MAYOTTE – Une figure judiciaire de l'île de Mayotte (Comores), le juge d'instruction Hakim Karki a été mis en examen pour viol et pl...
MAYOTTE – Une figure judiciaire de l'île de Mayotte (Comores), le juge d'instruction Hakim Karki a été mis en examen pour viol et placé en détention lundi soir à la Réunion.
Un juge en détention. Nommé juge d’instruction en 2010 à Mayotte, Hakim Karki, 42 ans, en charge des dossiers sensibles dans ce département d'outre-mer, fait l'objet d'une plainte pour viol pour des faits remontant à la semaine dernière. A l'issue de son audition, lundi, par trois juges d'instruction sur l'île de la Réunion, le magistrat a été mis en examen et placé en détention provisoire sur demande du procureur adjoint de Saint-Denis, Emmanuelle Barre.
Une décision qui a surpris l'avocat de Hakim Karki. "Je suis étonné par cette mise en détention alors que les trois juges avaient demandé un placement sous contrôle judiciaire", a ainsi déclaré à la presse Me Nicolas Normand.
Les faits présumés remontent à la nuit de mardi à mercredi de la semaine dernière. Après une soirée passée dans un restaurant de Mamoudzou, chef-lieu de Mayotte, en compagnie de plusieurs personnes, le juge serait rentré chez lui avec la plaignante qui affirme que le magistrat l'a ensuite violée.
Des traces de violences, notamment de griffures, ont été constatées sur le corps du mis en cause, qui a reconnu avoir eu des relations sexuelles avec la jeune femme "empreintes de violences, selon lui, demandées par la plaignante", précise le procureur adjoint de Saint-Denis dans un communiqué. Une version "formellement contestée par la victime".
"Compte tenu des fonctions exercées par M. Karki dans le ressort de la cour d'appel de Saint-Denis, le procureur général a (...) sollicité dès ce jour le dessaisissement du tribunal de grande instance de Saint-Denis au profit d'une autre juridiction", a par ailleurs ajouté Emmanuelle Barre.
Le juge Karki instruit depuis 2011 un dossier particulièrement sensible sur l'île. l'affaire Roukia, du nom d'une jeune Comorienne décédée à Mayotte des suites d'une overdose. Ce dossier met en lumière l'implication d'agents du groupement d'intervention régional (GIR) de Mayotte, qui pourraient être impliqués dans un trafic de drogue avec des indics comoriens.
Un juge en détention. Nommé juge d’instruction en 2010 à Mayotte, Hakim Karki, 42 ans, en charge des dossiers sensibles dans ce département d'outre-mer, fait l'objet d'une plainte pour viol pour des faits remontant à la semaine dernière. A l'issue de son audition, lundi, par trois juges d'instruction sur l'île de la Réunion, le magistrat a été mis en examen et placé en détention provisoire sur demande du procureur adjoint de Saint-Denis, Emmanuelle Barre.
Une décision qui a surpris l'avocat de Hakim Karki. "Je suis étonné par cette mise en détention alors que les trois juges avaient demandé un placement sous contrôle judiciaire", a ainsi déclaré à la presse Me Nicolas Normand.
Des traces de violences constatées
Les faits présumés remontent à la nuit de mardi à mercredi de la semaine dernière. Après une soirée passée dans un restaurant de Mamoudzou, chef-lieu de Mayotte, en compagnie de plusieurs personnes, le juge serait rentré chez lui avec la plaignante qui affirme que le magistrat l'a ensuite violée.
Des traces de violences, notamment de griffures, ont été constatées sur le corps du mis en cause, qui a reconnu avoir eu des relations sexuelles avec la jeune femme "empreintes de violences, selon lui, demandées par la plaignante", précise le procureur adjoint de Saint-Denis dans un communiqué. Une version "formellement contestée par la victime".
En charge d'un dossier sensible
"Compte tenu des fonctions exercées par M. Karki dans le ressort de la cour d'appel de Saint-Denis, le procureur général a (...) sollicité dès ce jour le dessaisissement du tribunal de grande instance de Saint-Denis au profit d'une autre juridiction", a par ailleurs ajouté Emmanuelle Barre.
Le juge Karki instruit depuis 2011 un dossier particulièrement sensible sur l'île. l'affaire Roukia, du nom d'une jeune Comorienne décédée à Mayotte des suites d'une overdose. Ce dossier met en lumière l'implication d'agents du groupement d'intervention régional (GIR) de Mayotte, qui pourraient être impliqués dans un trafic de drogue avec des indics comoriens.
Nicolas Vanel avec AFP
metronews.fr