Selon l'Organisation mondiale de la santé, l'épidémie d'Ebola progresse toujours en Afrique de l'Ouest. Le bilan de l...
Selon l'Organisation mondiale de la santé, l'épidémie d'Ebola progresse toujours en Afrique de l'Ouest.
Le bilan de l'épidémie de fièvre hémorragique en grande partie due au virus Ebola a encore augmenté avec 25 décès et 50 nouveaux cas entre les 2 et 6 juillet dans trois pays d'Afrique de l'Ouest , a annoncé mardi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le nouveau bilan, depuis le début de l'épidémie en janvier 2014, fait état de 518 morts et 844 cas recensés, selon un communiqué de l'agence de l'ONU. Ces 50 nouveaux cas, dont 25 ont entrainé la mort des patients, ont été recensés en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone.
Il n'y a pas eu de nouveaux cas depuis 7 jours en Guinée d'où l'épidémie est partie mais 2 malades sont décédés, ce qui porte le bilan total pour ce pays à 307 morts et 408 cas, selon l'OMS.
Le nouveau bilan, depuis le début de l'épidémie en janvier 2014, fait état de 518 morts et 844 cas recensés, selon un communiqué de l'agence de l'ONU. Ces 50 nouveaux cas, dont 25 ont entrainé la mort des patients, ont été recensés en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone.
Il n'y a pas eu de nouveaux cas depuis 7 jours en Guinée d'où l'épidémie est partie mais 2 malades sont décédés, ce qui porte le bilan total pour ce pays à 307 morts et 408 cas, selon l'OMS.
Des mois d'épidémie
Au Libéria, il y a eu 16 nouveaux cas et 9 morts, avec un bilan total au 6 juillet de 84 morts et 131 cas, ajoute le communiqué. En Sierra Leone, il y a eu 34 nouveaux cas et 14 morts, le bilan total étant de 127 morts et 305 cas, précise l'OMS.
L'épidémie, la plus grave jamais attribuée au virus Ebola, a été au centre d'un sommet sanitaire la semaine dernière à Accra, au Ghana.
Le sous-directeur général chargé de la Sécurité sanitaire à l'OMS, Keiji Fukuda, avait déclaré à cette occasion à l'AFP que l'épidémie allait vraisemblablement durer encore «plusieurs mois».
«J'espère vraiment que nous verrons un renversement de la tendance et une baisse du nombre de cas d'ici quelques semaines», avait-il ajouté.
Nom tiré d'une rivière
Le virus Ebola, qui provoque des «fièvres hémorragiques», tire son nom d'une rivière du nord de l'actuelle République démocratique du Congo (ex-Zaïre), où il a été repéré pour la première fois en 1976. Son taux de mortalité peut aller de 25 à 90% chez l'homme.
Ce virus de la famille des filoviridae (filovirus) se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés.
Il n'y a pas de vaccin homologué contre la fièvre Ebola, qui se manifeste par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées. (afp)