L'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest empire et risque de toucher d'autres pays, a averti le directeur des opérations de ...
L'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest empire et risque de toucher d'autres pays, a averti le directeur des opérations de l'organisation Médecins sans frontières, Bart Janssens, dans un entretien publié mercredi par la Libre Belgique.
"Cette épidémie est sans précédent, absolument pas sous contrôle et la situation ne fait qu'empirer, puisqu'elle s'étend encore, surtout au Liberia et en Sierra Leone, avec des foyers très importants", a-t-il déclaré.
"Nous sommes extrêmement inquiets de la tournure que prend la situation en particulier dans ces deux pays où il y a un manque très important de visibilité de l'épidémie", a-t-il souligné.
"Si la situation ne s'améliore pas assez rapidement, il y a un réel risque de voir de nouveaux pays touchés", a-t-il averti.
"Ce n'est certainement pas exclu, mais c'est difficile à prévoir, car nous n'avons jamais connu une telle épidémie", a-t-il insisté.
"Il manque une vision d'ensemble pour comprendre où se situent les principaux problèmes", a-t-il soutenu.
"C'est à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et aux gouvernements à déployer et à organiser davantage de moyens pour amener les efforts et la capacité au niveau requis pour commencer un début de contrôle de cette épidémie", a-t-il conclu.
L'épidémie, en cours depuis le début de l'année, s'est déclarée d'abord en Guinée avant d'affecter le Liberia puis la Sierra Leone, deux pays voisins qui, au 23 juillet, totalisaient 1.201 cas dont 672 mortels, selon le dernier bilan de l'OMS.
Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés. La fièvre hémorragique qu'il provoque se manifeste par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées. Son taux de mortalité peut aller de 25 à 90% chez l'homme et il n'y a pas de vaccin homologué contre elle. Par AFP | AFP
"Cette épidémie est sans précédent, absolument pas sous contrôle et la situation ne fait qu'empirer, puisqu'elle s'étend encore, surtout au Liberia et en Sierra Leone, avec des foyers très importants", a-t-il déclaré.
"Nous sommes extrêmement inquiets de la tournure que prend la situation en particulier dans ces deux pays où il y a un manque très important de visibilité de l'épidémie", a-t-il souligné.
"Si la situation ne s'améliore pas assez rapidement, il y a un réel risque de voir de nouveaux pays touchés", a-t-il averti.
"Ce n'est certainement pas exclu, mais c'est difficile à prévoir, car nous n'avons jamais connu une telle épidémie", a-t-il insisté.
"Il manque une vision d'ensemble pour comprendre où se situent les principaux problèmes", a-t-il soutenu.
"C'est à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et aux gouvernements à déployer et à organiser davantage de moyens pour amener les efforts et la capacité au niveau requis pour commencer un début de contrôle de cette épidémie", a-t-il conclu.
L'épidémie, en cours depuis le début de l'année, s'est déclarée d'abord en Guinée avant d'affecter le Liberia puis la Sierra Leone, deux pays voisins qui, au 23 juillet, totalisaient 1.201 cas dont 672 mortels, selon le dernier bilan de l'OMS.
Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés. La fièvre hémorragique qu'il provoque se manifeste par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées. Son taux de mortalité peut aller de 25 à 90% chez l'homme et il n'y a pas de vaccin homologué contre elle. Par AFP | AFP