Réactions de surprise et démentis à Madagascar après les déclarations du président de l'Assemblée nationale sur une dévaluation prochai...
Réactions de surprise et démentis à Madagascar après les déclarations du président de l'Assemblée nationale sur une dévaluation prochaine de la monnaie nationale et sur un gel du recrutement des fonctionnaires. La présidence de la République dément.
Jean-Max Rakotomamonjy affirmait sur les ondes de RFI samedi que suite au prêt de 47 millions de dollars alloué par le Fonds monétaire international, le pouvoir se préparait à une dévaluation. Il annonçait aussi le gel des recrutements de fonctionnaires. Un proche du président Hery Rajaonarimampianina affirme que le gouvernement compte au contraire recruter 10 000 enseignants. Quant à la dévaluation de l'ariary, elle ne serait « pas du tout d'actualité ».
« Le président de l'assemblée nationale a donné son opinion personnelle », c'est ainsi que la présidence de la République prend poliment ses distances avec Jean-Max Rakotomamonjy qui annonçait sur une dévaluation prochaine de la monnaie nationale… « Cela n'est pas la position de l'exécutif, ajoute le directeur de cabinet de la présidence Henri Rabary-Njaka, il n'est nullement question de dévaluation ».
Contacté par RFI, George Tsibouris du Fonds monétaire international affirme que la dévaluation ne figure pas parmi les recommandations du FMI… « Nous avons souligné que le taux de l'ariary devrait être exclusivement déterminé par les forces du marché », précise-t-il. Selon lui, cette libéralisation pourrait même permettre un renforcement de la monnaie.
Le secteur privé malgache reste en tout cas sur ses gardes, les autorités leur ont assuré qu'une dévaluation n'était pas prévue à court terme, « mais on ne peut être sur de rien », affirme Noro Andriamamonjiarison du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM). Elle se dit elle aussi très surprise par les déclarations du président de l'Assemblée nationale, sur le fonds comme sur la forme. « En général, indique-t-elle, quand une dévaluation se prépare, on ne le crie pas sur les toits ». RFI
Jean-Max Rakotomamonjy affirmait sur les ondes de RFI samedi que suite au prêt de 47 millions de dollars alloué par le Fonds monétaire international, le pouvoir se préparait à une dévaluation. Il annonçait aussi le gel des recrutements de fonctionnaires. Un proche du président Hery Rajaonarimampianina affirme que le gouvernement compte au contraire recruter 10 000 enseignants. Quant à la dévaluation de l'ariary, elle ne serait « pas du tout d'actualité ».
« Le président de l'assemblée nationale a donné son opinion personnelle », c'est ainsi que la présidence de la République prend poliment ses distances avec Jean-Max Rakotomamonjy qui annonçait sur une dévaluation prochaine de la monnaie nationale… « Cela n'est pas la position de l'exécutif, ajoute le directeur de cabinet de la présidence Henri Rabary-Njaka, il n'est nullement question de dévaluation ».
Contacté par RFI, George Tsibouris du Fonds monétaire international affirme que la dévaluation ne figure pas parmi les recommandations du FMI… « Nous avons souligné que le taux de l'ariary devrait être exclusivement déterminé par les forces du marché », précise-t-il. Selon lui, cette libéralisation pourrait même permettre un renforcement de la monnaie.
Le secteur privé malgache reste en tout cas sur ses gardes, les autorités leur ont assuré qu'une dévaluation n'était pas prévue à court terme, « mais on ne peut être sur de rien », affirme Noro Andriamamonjiarison du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM). Elle se dit elle aussi très surprise par les déclarations du président de l'Assemblée nationale, sur le fonds comme sur la forme. « En général, indique-t-elle, quand une dévaluation se prépare, on ne le crie pas sur les toits ». RFI