Faut-il tout accepter au titre d'une passion du foot exacerbée ? Pas ce titre-là en tout cas, barré en une d'un quotidien colombi...
Faut-il tout accepter au titre d'une passion du foot exacerbée ? Pas ce titre-là en tout cas, barré en une d'un quotidien colombien : Hoy El Diario de Magdalena. Au lendemain de l'élimination de la Colombie face au Brésil en quart de finale du Mondial 2014, les lecteurs du journal ont trouvé en titre : « Arbitro español : Hijo de la gran puta que te parió! » qui signifie littéralement 'Arbitre espagnol : fils de la grosse putain qui t'as enfanté ».
L'arbitre du Brésil – Colombie traité de « fils de pute » dans un quotidien
La suite ne vaut pas mieux. En page intérieure, l'éditorialiste parle de l'arbitre comme d'un homme à la solde « de la Mafia de la FIFA » et le compare à un « délinquant ». D'après lui, M. Velasco Carballo serait seul responsable de l'élimination de la Colombie (2-1) face au Brésil, pays hôte de la compétition. Il lui reproche surtout de ne pas avoir expulsé le gardien de la Seleçao, Julio Cesar, sur l'action qui a conduit au penalty par lequel la Colombie a réduit la marque.
Des réactions très vives et virulentes sur les réseaux sociaux
En Espagne, les réactions ne se sont pas faites attendre. La presse mais surtout les réseaux sociaux dénoncent avec force cette couverture haineuse parfois même avec encore moins de mesure que ceux qu'ils dénoncent.
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