aide ne passera pas par l'Etat, mais ira directement sur le terrain.
Autre volet de ce plan, le renforcement des institutions démocratiques. Mais il y a des difficultés puisqu'elles tardent à se mettre en place. Les élections municipales, financées par les bailleurs internationaux, qui devaient avoir lieu cette année, n'ont toujours pas été fixées. Un mauvais signe pour Fatma Samoura : « Tout d'abord parce que nous allons perdre 3,8 millions de dollars. Egalement parce que beaucoup de bailleurs attendent que le gouvernement fasse une table ronde des donateurs et ils sont un petit peu en train de mettre en parallèle la tenue de cette table ronde pour la mobilisation des ressources avec la tenue des élections municipales ». RFI
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