Un groupe de Soudanais et de Syriens se présentant comme des investisseurs de premier plan aurait porté plainte contre Saïd Youssouf Saïd...
Un groupe de Soudanais et de Syriens se présentant comme des investisseurs de premier plan aurait porté plainte contre Saïd Youssouf Saïd Mohamed, l’ex-conseiller chargé du suivi des dossiers du monde arabe auprès du président de la République Ikililou Dhoinine, l’accusant d’escroquerie .
Le chef de file de ces prétendus hommes d’affaires arabes s’appelle Abbas Nasr Abbas. Il est Soudanais et semble porter plusieurs casquettes, un jour simple négociant et un autre représentant d’une société de pêche aux Comores. Ces derniers jours, cet homme écume les radios et donne des interviews dans la presse écrite en ciblant très précisément l’ex-conseiller du président. Suite à ces accusations, ce dernier avait été arrêté, interrogé par la gendarmerie avant d’être relâché.
La diffamation semble être la méthode d’élimination retenue par ce sinistre individu et les hommes (des Comoriens) qui l’entourent.
Ce qu’il faut savoir c’est que ce prétendu richissime investisseur arabe, Abbas Nasr Abbas, rencontrerait des problèmes de trésorerie. Il logeait avec six de ses comparses à l’Hôtel Le Retaj, à Moroni, depuis deux mois. Mais, Abbas Nasr Abbas s’apprêtait à fuir de son lieu de villégiature et des Comores sans s’acquitter des 17 000 euros correspondant à la durée de son séjour.
Le DG de l’hôtel Le Retaj lui a ainsi confisqué son passeport après l’avoir enjoint vainement de payer sa dette. Visiblement Abbas Nasr Abbas semble avoir trouvé une parade pour éviter la case prison et récupérer sa pièce d'identité pour fuir le pays. Sur le groupe de six personnes, quatre étaient syriennes et deux soudanaises. Quatre d’entre d’elles ont pu échapper à la justice et quitter le territoire en catimini pour le Soudan. Il ne reste plus qu’Abbas Nasr Abbas et le Syrien Mohamed Hassoune aux Comores.
Depuis 2012, Saïd Youssouf Saïd Mohamed a été nommé par le gouvernement comorien au sein du Conseil d’administration de la Compagnie nationale Comores Air International, un ambitieux projet pour la mise en place d’une compagnie nationale de transport aérien. Un dossier, qu’il a trouvé dans les tiroirs à son arrivé au sein du cabinet présidentiel en 2011. Depuis lors, il a entamé plusieurs démarches et multiplié les initiatives afin de trouver une solution pour la mise en activité de cette compagnie dont l’objectif principal est de sortir définitivement les Comores de l’isolement et de venir au secours de la population comorienne aussi bien de l’archipel que de sa diaspora.
Son projet pourtant essentiel au développement des Comores s’est heurté au sein du cabinet présidentiel à des lobbies hostiles aux intérêts nationaux, au courant civilisationnel comme aux compétences incarnés par le chef du Conseil supérieur d’orientation du Front National pour la Justice (FNJ). D’ailleurs, ces accusations surviennent seulement quelques jours après l’éviction de Saïd Youssouf Saïd Mohamed du cabinet de la Présidence.
Homme pieux, droit et réservé, Saïd Youssouf Saïd Mohamed est peu connu du grand public. Souvent en retrait lors des cérémonies officielles, il n’en a pas moins été moins un cadre actif quand il exerçait encore ses fonctions de conseiller.
Derrière ces graves accusations d’escroquerie contre l’ancien conseiller aux Affaires arabe se joue une affaire autrement plus sournoise et grave; une affaire politico-financière avec pour enjeux la récupération du projet de compagnie aérienne nationale, de juteuses et prometteuses commissions et l’élimination par le mensonge, la calomnie de l’homme-clé à la fois de dossiers en cours de réalisation - notamment cette future compagnie aérienne, et du FNJ, un homme plutôt réputé pour sa réserve, son intégrité, sa science, sa loyauté et son patriotisme.
La vérité est sans doute ailleurs : du côté des hautes sphères du pouvoir et parmi certains dissidents du Front National pour la Justice.
Des réunions ainsi que de nombreuses discussions se seraient déroulées, en toute discrétion, à la résidence de Bourhane Hamidou, le président de l’Assemblée nationale, en face de Yéménia, à son bureau de l’Assemblée nationale ainsi qu’au bureau de monsieur Hachim, le représentant de la région de Kharthoum auprès de l île de Ngazidja, au quartier Ambassadeur de Moroni. De nombreux détracteurs du régime Ikililou auraient été de la partie ainsi que des dissidents du FNJ.
Abbas Nasr Abbas, qui se présente comme le véritable investisseur dans cette affaire, ce qui est faux, n'est en réalité qu’un simple intermédiaire. Un malfrat aujourd’hui démasqué et neutralisé avec ses réseaux mafieux et qui n’a pas trouvé meilleur subterfuge que de s’aliéner des comploteurs locaux et d’accuser d’escroquerie l’ex-conseiller chargé du suivi des dossiers du monde arabe du président de la République Ikililou Dhoinine, semant sur son passage calomnie, troubles et zizanie.
Voilà peut-être sa garantie pour échapper à la prison et quitter le territoire comorien pour ne pas subir le même sort que monsieur Mazzine, un Soudanais, emprisonné, pour n’avoir pas payer aussi son séjour à l’Hôtel.
Il faut espérer que la justice comorienne fasse toute la lumière sur cette affaire aux relents de scandale politique et économique.
Madjoudjou wa Ben Simaï, Masiwa Mane
Titre : la rédaction
Le chef de file de ces prétendus hommes d’affaires arabes s’appelle Abbas Nasr Abbas. Il est Soudanais et semble porter plusieurs casquettes, un jour simple négociant et un autre représentant d’une société de pêche aux Comores. Ces derniers jours, cet homme écume les radios et donne des interviews dans la presse écrite en ciblant très précisément l’ex-conseiller du président. Suite à ces accusations, ce dernier avait été arrêté, interrogé par la gendarmerie avant d’être relâché.
La diffamation semble être la méthode d’élimination retenue par ce sinistre individu et les hommes (des Comoriens) qui l’entourent.
Ce qu’il faut savoir c’est que ce prétendu richissime investisseur arabe, Abbas Nasr Abbas, rencontrerait des problèmes de trésorerie. Il logeait avec six de ses comparses à l’Hôtel Le Retaj, à Moroni, depuis deux mois. Mais, Abbas Nasr Abbas s’apprêtait à fuir de son lieu de villégiature et des Comores sans s’acquitter des 17 000 euros correspondant à la durée de son séjour.
Le DG de l’hôtel Le Retaj lui a ainsi confisqué son passeport après l’avoir enjoint vainement de payer sa dette. Visiblement Abbas Nasr Abbas semble avoir trouvé une parade pour éviter la case prison et récupérer sa pièce d'identité pour fuir le pays. Sur le groupe de six personnes, quatre étaient syriennes et deux soudanaises. Quatre d’entre d’elles ont pu échapper à la justice et quitter le territoire en catimini pour le Soudan. Il ne reste plus qu’Abbas Nasr Abbas et le Syrien Mohamed Hassoune aux Comores.
Depuis 2012, Saïd Youssouf Saïd Mohamed a été nommé par le gouvernement comorien au sein du Conseil d’administration de la Compagnie nationale Comores Air International, un ambitieux projet pour la mise en place d’une compagnie nationale de transport aérien. Un dossier, qu’il a trouvé dans les tiroirs à son arrivé au sein du cabinet présidentiel en 2011. Depuis lors, il a entamé plusieurs démarches et multiplié les initiatives afin de trouver une solution pour la mise en activité de cette compagnie dont l’objectif principal est de sortir définitivement les Comores de l’isolement et de venir au secours de la population comorienne aussi bien de l’archipel que de sa diaspora.
Son projet pourtant essentiel au développement des Comores s’est heurté au sein du cabinet présidentiel à des lobbies hostiles aux intérêts nationaux, au courant civilisationnel comme aux compétences incarnés par le chef du Conseil supérieur d’orientation du Front National pour la Justice (FNJ). D’ailleurs, ces accusations surviennent seulement quelques jours après l’éviction de Saïd Youssouf Saïd Mohamed du cabinet de la Présidence.
Homme pieux, droit et réservé, Saïd Youssouf Saïd Mohamed est peu connu du grand public. Souvent en retrait lors des cérémonies officielles, il n’en a pas moins été moins un cadre actif quand il exerçait encore ses fonctions de conseiller.
Derrière ces graves accusations d’escroquerie contre l’ancien conseiller aux Affaires arabe se joue une affaire autrement plus sournoise et grave; une affaire politico-financière avec pour enjeux la récupération du projet de compagnie aérienne nationale, de juteuses et prometteuses commissions et l’élimination par le mensonge, la calomnie de l’homme-clé à la fois de dossiers en cours de réalisation - notamment cette future compagnie aérienne, et du FNJ, un homme plutôt réputé pour sa réserve, son intégrité, sa science, sa loyauté et son patriotisme.
A qui donc profite le crime ?
Au faux investisseur Abbas Nasr Abbas ?
La vérité est sans doute ailleurs : du côté des hautes sphères du pouvoir et parmi certains dissidents du Front National pour la Justice.
Des réunions ainsi que de nombreuses discussions se seraient déroulées, en toute discrétion, à la résidence de Bourhane Hamidou, le président de l’Assemblée nationale, en face de Yéménia, à son bureau de l’Assemblée nationale ainsi qu’au bureau de monsieur Hachim, le représentant de la région de Kharthoum auprès de l île de Ngazidja, au quartier Ambassadeur de Moroni. De nombreux détracteurs du régime Ikililou auraient été de la partie ainsi que des dissidents du FNJ.
Abbas Nasr Abbas, qui se présente comme le véritable investisseur dans cette affaire, ce qui est faux, n'est en réalité qu’un simple intermédiaire. Un malfrat aujourd’hui démasqué et neutralisé avec ses réseaux mafieux et qui n’a pas trouvé meilleur subterfuge que de s’aliéner des comploteurs locaux et d’accuser d’escroquerie l’ex-conseiller chargé du suivi des dossiers du monde arabe du président de la République Ikililou Dhoinine, semant sur son passage calomnie, troubles et zizanie.
Voilà peut-être sa garantie pour échapper à la prison et quitter le territoire comorien pour ne pas subir le même sort que monsieur Mazzine, un Soudanais, emprisonné, pour n’avoir pas payer aussi son séjour à l’Hôtel.
Il faut espérer que la justice comorienne fasse toute la lumière sur cette affaire aux relents de scandale politique et économique.
Madjoudjou wa Ben Simaï, Masiwa Mane
Titre : la rédaction