La réintégration de Madagascar cette semaine dans l'AGOA, l'Accord de libre-échange américain, et d'une manière générale la nor...
La réintégration de Madagascar cette semaine dans l'AGOA, l'Accord de libre-échange américain, et d'une manière générale la normalisation de la vie politique dans la Grande île sont saluées à Maurice.
Le pionnier en la matière est le textile, présent depuis 1989 à Madagascar à travers Ciel Textile. Ce groupe dispose aujourd'hui de cinq unités de production et emploie 8 000 Malgaches. Ce n'est pas seulement l'abondance de la main d'œuvre qui attirait Ciel Textile, souligne son directeur exécutif Jean-Baptiste de Spéville, « c'est une main d'œuvre qui a une culture et une dextérité pour travailler le textile, qui est extrêmement bonne. Puis les coûts d'opération - le coût de la main d'œuvre à Madagascar - qui sont compétitifs vis-à-vis des coûts des grands pays asiatiques. »
35% des activités de ce groupe sont réalisées à Madagascar. Ces opérations devront croître avec la réintégration de l'île dans l'AGOA, l'accès hors taxe et sans quotas au marché américain. « Maintenant, c'est une question de procédure administrative, poursuit Jean-Baptiste de Spéville. Donc ça va définitivement créer de nouvelles opportunités sur le marché américain. »
A Port-Louis, on se félicite en effet de la relance économique malgache qui serait bénéfique pour l'expansion régionale des différentes industries mauriciennes. Les principaux opérateurs économiques mauriciens ont tous, soit une antenne, soit d'importantes activités dans l'île voisine.
Le pionnier en la matière est le textile, présent depuis 1989 à Madagascar à travers Ciel Textile. Ce groupe dispose aujourd'hui de cinq unités de production et emploie 8 000 Malgaches. Ce n'est pas seulement l'abondance de la main d'œuvre qui attirait Ciel Textile, souligne son directeur exécutif Jean-Baptiste de Spéville, « c'est une main d'œuvre qui a une culture et une dextérité pour travailler le textile, qui est extrêmement bonne. Puis les coûts d'opération - le coût de la main d'œuvre à Madagascar - qui sont compétitifs vis-à-vis des coûts des grands pays asiatiques. »
35% des activités de ce groupe sont réalisées à Madagascar. Ces opérations devront croître avec la réintégration de l'île dans l'AGOA, l'accès hors taxe et sans quotas au marché américain. « Maintenant, c'est une question de procédure administrative, poursuit Jean-Baptiste de Spéville. Donc ça va définitivement créer de nouvelles opportunités sur le marché américain. »
Une autre filiale du groupe, Ciel Textile Limited, s'installe dans le paysage bancaire avec le rachat de 51 % du capital de BNI Madagascar. De même, la première banque mauricienne, la MCD, consolide sa présence malgache.
L'Etat mauricien encourage pour sa part ses investisseurs à prendre avantage des superficies arables immenses dans la Grande île. RFI
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