La société de conseil de Dominique Strauss-Kahn, l'ancien patron du Fonds Monétaire international, a réalisé 2,55 millions d'euro...
La société de conseil de Dominique Strauss-Kahn, l'ancien patron du Fonds Monétaire international, a réalisé 2,55 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2013.
Blacklisté en France, Dominique Strauss-Kahn a toujours la cote à l'étranger. C'est ce que révèlent les comptes de la société Parnasse, qu'il a créée en septembre 2012 pour monnayer ses conférences et ses conseils aux investisseurs. En 2013, l'ancien directeur général du FMI a "empoché" 2,55 millions d'euros de chiffre d'affaires via Parnasse, soit quatre fois plus qu'en 2012, où l'exercice n'avait, il est vrai, duré que quatre mois. Une fois les charges payées - dont celle d'un chauffeur pour 18.149 euros et 358 euros de contraventions - et les impôts acquittés, l'ancien présidentiable a dégagé un confortable bénéfice de 766.334 euros, sur lequel il a choisi de se verser immédiatement 700.000 euros de dividendes.
Comme nous l'avions raconté en octobre dernier , DSK délivre ses fortes pensées sur l'économie mondiale pour un tarif allant de 50.000 à 150.000 euros la demi-heure. Une société internet chinoise, un groupe de média coréen et un forum ukrainien se sont déjà offerts sa présence. DSK a aussi facturé des services de conseils au gouvernement serbe, à une banque du Sud Soudan ainsi qu'à la banque russe de développement des régions.
Ce n'est pas tout. En septembre 2013, l'ex-ministre a rejoint son ami Thierry Leyne pour créer la banque d'affaires LSK & Partners. Cotée à Euronext, elle pèse aujourd'hui 57 millions d'euros. DSK en détient 20,2% via Parnasse. Enfin, en mars 2014, avec Thierry Leyne encore mais aussi sa fille économiste Vanessa, il a lancé le DSK Global Investment Fund. Les associés espèrent lever 2 milliards de dollars auprès d'investisseurs institutionnels.
Dans cet agenda chargé, Dominique Strauss-Kahn devra toutefois trouver une place pour le procès du Carlton en février 2015. Avec 12 autres personnes, il sera jugé au tribunal correctionnel de Lille pour "proxénétisme aggravée en réunion".
Blacklisté en France, Dominique Strauss-Kahn a toujours la cote à l'étranger. C'est ce que révèlent les comptes de la société Parnasse, qu'il a créée en septembre 2012 pour monnayer ses conférences et ses conseils aux investisseurs. En 2013, l'ancien directeur général du FMI a "empoché" 2,55 millions d'euros de chiffre d'affaires via Parnasse, soit quatre fois plus qu'en 2012, où l'exercice n'avait, il est vrai, duré que quatre mois. Une fois les charges payées - dont celle d'un chauffeur pour 18.149 euros et 358 euros de contraventions - et les impôts acquittés, l'ancien présidentiable a dégagé un confortable bénéfice de 766.334 euros, sur lequel il a choisi de se verser immédiatement 700.000 euros de dividendes.
Comme nous l'avions raconté en octobre dernier , DSK délivre ses fortes pensées sur l'économie mondiale pour un tarif allant de 50.000 à 150.000 euros la demi-heure. Une société internet chinoise, un groupe de média coréen et un forum ukrainien se sont déjà offerts sa présence. DSK a aussi facturé des services de conseils au gouvernement serbe, à une banque du Sud Soudan ainsi qu'à la banque russe de développement des régions.
Ce n'est pas tout. En septembre 2013, l'ex-ministre a rejoint son ami Thierry Leyne pour créer la banque d'affaires LSK & Partners. Cotée à Euronext, elle pèse aujourd'hui 57 millions d'euros. DSK en détient 20,2% via Parnasse. Enfin, en mars 2014, avec Thierry Leyne encore mais aussi sa fille économiste Vanessa, il a lancé le DSK Global Investment Fund. Les associés espèrent lever 2 milliards de dollars auprès d'investisseurs institutionnels.
Dans cet agenda chargé, Dominique Strauss-Kahn devra toutefois trouver une place pour le procès du Carlton en février 2015. Avec 12 autres personnes, il sera jugé au tribunal correctionnel de Lille pour "proxénétisme aggravée en réunion".
Gilles Tanguy
© Capital.fr