Le Rwanda affirme avoir placé en isolement un étudiant allemand hospitalisé à Kigali, présentant des symptômes de la maladie d'Ebola, q...
Le Rwanda affirme avoir placé en isolement un étudiant allemand
hospitalisé à Kigali, présentant des symptômes de la maladie d'Ebola, qui a tué près d'un millier de personnes depuis le début de l'année en Afrique de l'ouest.
«En fin d'après-midi (dimanche), un patient de l'hôpital King Faisal présentant des symptômes d'Ebola a été mis en isolement dans l'attente des résultats de ses tests», qui devront déterminer si le patient souffre de la fièvre hémorragique, selon un communiqué du gouvernement rwandais, publié dimanche soir. Les résultats devraient être disponibles sous 48 heures.
Selon un tweet d'Agnes Binagwaho, la ministre rwandaise de la Santé, le patient, un étudiant allemand présentant des signes de fièvre et atteint de paludisme «avait passé plusieurs jours au Liberia avant de venir au Rwanda». Il s'agit du premier cas suspect d'Ebola au Rwanda depuis le début de l'épidémie qui frappe l'Afrique de l'Ouest depuis le début de l'année.
Test négatif pour un patient sénégalais
C'est en revanche le soulagement au Sénégal. L'analyse des prélèvements sur un malade présentant les symptômes d'une fièvre hémorragique et mis en quarantaine dans la région de Matam (nord du Sénégal) ont exclu la présence du virus Ebola, a annoncé lundi le directeur sénégalais de la Prévention.
Le patient avait été placé en isolement samedi à l'hôpital de Ourossogui, proche de Matam (près de 530 km de Dakar). Et des échantillons prélevés sur lui ont été acheminés à Dakar, où ils ont été analysés par l'Institut Pasteur, a indiqué le docteur El Hadji Mamadou Ndiaye. «Nous venons d'avoir les résultats, le test au virus Ebola est négatif», a affirmé le Dr Ndiaye, s'exprimant au téléphone peu après 3 heures du matin (fuseau de Paris). Il n'a pas fourni de détails.
Dimanche, il avait indiqué que le patient était un homme de 27 ans, «qui vient du Mali», pays non affecté par l'épidémie, et qu'il avait été mis en quarantaine parce qu'il présentait «des signes assez évocateurs» de la fièvre Ebola.
D'après l'Agence de presse sénégalaise (APS, officielle), le patient réside habituellement à Ogo, un village proche d'Ourossogui. Il a été admis à l'hôpital avec des maux de têtes, de fortes fièvres et une diarrhée sanglante. Des malades présentant des symptômes proches de ceux d'Ebola avaient été recensés au Mali en avril, mais des analyses en laboratoires ont exclu toute présence de virus Ebola.
Un Roumain placé en quarantaine
Un Roumain de retour du Nigeria a, quant à lui, été placé en quarantaine dimanche dans un hôpital de maladies infectieuses de Bucarest, a-t-on indiqué de source hospitalière.
L'homme âgé de 51 ans, qui est rentré du Nigeria le 25 juillet, s'est rendu dans la matinée à l'hôpital de Ploiesti (sud), souffrant de fièvre, de diarrhée sanglante et de déshydratation, a déclaré le directeur de l'établissement, Alexandru Baloi. Il a souligné que les symptômes du malade pouvaient également faire penser à d'autres maladies, dont le paludisme et la fièvre typhoïde.
L'épidémie d'Ebola a fait près de 1.000 morts depuis le début de l'année sur près de 1.800 cas (confirmés, probables ou suspectés). La Sierra Leone, le Liberia et la Guinée sont les pays les plus touchés. Avec 13 cas (confirmés, probables ou suspects) dont deux mortels, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Nigeria est le quatrième pays affecté par l'épidémie d'Ebola.
Des traitements efficaces sur des singes, selon une responsable de l'OMS
LeParisien.fr
«En fin d'après-midi (dimanche), un patient de l'hôpital King Faisal présentant des symptômes d'Ebola a été mis en isolement dans l'attente des résultats de ses tests», qui devront déterminer si le patient souffre de la fièvre hémorragique, selon un communiqué du gouvernement rwandais, publié dimanche soir. Les résultats devraient être disponibles sous 48 heures.
Selon un tweet d'Agnes Binagwaho, la ministre rwandaise de la Santé, le patient, un étudiant allemand présentant des signes de fièvre et atteint de paludisme «avait passé plusieurs jours au Liberia avant de venir au Rwanda». Il s'agit du premier cas suspect d'Ebola au Rwanda depuis le début de l'épidémie qui frappe l'Afrique de l'Ouest depuis le début de l'année.
A German student with fever & confirmed malaria. Many would have close his file but as he spent days in Liberia before coming in #Rwanda...
— Agnes Binagwaho (@agnesbinagwaho) 10 Août 2014
Test négatif pour un patient sénégalais
C'est en revanche le soulagement au Sénégal. L'analyse des prélèvements sur un malade présentant les symptômes d'une fièvre hémorragique et mis en quarantaine dans la région de Matam (nord du Sénégal) ont exclu la présence du virus Ebola, a annoncé lundi le directeur sénégalais de la Prévention.
Le patient avait été placé en isolement samedi à l'hôpital de Ourossogui, proche de Matam (près de 530 km de Dakar). Et des échantillons prélevés sur lui ont été acheminés à Dakar, où ils ont été analysés par l'Institut Pasteur, a indiqué le docteur El Hadji Mamadou Ndiaye. «Nous venons d'avoir les résultats, le test au virus Ebola est négatif», a affirmé le Dr Ndiaye, s'exprimant au téléphone peu après 3 heures du matin (fuseau de Paris). Il n'a pas fourni de détails.
Dimanche, il avait indiqué que le patient était un homme de 27 ans, «qui vient du Mali», pays non affecté par l'épidémie, et qu'il avait été mis en quarantaine parce qu'il présentait «des signes assez évocateurs» de la fièvre Ebola.
D'après l'Agence de presse sénégalaise (APS, officielle), le patient réside habituellement à Ogo, un village proche d'Ourossogui. Il a été admis à l'hôpital avec des maux de têtes, de fortes fièvres et une diarrhée sanglante. Des malades présentant des symptômes proches de ceux d'Ebola avaient été recensés au Mali en avril, mais des analyses en laboratoires ont exclu toute présence de virus Ebola.
Un Roumain placé en quarantaine
Un Roumain de retour du Nigeria a, quant à lui, été placé en quarantaine dimanche dans un hôpital de maladies infectieuses de Bucarest, a-t-on indiqué de source hospitalière.
L'homme âgé de 51 ans, qui est rentré du Nigeria le 25 juillet, s'est rendu dans la matinée à l'hôpital de Ploiesti (sud), souffrant de fièvre, de diarrhée sanglante et de déshydratation, a déclaré le directeur de l'établissement, Alexandru Baloi. Il a souligné que les symptômes du malade pouvaient également faire penser à d'autres maladies, dont le paludisme et la fièvre typhoïde.
L'épidémie d'Ebola a fait près de 1.000 morts depuis le début de l'année sur près de 1.800 cas (confirmés, probables ou suspectés). La Sierra Leone, le Liberia et la Guinée sont les pays les plus touchés. Avec 13 cas (confirmés, probables ou suspects) dont deux mortels, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Nigeria est le quatrième pays affecté par l'épidémie d'Ebola.
Des traitements efficaces sur des singes, selon une responsable de l'OMS
Faut-il administrer des remèdes qui n'ont pas reçu tous les agréments aux malades d'Ebola ? L'OMS interroge cette semaine un groupe d'experts pour répondre à cette question épineuse, mais d'ores et déjà plusieurs traitements ont montré leur efficacité, notamment sur des primates. «Les traitements les plus avancés ont été démontrés comme ayant une efficacité chez le singe», a affirmé Marie-Paule Kieny, directrice générale adjointe de l'Organisation mondiale de la Santé à Genève, sur France Inter, lundi. Elle a évoqué une «nouvelle étape à franchir» pour «passer de l'homme au singe».
Alors que l'épidémie fait rage, un débat s'est ouvert sur la nécessité d'utiliser ou non des traitements encore en phase d'expérimentation. Certains Etats ont souhaité pouvoir utiliser un anticorps expérimental développé aux Etats-Unis, le «ZMAPP», jamais testé sur l'homme, et qui a été administré à deux Américains infectés au Liberia. Ces deux personnes ont été transférées aux Etats-Unis et mises en quarantaine. Un prêtre espagnol contaminé au Liberia et rapatrié à Madrid devrait bénéficier du sérum expérimental, dont l'Espagne a autorisé l'importation.
Quant au groupe pharmaceutique canadien Tekmira Pharmaceuticals, il a annoncé jeudi que l'autorité sanitaire américaine (FDA) l'a informé «verbalement» qu'elle levait partiellement la suspension des essais cliniques pour son traitement expérimental TKM-Ebola. «Cette décision nous permet d'utiliser potentiellement TKM-Ebola chez des personnes infectées par le virus Ebola», a précisé la firme.
Par ailleurs, un traitement préventif contre Ebola mis au point par le laboratoire britannique GSK pourrait faire l'objet d'essais cliniques en septembre, et s'ils sont concluants, être disponible courant 2015, d'après Jean-Marie Okwo Bélé, un responsable à l'OMS.
Mardi dernier, trois spécialistes des maladies infectieuses, David Heymann, Jeremy Farrar et le co-découvreur du virus Peter Piot, ont estimé dans une déclaration commune que «les gouvernements africains devraient être autorisés à prendre des décisions informées concernant l’usage ou non de ces produits, par exemple pour protéger et traiter les travailleurs de santé qui courent des risques d’infection particulièrement élevés».
L'OMS a décrété la mobilisation mondiale contre cette épidémie qui frappe l'Afrique de l'Ouest, en la classant vendredi en «urgence de santé publique de portée mondiale».
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