La suspicion envers les bateaux accostant les côtes malgaches se multiplient. L'arrivée d'un second bateau au port de Toamasina, ...
La suspicion envers les bateaux accostant les côtes malgaches se multiplient. L'arrivée d'un second bateau au port de Toamasina, hier, a terrorisé les habitants.
La panique a une fois de plus gagné la ville de Toamasina, hier. Aussi, après la demande d'accostage d'un bateau qui aurait passé par le Liberia, jeudi, un autre bateau assurant la liaison entre Madagascar, l'île de La Réunion et Maurice a demandé également une autre autorisation d'accoster, hier.
Selon les informations émanant de la Gendarmerie nationale, hier, le dernier bateau n'aurait pas effectué un voyage en Afrique occidentale. Malgré ce rapport, la décision prise au niveau national face à cette menace reste contradictoire. Selon une source auprès de la direction générale de la Société du port à gestion autonome de Toamasina (Spat), il n'est pas question de courir le risque que le virus Ebola arrive à Madagascar par la mer. L'autorité portuaire a été ainsi ferme dans sa réponse pour le premier bateau qui a jeté l'ancre au Liberia et a renvoyé un refus par e-mail de la demande d'accoster au commandant du navire qui se trouve encore très loin des eaux territoriales malgaches.
Toutefois, le Premier ministre, Roger Kolo, après la clôture de la session extraordinaire de l'assemblée nationale à Tsimbazaza, a avancé qu'il n'y a pas de loi internationale interdisant à un bateau d'accoster dans un pays. « La vigilance a été aussi redoublée dans les ports et aéroports. Le bateau en provenance du Liberia qui a demandé à accoster au port de Toamasina se trouvait également en mer depuis 22 jours. Si les passagers avaient été affectés par le virus Ebola, il y aurait déjà des morts. Mais ce simple constat ne diminue pas notre vigilance sur travers des passagers et bateaux suspects », rassure-t-il. L'opinion reste pourtant perplexe face à cette annonce. Aussi la formation des médecins pour faire face à la propagation du virus Ebola n'a été effectuée que cette semaine. Pourtant le nombre de victime de cette maladie a déjà largement dépassé le cap d'un millier de morts. Les mesures adoptées dans d'autres pays afin d'endiguer ce fléau sont pourtant drastiques. Aussi la compagnie aérienne kenyane a suspendu ses vols dans les pays suspectés d'être les foyers de ce virus comme le Liberia ou la Sierra Leone. Le Sénégal a également fermé cette semaine son territoire avec ses voisins afin de prévenir la propagation du virus.
Face à toutes ces tensions, le calme serait revenu rapidement dans la ville du Grand port après les annonces effectuées par les responsables selon toujours une source auprès de la Gendarmerie nationale.
Vonjy Radasimalala / L'express de Madagascar
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
La panique a une fois de plus gagné la ville de Toamasina, hier. Aussi, après la demande d'accostage d'un bateau qui aurait passé par le Liberia, jeudi, un autre bateau assurant la liaison entre Madagascar, l'île de La Réunion et Maurice a demandé également une autre autorisation d'accoster, hier.
Selon les informations émanant de la Gendarmerie nationale, hier, le dernier bateau n'aurait pas effectué un voyage en Afrique occidentale. Malgré ce rapport, la décision prise au niveau national face à cette menace reste contradictoire. Selon une source auprès de la direction générale de la Société du port à gestion autonome de Toamasina (Spat), il n'est pas question de courir le risque que le virus Ebola arrive à Madagascar par la mer. L'autorité portuaire a été ainsi ferme dans sa réponse pour le premier bateau qui a jeté l'ancre au Liberia et a renvoyé un refus par e-mail de la demande d'accoster au commandant du navire qui se trouve encore très loin des eaux territoriales malgaches.
Vigilance redoublée
Toutefois, le Premier ministre, Roger Kolo, après la clôture de la session extraordinaire de l'assemblée nationale à Tsimbazaza, a avancé qu'il n'y a pas de loi internationale interdisant à un bateau d'accoster dans un pays. « La vigilance a été aussi redoublée dans les ports et aéroports. Le bateau en provenance du Liberia qui a demandé à accoster au port de Toamasina se trouvait également en mer depuis 22 jours. Si les passagers avaient été affectés par le virus Ebola, il y aurait déjà des morts. Mais ce simple constat ne diminue pas notre vigilance sur travers des passagers et bateaux suspects », rassure-t-il. L'opinion reste pourtant perplexe face à cette annonce. Aussi la formation des médecins pour faire face à la propagation du virus Ebola n'a été effectuée que cette semaine. Pourtant le nombre de victime de cette maladie a déjà largement dépassé le cap d'un millier de morts. Les mesures adoptées dans d'autres pays afin d'endiguer ce fléau sont pourtant drastiques. Aussi la compagnie aérienne kenyane a suspendu ses vols dans les pays suspectés d'être les foyers de ce virus comme le Liberia ou la Sierra Leone. Le Sénégal a également fermé cette semaine son territoire avec ses voisins afin de prévenir la propagation du virus.
Face à toutes ces tensions, le calme serait revenu rapidement dans la ville du Grand port après les annonces effectuées par les responsables selon toujours une source auprès de la Gendarmerie nationale.
Vonjy Radasimalala / L'express de Madagascar
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