Cent quatre-vingt-treize Ghanéens, au Brésil avec leur sélection nationale au Mondial-2014, ont demandé l'asile politique en invoquant d...
Cent quatre-vingt-treize Ghanéens, au Brésil avec leur sélection nationale au Mondial-2014, ont demandé l'asile politique en invoquant des affrontements religieux dans leur pays.
"Entre les 3 et 10 juillet, 193 Ghanéens arrivés au Brésil avec un visa de tourisme pour la plupart ont demandé l'asile au commissariat de la ville de Caxias do Sul" (Etat de Rio Grande do Sul, sud du Brésil), a annoncé à l'AFP un porte-parole de la police fédérale de la cité.
Les Ghanéens ont déclaré aux autorités brésiliennes qu'ils craignaient pour leur sécurité en raison d'affrontements entre groupes musulmans rivaux dans leur pays. Des explications considérées comme "fausses" et rejetées par les autorités d'Accra.
Selon le vice-ministre ghanéen de l'Information, Felix Kwakye Ofosu, la quasi-totalité des demandeurs d'asile était membres de la délégation officielle du Ghana au Mondial.
"Les raisons de la demande d'asile sont complètement fausses", a affirmé M. Ofosu sur la station de radio privée ghanéenne Citi FM. Le ministre a ajouté que des contacts diplomatiques avaient été établis avec les responsables locaux brésiliens et estimé que ce serait "surprenant et regrettable" d'accepter ces demandes d'asile.
Le ministère brésilien de la Justice a décidé d'envoyer une mission spéciale du Comité national pour les réfugiés auprès des Ghanéens demandeurs d'asile.
Selon la presse locale, les Ghanéens se sont réfugiés dans une église catholique de Caixas do Sul, la région la plus riche du Brésil avec de nombreuses usines.
Plus de 3000 Sénégalais et Haïtiens vivent dans la même région du sud du Brésil et eux aussi ont demandé l'asile politique, selon la police.
Le Ghana a été éliminé au premier tour après un nul face à l'Allemagne (2-2) et deux défaites sur le même score de 2-1 contre les Etats-Unis et le Portugal.
Le Ghana est considéré comme l'un des pays les plus stables d'Afrique depuis plus de 20 ans et où il n'existe aucun conflit de type religieux.
AFP
"Entre les 3 et 10 juillet, 193 Ghanéens arrivés au Brésil avec un visa de tourisme pour la plupart ont demandé l'asile au commissariat de la ville de Caxias do Sul" (Etat de Rio Grande do Sul, sud du Brésil), a annoncé à l'AFP un porte-parole de la police fédérale de la cité.
Les Ghanéens ont déclaré aux autorités brésiliennes qu'ils craignaient pour leur sécurité en raison d'affrontements entre groupes musulmans rivaux dans leur pays. Des explications considérées comme "fausses" et rejetées par les autorités d'Accra.
Selon le vice-ministre ghanéen de l'Information, Felix Kwakye Ofosu, la quasi-totalité des demandeurs d'asile était membres de la délégation officielle du Ghana au Mondial.
"Les raisons de la demande d'asile sont complètement fausses", a affirmé M. Ofosu sur la station de radio privée ghanéenne Citi FM. Le ministre a ajouté que des contacts diplomatiques avaient été établis avec les responsables locaux brésiliens et estimé que ce serait "surprenant et regrettable" d'accepter ces demandes d'asile.
Le ministère brésilien de la Justice a décidé d'envoyer une mission spéciale du Comité national pour les réfugiés auprès des Ghanéens demandeurs d'asile.
Selon la presse locale, les Ghanéens se sont réfugiés dans une église catholique de Caixas do Sul, la région la plus riche du Brésil avec de nombreuses usines.
Plus de 3000 Sénégalais et Haïtiens vivent dans la même région du sud du Brésil et eux aussi ont demandé l'asile politique, selon la police.
Le Ghana a été éliminé au premier tour après un nul face à l'Allemagne (2-2) et deux défaites sur le même score de 2-1 contre les Etats-Unis et le Portugal.
Le Ghana est considéré comme l'un des pays les plus stables d'Afrique depuis plus de 20 ans et où il n'existe aucun conflit de type religieux.
AFP