(Agence Ecofin) - La privatisation de l’opérateur historique des télécommunications Comores Telecom a été suspendue et repoussée à une da...
(Agence Ecofin) - La privatisation de l’opérateur historique des télécommunications Comores Telecom a été suspendue et repoussée à une date ultérieure. Le gouvernement Comorien a pris cette décision après avoir relevé une farouche opposition à ce projet.
En décembre 2013, lors de l’examen à l’Assemblée Nationale du projet de loi relatif à l’ouverture du capital de Comores Telecom, la majorité des députés avaient rejeté cette idée. Les parlementaires, tout comme Abiamri Mahamoud (photo), le directeur général de Comores Telecom, épaulé par le syndicat des employés de la société télécom, exigent des garanties sociales du gouvernement sur le sort des 1000 employés de l’entreprise.
La privatisation de Comores Telecom étant suspendue, il est fort probable que le gouvernement mette en branle son plan B, évoqué l’année dernière par Fouad Mohadji, le vice-président de l'Union des Comores au titre de l'Ile de Mwali, en cas d’échec de l’ouverture du capital de l’opérateur historique. Ce plan consiste à la délivrance d’une deuxième licence globale et unifiée des télécommunications dans le pays afin de susciter la concurrence.
Au niveau de l’Autorité nationale de régulation des TIC (Anrtic), des sources proches du dossier indiquent que les termes de référence permettant à l’Etat de délivrer une seconde licence télécom ont déjà été préparés par le projet d’appui à la bonne gouvernance économique et l’Anrtic.
Le processus de privatisation de Comores Telecom a été initié en janvier 2013, après le lancement par le gouvernement d’un appel d’offre international à cet effet. Il était prévu la cession de 51% du capital à des investisseurs privés, 34% de part pour l’Etat et 15% pour les salariés actionnaires.
En décembre 2013, lors de l’examen à l’Assemblée Nationale du projet de loi relatif à l’ouverture du capital de Comores Telecom, la majorité des députés avaient rejeté cette idée. Les parlementaires, tout comme Abiamri Mahamoud (photo), le directeur général de Comores Telecom, épaulé par le syndicat des employés de la société télécom, exigent des garanties sociales du gouvernement sur le sort des 1000 employés de l’entreprise.
La privatisation de Comores Telecom étant suspendue, il est fort probable que le gouvernement mette en branle son plan B, évoqué l’année dernière par Fouad Mohadji, le vice-président de l'Union des Comores au titre de l'Ile de Mwali, en cas d’échec de l’ouverture du capital de l’opérateur historique. Ce plan consiste à la délivrance d’une deuxième licence globale et unifiée des télécommunications dans le pays afin de susciter la concurrence.
Au niveau de l’Autorité nationale de régulation des TIC (Anrtic), des sources proches du dossier indiquent que les termes de référence permettant à l’Etat de délivrer une seconde licence télécom ont déjà été préparés par le projet d’appui à la bonne gouvernance économique et l’Anrtic.
Le processus de privatisation de Comores Telecom a été initié en janvier 2013, après le lancement par le gouvernement d’un appel d’offre international à cet effet. Il était prévu la cession de 51% du capital à des investisseurs privés, 34% de part pour l’Etat et 15% pour les salariés actionnaires.