Ils n’ont pas honte ! Depuis le début du mois d’avril, trois mineurs ont essayé de se pendre dans la prison surpeuplée de Majicavo. ...
Ils n’ont pas honte ! Depuis le début
du mois d’avril, trois mineurs
ont essayé
de se pendre
dans la prison surpeuplée
de Majicavo.
L’ordonnance de 1945 sur les mineurs délinquants affirme la primauté de l’éducatif sur le répressif. Mais que reste-t-il de ce principe dans les prisons indignes des DOM-TOM ? Le Syndicat national des personnels de l’éducation et du social (SNPES-PJJ) tire la sonnette d’alarme. Dans le quartier des mineurs de la prison de Majicavo, trois jeunes ont essayé de se pendre depuis le début du mois d’avril.
Dans un communiqué, le syndicat raconte que l’un d’entre eux a essayé à plusieurs reprises de se tuer au cours de la même nuit. Première réponse de l’administration pénitentiaire : placer le jeune garçon en quartier disciplinaire. « Dans cette maison d’arrêt, la détresse des mineurs a atteint un degré insupportable qui s’apparente à de la non-assistance à personne en danger », dénonce le SNPES-PJJ. « Du fait de l’augmentation du nombre de mineurs incarcérés, deux cellules d’environ 15 m2 sont occupées par six mineurs et cinq d’entre eux partagent la même cellule, dénonce le syndicat. Cette réalité reflète la situation d’abandon dans laquelle les mineurs soit portent atteinte à leur propre intégrité physique et morale, soit s’agressent violemment entre eux. »
Au mois d’avril, déjà, Jean-Marie Delarue, le contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) signalait déjà « une situation explosive » dans le quartier des mineurs de la prison de Mayotte, souffrant d’une surpopulation de l’ordre de 320 %, au sein de son quartier des mineurs. Le CGLPL recommande notamment de mettre en œuvre des mesures alternatives à l’incarcération des mineurs. Mais, dans son rapport de janvier dernier, le Sénat pointait les difficultés de la PJJ locale, qui souffre d’un manque chronique de solutions de placement et d’hébergement pour les mineurs délinquants, aussi bien au sein de l’aide sociale à l’enfance (ASE) que dans des familles d’accueil agréées.
Lu sur humanite.fr
L’ordonnance de 1945 sur les mineurs délinquants affirme la primauté de l’éducatif sur le répressif. Mais que reste-t-il de ce principe dans les prisons indignes des DOM-TOM ? Le Syndicat national des personnels de l’éducation et du social (SNPES-PJJ) tire la sonnette d’alarme. Dans le quartier des mineurs de la prison de Majicavo, trois jeunes ont essayé de se pendre depuis le début du mois d’avril.
Dans un communiqué, le syndicat raconte que l’un d’entre eux a essayé à plusieurs reprises de se tuer au cours de la même nuit. Première réponse de l’administration pénitentiaire : placer le jeune garçon en quartier disciplinaire. « Dans cette maison d’arrêt, la détresse des mineurs a atteint un degré insupportable qui s’apparente à de la non-assistance à personne en danger », dénonce le SNPES-PJJ. « Du fait de l’augmentation du nombre de mineurs incarcérés, deux cellules d’environ 15 m2 sont occupées par six mineurs et cinq d’entre eux partagent la même cellule, dénonce le syndicat. Cette réalité reflète la situation d’abandon dans laquelle les mineurs soit portent atteinte à leur propre intégrité physique et morale, soit s’agressent violemment entre eux. »
Au mois d’avril, déjà, Jean-Marie Delarue, le contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) signalait déjà « une situation explosive » dans le quartier des mineurs de la prison de Mayotte, souffrant d’une surpopulation de l’ordre de 320 %, au sein de son quartier des mineurs. Le CGLPL recommande notamment de mettre en œuvre des mesures alternatives à l’incarcération des mineurs. Mais, dans son rapport de janvier dernier, le Sénat pointait les difficultés de la PJJ locale, qui souffre d’un manque chronique de solutions de placement et d’hébergement pour les mineurs délinquants, aussi bien au sein de l’aide sociale à l’enfance (ASE) que dans des familles d’accueil agréées.
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