Objet : Notre pays va très mal. Excellence Monsieur le Président, Il y a quelques mois, je vous faisais une lettre ouverte concernant la ...
Excellence Monsieur le Président,
Il y a quelques mois, je vous faisais une lettre ouverte concernant la « trahison » vers laquelle on vous menait en vous faisant signer un soi disant « traité d'amitié » qui entérinait la souveraineté de la France sur l'île comorienne de Mayotte par des subterfuges juridico –politiques.
Même si aujourd'hui l'affaire n'est pas conclue : le sommet de la COI s'en chargera sans doute je pense pouvoir dire que cette lettre qui contenait je l'avoue des vérités qui pouvaient choquer a quand même servi à quelque chose. « Il n'y a que la vérité qui blesse » dit-on . En effet je la voulais un électrochoc pour vous faire prendre conscience que notre diplomatie prenait un tournant dangereux sous prétexte de s'apitoyer sur les « Ballamorts » de la traversée en Kwassa d'Anjouan vers Mayotte.
D'ailleurs je saisis cette occasion pour vous faire des excuses publiques pour les passages de ma précédente lettre qui ont pu vous choquer !
Comme je l'avais prévu et écrit cette lettre a soulevé un tollé dans votre entourage. Et 5 à 6 mois après (?) elle a servi à justifier la sortie tapageuse de votre premier collaborateur contre des personnalités historiques de notre pays suivi des effets que vous connaissez.
Certains m'ont traité de tous les noms d'oiseaux possibles pour avoir dénoncé leurs manœuvres et vous ont empêché de voir l'aspect avertissement et mise en garde contre une faute historique qui allait ternir à jamais votre image et celle de l'île dont vous assurez la tournante et partant l'image du pays tout entier.
Leur levée de bouclier ne m'empêchera jamais de défendre mes convictions lesquelles m'ont conduit par le passé aux tourments des geôles. A mon âge je ne regrette rien et si c'est à refaire je le referai volontiers sans toutefois vouloir jouer au martyre
Un grand homme 'adressant à Dieu lui dit « Dieu ! Gardez- moi de mes amis, je me charge de mes ennemis » et je crois que cette prière est toujours d'actualité.
En effet pour des intérêts inavoués mais de plus en plus visibles, quelques personnes de votre entourage vous manipulent, la force de la manipulation consistant justement à agir sous l'influence d'autrui sans s'en rendre compte. L'objectif de cette manipulation est de vous faire épouser et défendre des intérêts qui ne sont pas forcément ceux du peuple comorien dont vous êtes le guide élu.
Excellence,
Aujourd'hui je reprends ma plume, ma seule arme, pour vous dire que notre pays va très mal. Peut-être que vos absences fréquentes du pays pour raisons professionnelles et votre manque de contact avec les simples gens ; prisonnier que vous êtes , même de luxe, à Beit-Salam vous empêchent de vous en rendre compte.
Certains m'ont traité de tous les noms d'oiseaux possibles pour avoir dénoncé leurs manœuvres et vous ont empêché de voir l'aspect avertissement et mise en garde contre une faute historique qui allait ternir à jamais votre image et celle de l'île dont vous assurez la tournante et partant l'image du pays tout entier.
Leur levée de bouclier ne m'empêchera jamais de défendre mes convictions lesquelles m'ont conduit par le passé aux tourments des geôles. A mon âge je ne regrette rien et si c'est à refaire je le referai volontiers sans toutefois vouloir jouer au martyre
Un grand homme 'adressant à Dieu lui dit « Dieu ! Gardez- moi de mes amis, je me charge de mes ennemis » et je crois que cette prière est toujours d'actualité.
En effet pour des intérêts inavoués mais de plus en plus visibles, quelques personnes de votre entourage vous manipulent, la force de la manipulation consistant justement à agir sous l'influence d'autrui sans s'en rendre compte. L'objectif de cette manipulation est de vous faire épouser et défendre des intérêts qui ne sont pas forcément ceux du peuple comorien dont vous êtes le guide élu.
Excellence,
Aujourd'hui je reprends ma plume, ma seule arme, pour vous dire que notre pays va très mal. Peut-être que vos absences fréquentes du pays pour raisons professionnelles et votre manque de contact avec les simples gens ; prisonnier que vous êtes , même de luxe, à Beit-Salam vous empêchent de vous en rendre compte.
J'aime souvent dire pour l'avoir vécu que dans un cabinet présidentiel, il existe deux sortes de conseillers :
Les conseillés et les conseillers. Les premiers sont les plus nombreux qui se font conseiller par le Président ou les membres influents du cabinet ou les conseillers qui le conseillent en défendant des thèses qui vont juste lui plaire, les seconds sont plus rares et souvent détestés de leurs collègues si ce n'est pas du président lui-même car ils osent dire la vérité même si elle ne plait , ni aux conseillés ni au Président.
J'ajouterai aujourd'hui que le meilleur conseiller c'est le peuple et la réalité quotidienne de celui-ci.
Alors Monsieur le Président faite comme Omar Ibn Lhatwab ou simplement comme Ali soilihi échappez vous de votre prison promenez vous à Moroni même à pieds, prenez la température du pays, allez en brousse sans escorte, dans les autres iles discrètement et vous aurez l'image du pays réel que vous dirigez je ne dirai pas dans l'insouciance, mais dans l'ignorance de ce qui s'y passe réellement.
Voici quelques traits du visage actuel du pays :
Les conseillés et les conseillers. Les premiers sont les plus nombreux qui se font conseiller par le Président ou les membres influents du cabinet ou les conseillers qui le conseillent en défendant des thèses qui vont juste lui plaire, les seconds sont plus rares et souvent détestés de leurs collègues si ce n'est pas du président lui-même car ils osent dire la vérité même si elle ne plait , ni aux conseillés ni au Président.
J'ajouterai aujourd'hui que le meilleur conseiller c'est le peuple et la réalité quotidienne de celui-ci.
Alors Monsieur le Président faite comme Omar Ibn Lhatwab ou simplement comme Ali soilihi échappez vous de votre prison promenez vous à Moroni même à pieds, prenez la température du pays, allez en brousse sans escorte, dans les autres iles discrètement et vous aurez l'image du pays réel que vous dirigez je ne dirai pas dans l'insouciance, mais dans l'ignorance de ce qui s'y passe réellement.
Voici quelques traits du visage actuel du pays :
Pas d'essence,
Pas de pétrole
Pas d'électricité
Pas d'eau
Pas de routes praticables
Pas de soins hospitaliers accessibles
Médicaments hors de prix depuis la CAMUC
Nouvel hôpital à 86500 f la nuit !!!Examens nationaux au rabais
Denrées de premières nécessités inaccessibles à la population honnête
3500 f le kg de poisson
700 f e kilo de riz mangeable
1100 le kg de mabawa de mauvaise qualité et souvent inaptes à la consommation
Pas de compagnie aérienne nationale malgré vos efforts d'achat d'avions
Pas de justice
Viols impunis
Vols présumés d'argent public non jugés, donc encouragés
Excellence
Voilà une liste non exhaustive des réalités que vous cachent votre entourage en faisant de vous ce prisonnier de luxe à Beit Salam , dans les avions des autres et dans les suite d'hôtels à l'étranger.
Excellence Monsieur le Président,
Sans vouloir jouer aux oiseaux de mauvais augure, je vous demande Monsieur le Président de réagir vigoureusement, en demandant aux partenaires un plan Marshall d'urgence pour les secteurs clés notamment celui de l'énergie, en assainissant la gestion économique et financière de l'administration, en traduisant en justice les fonctionnaires corrompus dont les dossiers se trouvent déjà entre les mains des juges.
Excellence Monsieur le Président,
Sans vouloir jouer aux oiseaux de mauvais augure, je vous demande Monsieur le Président de réagir vigoureusement, en demandant aux partenaires un plan Marshall d'urgence pour les secteurs clés notamment celui de l'énergie, en assainissant la gestion économique et financière de l'administration, en traduisant en justice les fonctionnaires corrompus dont les dossiers se trouvent déjà entre les mains des juges.
A défaut d'une réaction vigoureuse et efficace , monsieur le Président vous risqueriez de porter la lourde responsabilité d'une guerre civile, prélude à l'éclatement irréversible du pays qui est l'objectif suprême de certains « amis » malgré leur habileté à cacher leurs intentions.
Dans l'espoir que ce cri de détresse sera entendu par vous et par tous ceux qui veulent du bien au pays et à vous-même, je vous prie d'agréer Excellence Monsieur le Président en l'expression de ma très haute considération.
Dans l'espoir que ce cri de détresse sera entendu par vous et par tous ceux qui veulent du bien au pays et à vous-même, je vous prie d'agréer Excellence Monsieur le Président en l'expression de ma très haute considération.
Le 18 août 2 et 2014
Aboubacar Ben SAID SALIM
Ecrivain- Chevalier du Croissant vert
Membre du Mouvement Citoyen des Comores
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Aboubacar Ben SAID SALIM
Ecrivain- Chevalier du Croissant vert
Membre du Mouvement Citoyen des Comores
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