Il n’est nul besoin de tresser des lauriers à des hommes politiques qui sont, de fait, des serviteurs de l’état, pour avoir accompli ce pou...
Il n’est nul besoin de tresser des lauriers à des hommes politiques qui sont, de fait, des serviteurs de l’état, pour avoir accompli ce pourquoi ils ont promis de faire : accomplir une mission ! Par contre, il est du devoir de tout un chacun et plus particulièrement de ces mêmes serviteurs de l’état, d’être des citoyens exemplaires, intransigeants et sans concession, vis à vis de tous ceux qui s’autorisent à fouler aux pieds la Constitution, à porter atteinte aux institutions de l’état et à violer impunément les libertés démocratiques.
Notre aversion devrait être sans bornes, pour ceux de nos hommes politiques, avides de pouvoir, sans aucun titre de gloire à part celui d’être prétendument « bien nés », imbus de leurs personnes et habités en permanences par des délires dantesques, aux antipodes des préoccupations des Comoriens. Cela dit, chacun est libre d’être et de faire ce qu’il veut mais à condition que cela ne nuise en aucune manière, ni à la liberté, ni aux intérêts d’autrui. Ce qui est loin d’être le cas sur la toile, voire même aux Comores. Le pays des petits censeurs de libertés de toutes sortes, des faiseurs d’opinions et des donneurs de leçons, qui aspirent tous, à être « élus » présidents, non sur un programme sensé, mais sur leurs noms.
Mon propos ici est non seulement de saluer, une fois n’est pas coutume, la concision, la pertinence et le bon sens du discours inédit d’Anissi Chamssidine, gouverneur d’Anjouan, s’agissant précisément, du contentieux franco-comorien sur Mayotte, mais aussi, d’essayer de répondre à Abdou Hamadi dit « Mrimdu », qui a toujours versé, à mon sens, dans la perversité de la rhétorique coloniale avec semble-il, comme livre de chevet, la Constitution française, notamment lorsqu’il affuble son brûlot du titre de : « les propos d’Anissi Chamssidine le jour de l’Aid El-fitre, doublement mortel ».
De quels propos mortels est-il question ici ? En tout cas, pas pour les Comoriens, qui sont toujours entrain de payer un lourd tribut, en termes de pertes de vies humaines (plus d’une dizaine de milliers), depuis plus de trois décennies. Que les autorités comoriennes successives y soient pour quelque chose, c’est indéniable, puisqu’elles ont toujours fait office à la fois, de cerbères de la politique d’occupation française et d’agents supplétifs de la « françafrique », qui font florès aux Comores. Cependant, s’en prendre comme le fait Abdou Hamadi dit « Mrimdu », à la prétendue « émigration », fût-elle économique, des pauvres hères comoriens des autres îles sœurs vers Mayotte, improprement qualifiée d’Eldorado, c’est à n’en pas douter, faire le jeu de l’occupant français.
Mon propos ici est non seulement de saluer, une fois n’est pas coutume, la concision, la pertinence et le bon sens du discours inédit d’Anissi Chamssidine, gouverneur d’Anjouan, s’agissant précisément, du contentieux franco-comorien sur Mayotte, mais aussi, d’essayer de répondre à Abdou Hamadi dit « Mrimdu », qui a toujours versé, à mon sens, dans la perversité de la rhétorique coloniale avec semble-il, comme livre de chevet, la Constitution française, notamment lorsqu’il affuble son brûlot du titre de : « les propos d’Anissi Chamssidine le jour de l’Aid El-fitre, doublement mortel ».
De quels propos mortels est-il question ici ? En tout cas, pas pour les Comoriens, qui sont toujours entrain de payer un lourd tribut, en termes de pertes de vies humaines (plus d’une dizaine de milliers), depuis plus de trois décennies. Que les autorités comoriennes successives y soient pour quelque chose, c’est indéniable, puisqu’elles ont toujours fait office à la fois, de cerbères de la politique d’occupation française et d’agents supplétifs de la « françafrique », qui font florès aux Comores. Cependant, s’en prendre comme le fait Abdou Hamadi dit « Mrimdu », à la prétendue « émigration », fût-elle économique, des pauvres hères comoriens des autres îles sœurs vers Mayotte, improprement qualifiée d’Eldorado, c’est à n’en pas douter, faire le jeu de l’occupant français.
Occupant dont la politique de chantage, du fait accompli, de la loi et de la raison du plus fort, n’est plus à démontrer. Faire le jeu de la politique française aux Comores, c’est aussi minimiser, voire même ignorer, comme le fait Abdou Hamadi dit « Mrimdu », le pouvoir de nuisance du « visa Balladur » mortifère, subséquent à l’occupation par la France de l’île comorienne de Mayotte. Faire enfin le jeu de la politique française à Mayotte, c’est approuver sans réserve, l’entrave faite à la liberté de circulation de ses compatriotes comoriens. Une liberté pourtant consacrée à la fois, par la déclaration universelle des droits de l’homme et par la Constitution comorienne, qui ne reconnaissent aucune frontière entre Mayotte et ses autres îles sœurs. En revanche, à l’exemple des autorités françaises, Abdou Hamadi dit « Mrimdu », se garde bien d’esquisser la moindre réflexion, qui puisse mettre en cause les expulsions illégales y compris d’enfants, vers les autres îles sœurs, sans aucune forme de procès. Et ce pourtant, en violation de l’Article 7 du statut de Rome de la CPI (Cour Pénale Internationale), qualifiant de « crime contre l’Humanité », toute « déportation ou transfert forcé de populations ».
J’ai souvent l’occasion de lire les œuvres d’Abdou Hamadi dit « Mrimdu », sur le web et j’ai la faiblesse de penser que ses analyses, à l’instar de celles des autorités françaises, reposent sur la même maxime : « diviser pour mieux régner ». Et gare à tous ceux qui se hasardent à sortir des clous. Ils s’attireraient derechef les foudres du cerbère de service, fût-il sans titre de gloire, de reconnaissance ni de distinction ! Le poète, écrivain, journaliste et homme public, Aboubacar Said Salim l’a appris à ses dépens, pour avoir commis le crime de lèse-majesté, de donner un avis personnel, sur la visite prochaine de Hollande aux Comores. Mais le comble, c’est lorsqu’il va jusqu’à dénier à Anissi Chamssidine, élu et Gouverneur de son état, le droit de faire de la politique en ces termes: « On se demande en quoi le Gouverneur Anissi Chamssidine était obligé de mettre ses empreintes sur ces voyages vers la mort ».
J’ai souvent l’occasion de lire les œuvres d’Abdou Hamadi dit « Mrimdu », sur le web et j’ai la faiblesse de penser que ses analyses, à l’instar de celles des autorités françaises, reposent sur la même maxime : « diviser pour mieux régner ». Et gare à tous ceux qui se hasardent à sortir des clous. Ils s’attireraient derechef les foudres du cerbère de service, fût-il sans titre de gloire, de reconnaissance ni de distinction ! Le poète, écrivain, journaliste et homme public, Aboubacar Said Salim l’a appris à ses dépens, pour avoir commis le crime de lèse-majesté, de donner un avis personnel, sur la visite prochaine de Hollande aux Comores. Mais le comble, c’est lorsqu’il va jusqu’à dénier à Anissi Chamssidine, élu et Gouverneur de son état, le droit de faire de la politique en ces termes: « On se demande en quoi le Gouverneur Anissi Chamssidine était obligé de mettre ses empreintes sur ces voyages vers la mort ».
Quelles prérogatives detenez-vous et de quel droit vous arrogez-vous, Abdou Hamadi dit « Mrimdu », pour décerner ou non, des brevets de bonne conduite à nos meilleures sommités ? Cela en tout cas, ne vous donne pas le droit, s’agissant du contentieux franco-comorien sur Mayotte, de souffler sur les braises, en attisant comme vous le faites souvent, la haine entre Maorais et Insulaires des autres îles sœurs en déclarant notamment : « Sa [celle d’Anissi Chamssidine (ndlr)] bénédiction aux « kk » « kwassas kwassas » aura certainement des lourdes conséquences dans les prochains jours. Espérons que ça n’arrivera pas… ». C’est ce qui s’appelle jouer les oiseaux de mauvais augure. Tout le contraire de ce que prône Anissi Chamssidine, dans son discours de l’Aid El-fitre qui est tout à fait raccord avec la Constitution comorienne, le droit international, le droit humain, les résolutions des instances internationales, bref…je défie quiconque de trouver la moindre faille, dans ses propos relatifs au contentieux franco-comorien sur Mayotte.
Pour votre gouverne, sachez Abdou Hamadi dit « Mrimdu », qu’il est hors de question, du moins, dans la démarche des vrais militants associatifs que je cotoie, ayant chevillé au corps, le triptyque « intégrité, souveraineté et liberté », d’ostraciser ou de condamner les Maorais, qui n’ont pourtant de cesse, de clamer haut et fort, leur attachement à la France. Il n’est de même, nulle question de dénier à quiconque, le droit d’opter pour la nationalité de son choix : les quatre îles de l’archipel, ayant parfois vocation à héberger sans problème, des Grand-comoriens, des Anjouanais, des Maorais et des Mohéliens de nationalités françaises. Et pour cause, ils ont toujours eu en partage la même langue, la même religion, les mêmes us et coutumes etc. Néanmoins, la terre comorienne de Mayotte, au même titre que celle de la Grande Comore, d’Anjouan ou de Mohéli, ne peut faire l’objet d’un quelconque marchandage, encore moins de compromissions aux allures d’un marché de dupes… Le triptyque intégrité, souveraineté et liberté, ayant toujours valeur de casus belli non négociable, non cessible et non monnayable, dans tous les pays du monde. Pourquoi en serait-il autrement aux Comores ?
Les autorités françaises et particulièrement vous Abdou Hamadi dit « Mrimdu », y gagneraient, en travaillant résolument en direction de rapports harmonieux, dans le sens d’une vraie entente et d’une réconciliation sans ambigüité, entre Comoriens des 4 îles et non comme vous le prônez, dans une logique d’exclusion, d’ostracisme, de confrontation, voire même de haine. Et la levée du tristement célèbre « visa Balladur » est un préalable !
Par Said Hassane Jaffar
Pour votre gouverne, sachez Abdou Hamadi dit « Mrimdu », qu’il est hors de question, du moins, dans la démarche des vrais militants associatifs que je cotoie, ayant chevillé au corps, le triptyque « intégrité, souveraineté et liberté », d’ostraciser ou de condamner les Maorais, qui n’ont pourtant de cesse, de clamer haut et fort, leur attachement à la France. Il n’est de même, nulle question de dénier à quiconque, le droit d’opter pour la nationalité de son choix : les quatre îles de l’archipel, ayant parfois vocation à héberger sans problème, des Grand-comoriens, des Anjouanais, des Maorais et des Mohéliens de nationalités françaises. Et pour cause, ils ont toujours eu en partage la même langue, la même religion, les mêmes us et coutumes etc. Néanmoins, la terre comorienne de Mayotte, au même titre que celle de la Grande Comore, d’Anjouan ou de Mohéli, ne peut faire l’objet d’un quelconque marchandage, encore moins de compromissions aux allures d’un marché de dupes… Le triptyque intégrité, souveraineté et liberté, ayant toujours valeur de casus belli non négociable, non cessible et non monnayable, dans tous les pays du monde. Pourquoi en serait-il autrement aux Comores ?
Les autorités françaises et particulièrement vous Abdou Hamadi dit « Mrimdu », y gagneraient, en travaillant résolument en direction de rapports harmonieux, dans le sens d’une vraie entente et d’une réconciliation sans ambigüité, entre Comoriens des 4 îles et non comme vous le prônez, dans une logique d’exclusion, d’ostracisme, de confrontation, voire même de haine. Et la levée du tristement célèbre « visa Balladur » est un préalable !
Par Said Hassane Jaffar