George PAU-LANGEVIN, ministre des Outre -Mer qui a accompagné le président François Hollande à la Réunion et à Mayotte a inauguré samedi 23 ...
George PAU-LANGEVIN, ministre des Outre -Mer qui a accompagné le président François Hollande à la Réunion et à Mayotte a inauguré samedi 23 août 2014 le SAMU 976 et le tout nouveau « Pôle mère – enfant » du Centre Hospitalier de Mayotte (CHM).
La ministre de l’outre-mer a constaté à cette occasion les progrès énormes réalisés par le CHM dans l’acquisition des équipements modernes.
Elle a aussi touché du doigt les difficultés, les pesanteurs et les freins auxquels sont confrontés les équipes des praticiens hospitaliers.
Le docteur CHAMOUINE ABDOURAHIM, chef du « Pôle mère – enfant » a particulièrement attiré l’attention de George Pau – Langevin sur la carence, le manque, l’insuffisance des effectifs, des personnels médicaux et paramédicaux.
« Nous vivons en permanence dans l’ inquiétude, la crainte de mettre nos patients en danger et donc nous avons besoin d’ avoir des effectifs médicaux et paramédicaux adaptés au travail que nous avons à produire , notamment pour assurer la permanence des soins, le suivi des pathologies chroniques et des enfants hospitalisés », a expliqué Chamouine Abdourahim.
Il a indiqué que son service étant le seul service de néonatologie pour toute l’île, ses équipes font face à une importante charge de travail pour la population, pour le nombre des naissances.
« L’ activité de gynécologie – obstétrique représente plus de 50% de l’ activité d’hospitalisation du CHM, seule structure de soins périnataux à Mayotte, avec 6640 accouchements en 2013…On ne peut refuser aucun enfant, nous avons besoin d’avoir des idées claires et une vision de nos tutelles sur le niveau de soins que nous donnons à nos patients et surtout d’avoir les moyens qui vont avec… Concrètement, nous réalisons, à l’ exception de quelques actes de spécialité telles que la cardiologie, la chirurgie néonatale, nous prenons en charge des nouveaux nés selon les critères d’un niveau 3 de France métropolitaine. », a souligné le docteur Chamouine Abdourahim.
Il a bien insisté sur la nécessité d’augmenter le personnel médical et paramédical, seule condition, pour lui, d’exercer la médecine dans des conditions de sécurité.
La ministre des Outre – mer, George PAU – LANGEVIN a expliqué que le manque de personnel médical, notamment des spécialistes, n’est pas propre à Mayotte. Des régions métropolitaines dans l’est de la France souffrent de la désertification médicale. Il s’agit pour résoudre ce problème de rendre les régions concernées plus attractives.
« Le désert médical causé par le déficit des spécialistes en médecine privée rend le rôle de l’hôpital public et des dispensaires encore plus important … Ceux – ci offre à la population une couverture sanitaire qui arrive à régler l’essentiel des problèmes.Il faut tout mettre en œuvre pour attirer de plus en plus de médecins du privé à venir à Mayotte relayer les efforts qui sont faits dans le service public...La ministre de la santé, Marisol Touraine travaille pour inciter les jeunes médecins à s’installer dans des endroits où ils n’iraient pas spontanément. Il faut qu’on regarde comment ces types d’incitations peuvent être valables pour Mayotte », a dit la ministre des Outre – mer.
Elle a précisé qu’en ce qui concerne les médecins hospitaliers, il y a une prime qui a été votée, une prime permettant qu’ils soient davantage indemnisés pour qu’ils puissent aller dans zones moins attractives. Il s’agira pour la ministre des Outre- mer de voir si on peut faire à Mayotte ce qu’on fait dans certains territoires qui sont aujourd’hui ruraux, qui sont assez peu ou mal desservis en médecins.
Les praticiens hospitaliers attendent la signature de l'indemnité particulière d'exercice ( I P E ) qui pourrait permettre de fixer les praticiens hospitaliers pendant plusieurs années à Mayotte et qui est une reconnaissance du travail de longue haleine effectué par les titulaires.
EMMANUEL TUSEVO DIASAMVU, Grand reporter France Télévisions Mayotte 1ère , Correspondant AFP
La ministre de l’outre-mer a constaté à cette occasion les progrès énormes réalisés par le CHM dans l’acquisition des équipements modernes.
Elle a aussi touché du doigt les difficultés, les pesanteurs et les freins auxquels sont confrontés les équipes des praticiens hospitaliers.
Le docteur CHAMOUINE ABDOURAHIM, chef du « Pôle mère – enfant » a particulièrement attiré l’attention de George Pau – Langevin sur la carence, le manque, l’insuffisance des effectifs, des personnels médicaux et paramédicaux.
« Nous vivons en permanence dans l’ inquiétude, la crainte de mettre nos patients en danger et donc nous avons besoin d’ avoir des effectifs médicaux et paramédicaux adaptés au travail que nous avons à produire , notamment pour assurer la permanence des soins, le suivi des pathologies chroniques et des enfants hospitalisés », a expliqué Chamouine Abdourahim.
Exercer la médecine dans des conditions de sécurité
Il a indiqué que son service étant le seul service de néonatologie pour toute l’île, ses équipes font face à une importante charge de travail pour la population, pour le nombre des naissances.
« L’ activité de gynécologie – obstétrique représente plus de 50% de l’ activité d’hospitalisation du CHM, seule structure de soins périnataux à Mayotte, avec 6640 accouchements en 2013…On ne peut refuser aucun enfant, nous avons besoin d’avoir des idées claires et une vision de nos tutelles sur le niveau de soins que nous donnons à nos patients et surtout d’avoir les moyens qui vont avec… Concrètement, nous réalisons, à l’ exception de quelques actes de spécialité telles que la cardiologie, la chirurgie néonatale, nous prenons en charge des nouveaux nés selon les critères d’un niveau 3 de France métropolitaine. », a souligné le docteur Chamouine Abdourahim.
Il a bien insisté sur la nécessité d’augmenter le personnel médical et paramédical, seule condition, pour lui, d’exercer la médecine dans des conditions de sécurité.
Des mesures d'incitation à l'installation des jeunes médecins
La ministre des Outre – mer, George PAU – LANGEVIN a expliqué que le manque de personnel médical, notamment des spécialistes, n’est pas propre à Mayotte. Des régions métropolitaines dans l’est de la France souffrent de la désertification médicale. Il s’agit pour résoudre ce problème de rendre les régions concernées plus attractives.
« Le désert médical causé par le déficit des spécialistes en médecine privée rend le rôle de l’hôpital public et des dispensaires encore plus important … Ceux – ci offre à la population une couverture sanitaire qui arrive à régler l’essentiel des problèmes.Il faut tout mettre en œuvre pour attirer de plus en plus de médecins du privé à venir à Mayotte relayer les efforts qui sont faits dans le service public...La ministre de la santé, Marisol Touraine travaille pour inciter les jeunes médecins à s’installer dans des endroits où ils n’iraient pas spontanément. Il faut qu’on regarde comment ces types d’incitations peuvent être valables pour Mayotte », a dit la ministre des Outre – mer.
Indemnité particulière d'exercice ( I P E )
Elle a précisé qu’en ce qui concerne les médecins hospitaliers, il y a une prime qui a été votée, une prime permettant qu’ils soient davantage indemnisés pour qu’ils puissent aller dans zones moins attractives. Il s’agira pour la ministre des Outre- mer de voir si on peut faire à Mayotte ce qu’on fait dans certains territoires qui sont aujourd’hui ruraux, qui sont assez peu ou mal desservis en médecins.
Les praticiens hospitaliers attendent la signature de l'indemnité particulière d'exercice ( I P E ) qui pourrait permettre de fixer les praticiens hospitaliers pendant plusieurs années à Mayotte et qui est une reconnaissance du travail de longue haleine effectué par les titulaires.
EMMANUEL TUSEVO DIASAMVU, Grand reporter France Télévisions Mayotte 1ère , Correspondant AFP