Elle répondait mille fois mieux aux attentes des Comoriens et Comoriennes Je viens de lire un tract de nos collègues Comorimpact, sur l...
Elle répondait mille fois mieux aux attentes des Comoriens et Comoriennes
Je viens de lire un tract de nos collègues Comorimpact, sur le site Habarizacomores.com ayant comme titre: «Non, vous n’êtes pas le flambeau mais l’incendie!». L’auteur le veut un droit de réponse à un article d’Abdelaziz Riziki Mohamed dit ARM, mais sans l’adresser à l’auteur de l’article qui, s’il était sûr que celui qui a écrit le fameux «droit de réponse», qui ne devrait être qu’Aboubacar Ben Saïd Salim, était celui qu’il prétend, l’aurait publié sur son site. Je connais ARM et je sais qu’il n’a pas peur de confronter les idées et de se remettre en cause. Il n’a pas peur d’être contredit et titillé par ses lecteurs. Mais, il a en horreur l’anonymat de ceux qui ne s’assument pas sur Internet. Nous saluons naturellement la liberté d’expression, surtout que l’article du Docteur ARM avait comme titre «Avoir le droit de désapprouver les lettres ouvertes d’Aboubacar Ben Saïd Salim».
Vive la démocratie et vive le débat contradictoire dans le respect. Vous avez compris, chers lecteurs, que je ne suis pas ARM, loin de là. De ce fait, je donne mon point de vue et non un droit de réponse, car le tract «Non, vous n’êtes pas le flambeau mais l’incendie!»se présente sur nos réseaux sociaux, sites Internet et blogs. Cela veut dire que chacun peut donner son point de vue. Aussi, y a-t-il des points soulevés par nos collègues de Comorimpact sur lesquels je souhaite donner mon point de vue. Il y a forcément des points que je partage avec nos collègues, mais il y a aussi des points qui nous opposent farouchement: la cause des «KK» «Kwassa-Kwassa» est de la responsabilité de chacun.
Vive la démocratie et vive le débat contradictoire dans le respect. Vous avez compris, chers lecteurs, que je ne suis pas ARM, loin de là. De ce fait, je donne mon point de vue et non un droit de réponse, car le tract «Non, vous n’êtes pas le flambeau mais l’incendie!»se présente sur nos réseaux sociaux, sites Internet et blogs. Cela veut dire que chacun peut donner son point de vue. Aussi, y a-t-il des points soulevés par nos collègues de Comorimpact sur lesquels je souhaite donner mon point de vue. Il y a forcément des points que je partage avec nos collègues, mais il y a aussi des points qui nous opposent farouchement: la cause des «KK» «Kwassa-Kwassa» est de la responsabilité de chacun.
La faute à l’autre! Les mauvais d’un côté, les bons de l’autre! C’est pourquoi ils nous chantent la chanson «des bons et mauvais Comoriens», de «vrais et faux Comoriens». C’est aussi pourquoi ils pensent que c’est la faute du gouvernement français et non celle du gouvernement comorien, auteur de nos bobos de la vie quotidienne et qui ne propose rien pour améliorer la situation, sauf la stupide idée qui consiste à préconiser aux Comoriens désespérés de la vie, de se jeter dans le feu pour échapper à la fumée. Est ce que ça aussi c’est la faute à l’accordéon France-Mayotte? Est-ce bien de cet accordéon que venait cette musique d’incompétence, de manque d’imagination, de corruption, des bobos de la vie quotidienne des gouvernements comoriens depuis 1975?
Rassurez-vous car c’est ici et non ailleurs où se trouve la différence entre nos deux visions. Pour nous autres, la responsabilité incombe d’abord aux dirigeants comoriens de tous bords avant de chercher et de trouver la responsabilité de la France. Pour nous autres, on fait la différence entre cause et effet. La cause de ces 10.000 morts et plus entre Anjouan et Mayotte, c’est l’échec de la politique mendiante et corrompue installée aux Comores depuis leur accession à l’indépendance en 1975 et non le «Visa Balladur», qui est tout de même une honte. Pour se rendre compte que c’est plutôt la politique mendiante et corrompue qui est responsable de la tragédie des embarcations «Kwassa-Kwassa», je vous invite à répondre simplement à ces deux questions:
Rassurez-vous car c’est ici et non ailleurs où se trouve la différence entre nos deux visions. Pour nous autres, la responsabilité incombe d’abord aux dirigeants comoriens de tous bords avant de chercher et de trouver la responsabilité de la France. Pour nous autres, on fait la différence entre cause et effet. La cause de ces 10.000 morts et plus entre Anjouan et Mayotte, c’est l’échec de la politique mendiante et corrompue installée aux Comores depuis leur accession à l’indépendance en 1975 et non le «Visa Balladur», qui est tout de même une honte. Pour se rendre compte que c’est plutôt la politique mendiante et corrompue qui est responsable de la tragédie des embarcations «Kwassa-Kwassa», je vous invite à répondre simplement à ces deux questions:
1.- Pensez-vous que si on supprime le «Visa Balladur», il n’y aura plus de voyages clandestins en embarcations «Kwassa-Kwassa» qui provoqueraient encore des morts? Si oui, qu’est ce qui vous assure autant?
2.- Pensez-vous que si les gouvernements comoriens arrêtent la politique mendiante et la corruption, et améliorent la vie quotidienne des Comoriens, il y aurait des jeunes ou vieillards malades qui risqueraient leurs vies dans des «KK» «Kwassa-Kwassa»? Si oui, pourquoi ces jeunes ou vieillards malades n’iraient plus à Mayotte en «Kwassa-Kwassa»?
Les réponses à ces 2 questions aideront à comprendre la vraie cause de ces drames. Nous avons un pays indépendant depuis le 6 juillet 1975 et nous sommes fiers du fait d’être indépendants; mais, cela ne nous empêche pas de dire que lorsqu’un Comorien parle des malheurs comoriens, il dit toujours «de l’indépendance à nos jours», n’est ce pas? Alors oui, dire que la culpabilité est d’abord comorienne avant de parler de la responsabilité du tiers, en l’occurrence la France, c’est un fait, n’en déplaise à ceux qui refusent de regarder la vérité en face. Ensuite, il faudra tout de même situer les choses dans leur contexte, les propos des uns et des autres, s’analysent aussi dans leur contexte. Certes, la France a une responsabilité, mais ne fuyons pas la nôtre, nous autres Comoriens.
Car, après tout, le peuple est en colère surtout des bobos de la vie quotidienne. À qui la faute? À la France? Soyons sérieux! Ces bobos de la vie quotidienne ont donné naissance aux voyages en embarcations «Kwassa-Kwassa». C’est un fait. Ce fait reste à jamais la principale cause du décès de nos 10.000 morts et plus. Après, on trouve bien évidemment le terrible «Visa Balladur» qui, hélas, vient s’ajouter à la politique mendiante et corrompue de nos gouvernants et cela bien évidemment, n’arrange pas les choses, bien au contraire. Ça augmente le taux de mortalité chez les personnes contaminées par la regrettable épidémie «KK» «Kwassa-Kwassa» due aux bobos de la vie quotidienne.
Car, après tout, le peuple est en colère surtout des bobos de la vie quotidienne. À qui la faute? À la France? Soyons sérieux! Ces bobos de la vie quotidienne ont donné naissance aux voyages en embarcations «Kwassa-Kwassa». C’est un fait. Ce fait reste à jamais la principale cause du décès de nos 10.000 morts et plus. Après, on trouve bien évidemment le terrible «Visa Balladur» qui, hélas, vient s’ajouter à la politique mendiante et corrompue de nos gouvernants et cela bien évidemment, n’arrange pas les choses, bien au contraire. Ça augmente le taux de mortalité chez les personnes contaminées par la regrettable épidémie «KK» «Kwassa-Kwassa» due aux bobos de la vie quotidienne.
Les Gouvernements successifs, à l’exception de celui du Guide-«Mongozi» Ali Soilihi Mtsashiwa, chef de la Révolution et de «la République des Imberbes», ont tout participé à l’installation de cette épidémie de diarrhée «KK» ou «Kwassa-Kwassa». On peut se demander: faut-il redonner le pouvoir aux Leaders porteurs du drapeau de la «République des Imberbes» pour redresser le pays? Est-ce que c’était un programme ou simplement l’incarnation d’un personnage hors du commun, Ali Soilihi Mtsashiwa? C’est tout un sujet à méditer, mais, une chose est certaine: la «République des Imberbes» répondait mille fois mieux aux attentes des Comoriens et Comoriennes que la «République des Barbus».
Par Abdou Hamadi dit Mrimdu
© lemohelien – Mercredi 6 août 2014.