Madagascar Oil, compagnie cotée à la Bourse de Londres, lance oficiellement ce mercredi 18 juin la vente test de pétrole lourd sur le ma...
Madagascar Oil, compagnie cotée à la Bourse de
Londres, lance oficiellement ce mercredi 18 juin la vente test de
pétrole lourd sur le marché malgache. Une grande cérémonie doit avoir
lieu sur le site du gisement de Tsimiroro dans l’ouest de l’île en
présence notamment du président Rajaonarimampianina et de nombreux
membres du gouvernement.
Aujourd’hui, Madagascar Oil donne officiellement le coup d’envoi de la vente de pétrole malgache sur le marché local. Elle
en a reçu l’autorisation de la part des autorités et c’est une première
puisque jusqu’ici la Grande île importait la totalité de ses
hydrocarbures.
Néanmoins, il reste encore à convaincre les clients. Aucun accord n’a été conclu pour l’instant avec les quatre compagnies distributrices, ni avec la Jirama, compagnie nationale d’électricité qui pourrait utiliser l’huile lourde pour alimenter ses centrales thermiques. « Il y a eu des échanges et des négociations, affirme le directeur général de la Jirama, mais pas encore de décision, car il reste encore plusieurs étapes à franchir ».
En effet, des tests doivent encore être effectués, et les coûts de production et transport sont élevés. La production n’est pas stabilisée, elle varie entre 300 et 600 barils par jour, et le site est pour l’instant isolé. « La route sera réhabilitée », assure-t-on chez Madagascar Oil. L’entreprise dispose de six mois de vente test pour ajuster le tir et se positionner sur le marché local. Par RFI
Convaincre les clients
Néanmoins, il reste encore à convaincre les clients. Aucun accord n’a été conclu pour l’instant avec les quatre compagnies distributrices, ni avec la Jirama, compagnie nationale d’électricité qui pourrait utiliser l’huile lourde pour alimenter ses centrales thermiques. « Il y a eu des échanges et des négociations, affirme le directeur général de la Jirama, mais pas encore de décision, car il reste encore plusieurs étapes à franchir ».
Des tests à effectuer
En effet, des tests doivent encore être effectués, et les coûts de production et transport sont élevés. La production n’est pas stabilisée, elle varie entre 300 et 600 barils par jour, et le site est pour l’instant isolé. « La route sera réhabilitée », assure-t-on chez Madagascar Oil. L’entreprise dispose de six mois de vente test pour ajuster le tir et se positionner sur le marché local. Par RFI