Malgré la volonté du gouvernement comorien de tenir les élections à compter du 2 novembre, des doutes motivés par des soucis financiers p...
Malgré la volonté du gouvernement comorien de
tenir les élections à compter du 2 novembre, des doutes motivés par des
soucis financiers persistent encore, a-t-on appris de sources
concordantes à Moroni. Evaluées au départ à 2 milliards de francs
comoriens (près de 4 millions d’euros), les élections harmonisées
(députés, conseillers, maires) ‘’ont besoin de 3,2 milliards de francs’’,
d’après un nouveau budget révisé et que notre équipe basée à Moroni a
pu se procurer.
L’Union européenne, l’un des gros bailleurs de ces
scrutins, a lié le décaissement des fonds promis (plus d’un milliard de
francs comoriens) à la hausse jusqu’à 90% du taux d’enrôlement
biométrique des électeurs aujourd’hui estimé à 76% au niveau national.
Un défi auquel la nouvelle direction générale des élections (DGE) tente
de minimiser malgré les inquiétudes de nombreux politiques qui parlent
d’une course contre la montre. Le mandat de l’actuel parlement et des
Conseils des îles prend fin en décembre prochain (…).*
APOI